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L'Otan se penche sur son rôle futur face aux nouvelles menaces

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    L'Otan se penche sur son rôle futur face aux nouvelles menaces
    par David Brunnstrom

    BRUXELLES (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des 28 pays de l'Otan sont réunis jeudi à Bruxelles pour discuter d'un "concept stratégique" adaptant le rôle de l'Alliance atlantique dans les dix prochaines années aux nouvelles menaces.
    Ils espèrent notamment se mettre d'accord sur un nouveau système de défense antimissile et sur les mesures à prendre dans le domaine de la "guerre informatique".
    Le renforcement de la coopération avec les pays extérieurs à l'Alliance - Russie, Inde, Chine, Japon et Australie notamment - est également à l'ordre du jour.
    Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, veut que les Vingt-Huit adoptent ce nouveau "concept stratégique" lors d'un sommet à Lisbonne les 19 et 20 novembre.
    "La mission première de l'Otan - protéger les 900 millions de citoyens dans ses pays membres - ne doit pas changer mais face aux menaces modernes il faut une défense moderne", a-t-il dit à l'ouverture de la réunion dans la capitale belge.
    "L'Otan est l'instrument le plus efficace au monde pour maintenir la paix. Mais pour rester efficaces nos devons être engagés dans des partenariats civils dans le monde entier, afin de rendre ce monde plus sûr", a-t-il ajouté.
    Le "concept stratégique" confirmera la priorité de l'Otan - la défense collective des pays qui la composent - et la poursuite des missions en cours, comme en Afghanistan où les forces de l'Alliance connaissent une année particulièrement meurtrière.
    MESURES D'ÉCONOMIES
    En cette période d'austérité et de réductions budgétaires, il s'agit aussi de rationaliser au maximum les dépenses.
    Mais le secrétaire général a mis en garde ses partenaires européens contre la tentation de trop réduire les dépenses, de crainte que les Etats-Unis aillent chercher ailleurs des alliés privilégiés si le Vieux Continent ne se montre pas à la hauteur de sa tâche.
    Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a dit craindre mercredi que les restrictions budgétaires en Europe dans le domaine militaire ne mettent encore plus la pression sur les Etats-Unis, engagés dans de coûteuses missions non seulement en Afghanistan mais aussi en Irak.
    La Grande-Bretagne devrait réduire de 10% son budget qui s'établit actuellement à 36,9 milliards de livres. L'Allemagne, pour sa part, veut économiser plus de 9,3 milliards d'euros sur son budget de la défense.
    Pour réduire les coûts, une réduction du nombre des agences et des quartiers généraux de l'Otan est à l'étude.
    Rasmussen et Gates demanderont aux Etats membres d'investir 200 millions d'euros dans le domaine de la défense antimissile. Les Russes ont également été invités à coopérer mais Moscou reste prudent et n'a toujours pas répondu à l'invitation à se rendre au sommet de Lisbonne.
    Le Kremlin reproche à Washington d'ignorer les inquiétudes russes sur le projet américain de bouclier antimissile dont certains éléments seraient stationnés aux frontières de la Russie, afin de parer à une éventuelle attaque balistique de la part d'"Etats voyous" comme l'Iran ou la Corée du Nord.
    Moscou s'est réjoui l'an dernier de la décision du président Barack Obama de renoncer aux projets de défense antimissile de son prédécesseur George Bush mais la Russie s'inquiète du projet révisé de Washington.
    La Pologne et les Etats-Unis ont signé l'été dernier à Cracovie, en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, un accord sur la mise en place de ce bouclier antimissile révisé.
    Soucieux d'améliorer les relations avec la Russie, Barack Obama a renoncé à un projet datant de la présidence de George Bush consistant à déployer un système à plus longue portée avec des intercepteurs basés en Pologne et un radar installé en République tchèque. Il a opté pour un système plus petit, avec des intercepteurs basés en mer et sur terre.
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