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Recensement des merveilles du monde sous-marin

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  • Recensement des merveilles du monde sous-marin

    Ce programme international a mobilisé pendant dix ans plus de 2700 chercheurs de 80 pays.

    Plus d'un million de spécimens dont 6000 nouvelles espèces, essentiellement de crustacés et de mollusques. Tel est le bilan du premier recensement des espèces marines de tous les océans de la planète. Ses résultats ont fait l'objet d'un rapport qui vient d'être présenté à Londres. Une grande partie de ces informations est accessible sur le site Internet www.iobis.org. Leur publication intervient à l'occasion de l'Année internationale de la biodiversité, décrétée par les Nations unies, et quelques jours avant le sommet sur la biodiversité de Nagoya au Japon.

    Ce programme scientifique sans précédent ne vise pas seulement à enregistrer et à cartographier la diversité et l'abondance de la vie marine sous toutes ses formes, du microplanton aux crustacés en passant par les poissons, les oiseaux et les mammifères marins. Il doit également permettre de surveiller l'évolution de la faune marine menacée par la surpêche et les changements globaux qui se profilent à l'horizon (pollutions, acidification des océans, extension des zones mortes, modification des courants océaniques, etc.).

    500 expéditions

    Le recensement (Census of Marine Life) a mobilisé pendant dix ans un réseau de près de 2700 chercheurs de 80 pays. Le financement est considérable puisqu'il s'élève à près de 650 millions de dollars. Le plus gros contributeur au départ a été la fondation américaine Alfred Sloan avec 75 millions de dollars qui ont permis de mettre en place les infrastructures. Le reste a été apporté par les gouvernements des pays impliqués ainsi que par près de 700 agences, organismes de recherche, universités, stations marines (celle de Roscoff notamment) ou laboratoires spécialisés.

    Plus de 500 expéditions ont été menées dans le cadre du recensement. Les chercheurs ont ramené des photos spectaculaires de plusieurs espèces nouvelles ou que l'on croyait à jamais disparues. Souvent étranges et mystérieuses, ces créatures ne doivent pas masquer tout le travail scientifique conduit en amont et en aval. Les recherches ont déjà donné lieu à la publication de plus de 2500 études scientifiques. Elles se sont déclinées en 17 sous-programmes centrés soit sur des écosystèmes marins particuliers comme les grandes plaines abyssales, les plateaux continentaux, les récifs coralliens, les montagnes marines, les dorsales ou rides médi-océaniques, soit sur des thématiques comme les grands prédateurs, le zooplancton, les micro-organismes, etc. Le recensement a eu recours à des technologies nouvelles comme le code-barres génétique, des microphones et des systèmes acoustiques ultra-sophistiqués.

    Information incomplète

    «Je savais que notre connaissance de la vie, spécialement des espèces marines, était incomplète. Mais je me suis rendu compte à cette occasion que les choses les plus basiques n'avaient même pas été faites», reconnaît Jesse Ausubel, un des scientifiques à l'origine du recensement, dans une interview à la revue Nature. «Nous n'avons encore aucune information sur un cinquième des océans. Et dans la moitié des eaux explorées, l'information est encore très incomplète. Pour chaque espèce que nous connaissons, trois autres restent à découvrir. On a des dizaines d'années de travail devant nous», estime-t-il.

    Grâce au recensement, le nombre d'espèces marines connues (animales et végétales) est passé de 230.000 à près de 250.000. Or, il pourrait en exister au moins un million, estiment les scientifiques. Ces derniers se demandent comment poursuivre le travail déjà accompli : répéter le recensement dans plusieurs années afin de suivre l'évolution de l'océan ou bien le compléter. Les avis sont partagés. Rien ne dit toutefois que des financements aussi importants pourront être obtenus une nouvelle fois.



    Ver marin découvert dans la mer de Célèbes, en Asie du Sud-Est



    Phycodurus eques, petit hippocampe aux nageoires « camouflage » en forme d'algues.

    Par le Figaro

  • #2
    Salam alikoum
    Soubhan Allah !

    l'hippocampe je l'ai deja vu a la tele y'en a meme qui ont de algue (si on veut) tré feuilleté et long trés beau

    Mais le ver la je decouvre ! il est tres beau avec ces nageoire bleu la vraiment on se lasse jamais de regarder les creature d'Allah et la beauté de la nature toujour un plaisir

    Barrak Allah fik
    Salam alikoum
    LES MANGAS HRAM HRAM HRAM MESSAGE PERSO POUR PLUS DE DETAILS

    Commentaire


    • #3
      j'ai toujours été faciné par les merveilles du monde sous marin un vrai paradis

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