Le principal mouvement armé du Nigeria, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND), qui a revendiqué le récent double attentat meurtrier d'Abuja, a mis en garde vendredi 15 octobre contre une nouvelle attaque dans la capitale fédérale. Il a ainsi adressé un courriel aux médias intitulé "Attaque à la bombe imminente à Abuja" dans lequel il affirme qu'il préviendra trente minutes avant l'heure prévue de l'attaque, "afin d'éviter des pertes civiles".
Le 1er octobre, pendant la cérémonie officielle marquant le cinquantenaire de l'indépendance du Nigeria, à laquelle assistaient des dizaines de milliers d'habitants, le MEND avait diffusé une alerte à la bombe une heure environ avant un double attentat à la voiture piégée qui a fait 12 morts et des dizaines de blessés.
"CHASSE AUX SORCIÈRES"
"Nous avons décidé de mener une autre attaque à Abuja sans changer notre mode opératoire, afin de prouver l'innocence des suspects" arrêtés depuis cette attaque, affirme le MEND dans son courriel. Le groupe accuse le gouvernement nigérian de s'être lancé dans une "chasse aux sorcières" après le double attentat et d'avoir utilisé l'attaque comme prétexte pour "accuser à tort et harceler ses opposants". Le Nigeria est en pleine campagne à l'approche d'élections générales prévues début 2011. "Le gouvernement de Goodluck Jonathan a répondu en arrêtant des innocents sur la base de fausses accusations les reliant à l'attaque", dénonce-t-il.
Henry Okah, ancien leader du mouvement, a été arrêté en Afrique du Sud le 2 octobre et inculpé pour "terrorisme". Il est acccusé par le parquet sud-africain d'avoir "joué un rôle majeur" dans le double attentat. Il clame son innoncence et a assuré vendredi devant un tribunal de Johannesburg ne pas connaître les neuf personnes arrêtées au Nigeria pour ces attaques. Le président Jonathan avait toutefois affirmé quelques jours après l'attaque du 1er octobre qu'elle n'était pas le fruit du MEND mais de "terroristes" en dehors du pays. Dans son courriel, le MEND "réaffirme clairement être responsable" de cette attaque tout en "regrettant les pertes en vies humaines qui auraient pu être évitées".
Le 1er octobre, pendant la cérémonie officielle marquant le cinquantenaire de l'indépendance du Nigeria, à laquelle assistaient des dizaines de milliers d'habitants, le MEND avait diffusé une alerte à la bombe une heure environ avant un double attentat à la voiture piégée qui a fait 12 morts et des dizaines de blessés.
"CHASSE AUX SORCIÈRES"
"Nous avons décidé de mener une autre attaque à Abuja sans changer notre mode opératoire, afin de prouver l'innocence des suspects" arrêtés depuis cette attaque, affirme le MEND dans son courriel. Le groupe accuse le gouvernement nigérian de s'être lancé dans une "chasse aux sorcières" après le double attentat et d'avoir utilisé l'attaque comme prétexte pour "accuser à tort et harceler ses opposants". Le Nigeria est en pleine campagne à l'approche d'élections générales prévues début 2011. "Le gouvernement de Goodluck Jonathan a répondu en arrêtant des innocents sur la base de fausses accusations les reliant à l'attaque", dénonce-t-il.
Henry Okah, ancien leader du mouvement, a été arrêté en Afrique du Sud le 2 octobre et inculpé pour "terrorisme". Il est acccusé par le parquet sud-africain d'avoir "joué un rôle majeur" dans le double attentat. Il clame son innoncence et a assuré vendredi devant un tribunal de Johannesburg ne pas connaître les neuf personnes arrêtées au Nigeria pour ces attaques. Le président Jonathan avait toutefois affirmé quelques jours après l'attaque du 1er octobre qu'elle n'était pas le fruit du MEND mais de "terroristes" en dehors du pays. Dans son courriel, le MEND "réaffirme clairement être responsable" de cette attaque tout en "regrettant les pertes en vies humaines qui auraient pu être évitées".
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