WASHINGTON - Le Pentagone a mobilisé 120 personnes chargées d'examiner l'impact de la diffusion prochaine par le site Wikileaks d'un nombre record de documents confidentiels sur la guerre en Irak, a annoncé vendredi l'un des porte-parole du département de la Défense.
Wikileaks s'apprêterait à diffuser 400.000 documents confidentiels sur la guerre en Irak, selon des informations de presse. L'hebdomadaire Newsweek avait évoqué en septembre "la plus importante fuite de matériel de renseignement".
Afin de se préparer à cette fuite qui pourrait intervenir dès lundi, selon la presse américaine, le département de la Défense a mobilisé il y a plusieurs semaines une équipe de 120 personnes chargées de passer au peigne fin les archives du Pentagone et "estimer l'impact possible" de cette diffusion, a déclaré à la presse le colonel David Lapan, porte-parole du Pentagone.
Le département de la Défense craint que les documents ne contiennent des informations liées à des attaques contre la coalition, les forces de sécurité irakiennes, les civils ou les infrastructures du pays, a précisé le colonel, soulignant que le Pentagone ne savait pas précisément combien de documents seraient publiés.
Il a exhorté Wikileaks à rendre les documents à "son propriétaire légitime", l'armée américaine.
"Nous ne pensons pas que Wikileaks ou d'autres aient l'expertise nécessaire. Il ne suffit pas simplement d'enlever les noms (qui pourraient compromettre la sécurité des soldats ou collaborateurs de l'armée américaine). Il y a d'autres choses dans les documents qui ne sont pas des noms mais qui sont aussi potentiellement à risque", a dit le colonel Lapan.
Le site, lancé en 2006, s'était fait connaître du grand public en diffusant fin juillet 77.000 documents secrets et détaillés sur la guerre en Afghanistan, provoquant la fureur du Pentagone. 15.000 autres documents sur l'Afghanistan doivent encore sortir prochainement.
Le fondateur du site, Julian Assange, fait l'objet d'une enquête judiciaire suite à des accusations d'agression sexuelle en Suède. Il a indiqué au quotidien britannique The Guardian que le groupe Moneybookers, organisme de paiement en ligne utilisé pour récolter des dons, avait fermé son compte en août après la publication de documents sur l'Afghanistan.
Le site est "en maintenance programmée" depuis le 29 septembre, mais promet de "revenir en ligne dès que possible".
(©AFP / 15 octobre 2010 20h46)
Wikileaks s'apprêterait à diffuser 400.000 documents confidentiels sur la guerre en Irak, selon des informations de presse. L'hebdomadaire Newsweek avait évoqué en septembre "la plus importante fuite de matériel de renseignement".
Afin de se préparer à cette fuite qui pourrait intervenir dès lundi, selon la presse américaine, le département de la Défense a mobilisé il y a plusieurs semaines une équipe de 120 personnes chargées de passer au peigne fin les archives du Pentagone et "estimer l'impact possible" de cette diffusion, a déclaré à la presse le colonel David Lapan, porte-parole du Pentagone.
Le département de la Défense craint que les documents ne contiennent des informations liées à des attaques contre la coalition, les forces de sécurité irakiennes, les civils ou les infrastructures du pays, a précisé le colonel, soulignant que le Pentagone ne savait pas précisément combien de documents seraient publiés.
Il a exhorté Wikileaks à rendre les documents à "son propriétaire légitime", l'armée américaine.
"Nous ne pensons pas que Wikileaks ou d'autres aient l'expertise nécessaire. Il ne suffit pas simplement d'enlever les noms (qui pourraient compromettre la sécurité des soldats ou collaborateurs de l'armée américaine). Il y a d'autres choses dans les documents qui ne sont pas des noms mais qui sont aussi potentiellement à risque", a dit le colonel Lapan.
Le site, lancé en 2006, s'était fait connaître du grand public en diffusant fin juillet 77.000 documents secrets et détaillés sur la guerre en Afghanistan, provoquant la fureur du Pentagone. 15.000 autres documents sur l'Afghanistan doivent encore sortir prochainement.
Le fondateur du site, Julian Assange, fait l'objet d'une enquête judiciaire suite à des accusations d'agression sexuelle en Suède. Il a indiqué au quotidien britannique The Guardian que le groupe Moneybookers, organisme de paiement en ligne utilisé pour récolter des dons, avait fermé son compte en août après la publication de documents sur l'Afghanistan.
Le site est "en maintenance programmée" depuis le 29 septembre, mais promet de "revenir en ligne dès que possible".
(©AFP / 15 octobre 2010 20h46)
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