Le premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique, Abdelkader Taleb Omar, rencontré hier à Mijek, dans les territoires sahraouis libérés où il assistait à la poursuite des festivités de la commémoration du 35e anniversaire de la déclaration d'unification des différentes composantes du peuple sahraoui, s'est dit «optimiste» quant à la prochaine tournée de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, dans la région. «On est optimistes et on attend cette visite», a-t-il lancé. Le premier ministre sahraoui a exprimé la disponibilité de la RASD à aider l'émissaire de Ban Ki Moon à avancer dans le dossier. «La partie sahraouie est prête à consentir tous les efforts pour permettre à Christopher Ross d'avancer dans ce dossier», a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, lancé : «nous souhaitons que le groupe d'amis intervient auprès du secrétaire général de l'ONU pour exercer des pressions sur le Maroc et le contraindre à revenir à la table des négociations, ainsi que de cesser les atteintes aux principes des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés».
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU effectuera une tournée qui l'amènera en Algérie, Mauritanie, dans les territoires sahraouis libérés et au Maroc, dans le cadre des efforts consentis par les Nations unies pour trouver une solution au dossier sahraoui.
Des négociations qui n'ont jusqu'à présent pas abouti, butant sur l'entêtement du Maroc qui refuse de se plier aux résolutions de l'ONU consacrant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Interrogé sur les accusations faites par le pouvoir marocain contre le Front Polisario, tentant de le confondre avec le terrorisme sévissant dans la région du Sahel, le premier ministre sahraoui a répondu que «pour ce qui est du terrorisme, nous n'avons aucune relation, ni avec le terrorisme,
ni avec le crime organisé, dont le trafic de drogues, contrairement au Maroc», ajoutant que «cette accusation ne peut altérer le droit du peuple sahraoui à opter pour la résistance armée».
«Nous sommes plus nombreux et plus forts qu'avant le cessez-le-feu»
Le premier ministre sahraoui a, pour ce qui est des capacités du Front Polisario d'affronter la colonisation marocaine, sur le terrain, déclaré que «la volonté fait la différence», expliquant qu'un pays peut posséder la bombe nucléaire sans arriver à faire grande chose quand il n'a pas de volonté, tandis qu'une personne désarmée peut faire beaucoup de choses quand elle est armée de volonté».
Le premier ministre sahraoui a dans la lancée ajouté que «les sahraouis sont, aujourd'hui, plus nombreux et mieux équipés qu'avant le cessez-le-feu» signé en 1991, et que " «les marocains pourront connaître la défaite et subir plus de pertes que durant les années de lutte armée».
Il a ajouté que «le peule sahraoui ne peut plus supporter cette situation telle qu'elle est actuellement, parce qu'il n'y a ni paix réelle, ni guerre réelle, il veut sortir vers une autre situation».
«Ce n'est pas un secret, la tendance majoritaire est au retour à la lutte armée, malgré cela le Front Polisario continue à privilégier l'option diplomatique et politique pour trouver une issue permettant au peuple sahraoui de décider de son avenir», ajoute le premier ministre sahraoui, selon lequel «la tournée qu'effectuera l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, dans la région, est celle de la dernière chance».
Autrement dit, si le Maroc persiste dans son refus au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, «la tendance majoritaire» au sein de ce peuple, pour la reprise des armes, pourrait ne pas être évitée.
«L'affaire dite de Mustapha Ould Selma est une pièce théâtrale montée par le Maroc»
Le premier ministre de la RASD a qualifié l'affaire de Mustapha Ould Selma de pièce théâtrale montée par le Maroc. «Nous coopérons avec des organisations internationales de défense des droits de l'homme qui nous ont soutenus auparavant ; elles nous ont demandé de procéder à la libération de cette personne, nous avons répondu favorablement à cette demande», ajoute-t-il. «Il a choisi son camp», dira-t-il, évoquant Mustapha Ould Selma.
M. A.
Il a, par ailleurs, lancé : «nous souhaitons que le groupe d'amis intervient auprès du secrétaire général de l'ONU pour exercer des pressions sur le Maroc et le contraindre à revenir à la table des négociations, ainsi que de cesser les atteintes aux principes des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés».
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU effectuera une tournée qui l'amènera en Algérie, Mauritanie, dans les territoires sahraouis libérés et au Maroc, dans le cadre des efforts consentis par les Nations unies pour trouver une solution au dossier sahraoui.
Des négociations qui n'ont jusqu'à présent pas abouti, butant sur l'entêtement du Maroc qui refuse de se plier aux résolutions de l'ONU consacrant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Interrogé sur les accusations faites par le pouvoir marocain contre le Front Polisario, tentant de le confondre avec le terrorisme sévissant dans la région du Sahel, le premier ministre sahraoui a répondu que «pour ce qui est du terrorisme, nous n'avons aucune relation, ni avec le terrorisme,
ni avec le crime organisé, dont le trafic de drogues, contrairement au Maroc», ajoutant que «cette accusation ne peut altérer le droit du peuple sahraoui à opter pour la résistance armée».
«Nous sommes plus nombreux et plus forts qu'avant le cessez-le-feu»
Le premier ministre sahraoui a, pour ce qui est des capacités du Front Polisario d'affronter la colonisation marocaine, sur le terrain, déclaré que «la volonté fait la différence», expliquant qu'un pays peut posséder la bombe nucléaire sans arriver à faire grande chose quand il n'a pas de volonté, tandis qu'une personne désarmée peut faire beaucoup de choses quand elle est armée de volonté».
Le premier ministre sahraoui a dans la lancée ajouté que «les sahraouis sont, aujourd'hui, plus nombreux et mieux équipés qu'avant le cessez-le-feu» signé en 1991, et que " «les marocains pourront connaître la défaite et subir plus de pertes que durant les années de lutte armée».
Il a ajouté que «le peule sahraoui ne peut plus supporter cette situation telle qu'elle est actuellement, parce qu'il n'y a ni paix réelle, ni guerre réelle, il veut sortir vers une autre situation».
«Ce n'est pas un secret, la tendance majoritaire est au retour à la lutte armée, malgré cela le Front Polisario continue à privilégier l'option diplomatique et politique pour trouver une issue permettant au peuple sahraoui de décider de son avenir», ajoute le premier ministre sahraoui, selon lequel «la tournée qu'effectuera l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, dans la région, est celle de la dernière chance».
Autrement dit, si le Maroc persiste dans son refus au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, «la tendance majoritaire» au sein de ce peuple, pour la reprise des armes, pourrait ne pas être évitée.
«L'affaire dite de Mustapha Ould Selma est une pièce théâtrale montée par le Maroc»
Le premier ministre de la RASD a qualifié l'affaire de Mustapha Ould Selma de pièce théâtrale montée par le Maroc. «Nous coopérons avec des organisations internationales de défense des droits de l'homme qui nous ont soutenus auparavant ; elles nous ont demandé de procéder à la libération de cette personne, nous avons répondu favorablement à cette demande», ajoute-t-il. «Il a choisi son camp», dira-t-il, évoquant Mustapha Ould Selma.
M. A.
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