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Unanimité contre la thèse séparatiste

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  • Unanimité contre la thèse séparatiste


    Différents acteurs des provinces du Sahara ont participé à l'organisation d'un «Débat national concernant la thèse séparatiste au sein des camps de Tindouf». Ce débat qui a eu lieu hier dans le joyau du Sahara, la ville côtière de Dakhla, n'a pas pris la forme de présentations académiques ou de cours magistraux. En effet, s'articulant autour de trois principaux axes, la parole a été plus donnée à des personnes qui ont parlé de leur vécu à travers des témoignages percutants.

    Les deux premiers axes choisis ont servi à faire un rappel historique puisqu'il s'agit tout d'abord d'une projection sur «l'inexactitude de l'hypothèse séparatiste et les vérités sur la rencontre du 12 octobre 1975». Le deuxième rappel historique s'est attardé à faire le point sur « le soulèvement de 1988 dans les camps de Tindouf ». Le tout agrémenté par des témoignages de personnes qui ont parlé en connaissance de cause puisqu'elles ont vécu ces évènements. Quant au troisième et dernier axe, il s'est attaché plus à parler du présent et ce qui se passe actuellement dans les camps de Tindouf. Cette partie du débat a porté sur la «Poursuite de la résistance contre la thèse séparatiste». Cette rencontre a été l'occasion de rappeler la crise par laquelle passe de plus en plus le polisario depuis un certain temps.

    C'est ce que reflètent les différents soulèvements menés par les séquestrés de Tindouf. Situation qui a été davantage mis à nu à travers l'affaire de Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud qui a embarrassé le polisario en proclamant à haute voix son adhésion à la proposition marocaine de l'autonomie élargie. Ce qui a poussé le polisario à le faire disparaître, comportement qui a été dénoncé par les chioukh et notables des tribus sahraouies, le concert international... Le coordinateur de ce débat, Mrabih Rabou Maa Al Ainain, a fait un rappel historique en faisant une projection de ce qui s'est passé au Sahara en octobre 1975. Il a précisé que le terme d'unité territoriale mis en avant à l'époque par le polisario n'avait pas de sens. En mettant en avant des archives écrites par des Espagnols, il a expliqué qu'il y avait une coordination entre les services de renseignement espagnols et ceux algériens et les séparatistes. L'objectif de cette coopération avait été de libérer des militaires espagnoles kidnappés par le polisario au Sahara...

    D'autres témoignages de chioukh sahraouis, qui ont vécu cette période, se sont tous mis d'accord, eux aussi, sur le fait que la thèse séparatiste mise en avant en octobre 1975 n'avait pas de fondement. Ils ont tous dénoncé la manipulation de l'Algérie de l'organisation séparatiste. Résumant les différents témoignages faits dans le cadre du premier axe de ce débat, l'universitaire Rahal Boubrik a précisé que le concept de l'unité nationale tel que déterminé par le polisario le 12 octobre était plus un mythe. «Le polisario qui mettait en avant l'unité n'y croyait pas. Tout d'abord, il réduisait l'histoire du Sahara en l'existence du polisario tout en niant ce qu'il y avait auparavant comme partis et autres mouvements d'avant 1974.

    Il excluait tout: la résistance, les mouvements politiques qu'il y avait... Il les accusait tous de dépendre des forces étrangères, notamment l'Espagne », a-t-il expliqué. Ainsi, les différents intervenants se sont accordés à dire que l'idéologie du polisario refusait la représentativité qui prévalait dans le Sahara et ce qui a été représenté par la « jamaâ ». En octobre 1975, il a rejeté cette représentativité en imposant sa propre vision totalitaire.Il accusait tout le monde de coopérer avec des entités étrangères alors qu'il dépend lui-même des autorités algériennes, ont rappelé les intervenants. «Il est insoutenable de dire que le polisario appelle à l'unité alors qu'il exclut tout le reste et se considère comme la seule force légale.

    Alors que lui-même est fait en dehors de toute légalité démocratique...», souligne Rahal Boubrik. Les chioukh sahraouis ont été unanimes, dans le cadre de cette rencontre, à dire que la date et les événements du 12 octobre ont constitué un détournement de la volonté de la jamaâ, selon la conception sahraouie. «Cela avait pour seul objectif de dissoudre la jamaa afin que le polisario reste le seul représentant alors que les chioukh de la jamaa ont été choisis sur une base légale électorale», affirment-ils Ce ne sont pas les seuls critiques qui ont été adressées par les sahraouis notamment ceux qui ont passé un bout de temps dans les camps de Tindouf. Ils ont parlé du totalitarisme du polisario, ce qui avait conduit, en 1988, à la plus importante révolution au sein du front.

    Ahmed Ould Souilam, ancien responsable au polisario, a précisé que la révolution de 1988 (et qui représente le deuxième axe de cette rencontre) n'est pas un hasard. Pour lui, c'était le résultat d'un cumul et une préparation politique et organisationnelle qui a eu pour objectif de combattre les fausses idées commercialisées par le polisario. « Car ce dernier a confisqué la volonté des sahraouis », estime-il. D'autres intervenants ont eux aussi précisé que les évènements de 1988 sont le fruit d'une opposition à cette confiscation de la volonté des sahraouis, même si cela avait un prix à payer. «C'est une action qui fait la fierté des sahraouis. Sans l'action d'hommes qui ont fait le sacrifice en 1988 les choses n'auraient pas changé dans le sens actuel », ont-ils déclaré. Ils ont également mis en avant l'endurance dont ils ont souffert dans les camps de Tindouf notamment dans la prison Rachid, où beaucoup d'opposants ont laissé la vie... Par ailleurs, l'opposition au régime du polisario s'amplifie de jour en jour, ont affirmé les intervenants lors de la rencontre de Dakhla. Ils ont cité les milliers de ralliés qui sont annoncés chaque jour.

    Par Brahim Mokhliss (Dakhla) | LE MATIN

  • #2
    Unanimité contre la thèse séparatiste
    Chez les Marocains, sans nul doute...

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    • #3
      Mais pas chez certains Algeriens sans nul doute
      La haine aveugle

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      • #4
        Chez les Marocains, sans nul doute...
        Ben non, a moins que tu sois marocain aussi...

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        • #5
          Citation:
          Unanimité contre la thèse séparatiste
          Chez les Marocains, sans nul doute...

          comme l'ecrasante majorité de la population de l'ex sahara espagnol est deja marocaine et s'est deja auto determinée.......le compte est fait!


          alors quand est ce qu'on enterre la hache de guerre, qu'on fume le calumet de la paix et qu'on passe à l'integration maghrebine et au buisiness?

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