L’ALGÉRIE N’A PAS ASSISTÉ À LA RÉUNION DU G8 À BAMAKO
Les raisons d’un refus
16 Octobre 2010
L’Algérie a refusé clairement de répondre favorablement à la rencontre qui a eu lieu mercredi dernier dans la capitale malienne, ayant réuni les membres du G8 dans le cadre de la lutte antiterroriste. «L’Algérie se considère comme non concernée par cette rencontre du fait qu’elle reste sur sa position et décline toute ingérence étrangère dans la région», nous ont confié des sources très bien informées et qui ajoutent: «La trahison de certains pays du Sahel n’est plus à prouver et on devine les intentions de chacun et qui n’ont agi que pour un objectif, celui de l’intérêt personnel afin de préserver leurs postes au pouvoir.»
Pour les services de sécurité algériens, cette rencontre intervient à un moment bien particulier relativement au problème du Sahara occidental, et la participation du Maroc en ce moment précis, renseigne à plus d’un titre, sur les véritables intentions qui se cachent derrière un soi-disant congrès pour la lutte antiterroriste. Ce qui est sûr pour nos sources, cela va davantage compliquer les donnes dans la région du Sahel et va, à ne pas en douter, encourager ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique à développer une stratégie de recrutement car pour nos sources, le pire est à craindre et on va droit vers une «afghanisation» de la zone.
De plus, ont souligné les mêmes sources, la complaisance de la Mauritanie et du Mali dans ce qui se passe, relève de l’intérêt de ces deux pays à oeuvrer dans le but de faire avorter la reddition de Mokhtar Ben Mokhtar, du fait qu’il a été un soutien pour eux. Mais nos sources, pour des raisons sécuritaires, refusent d’en livrer les détails.
Nos frontières au niveau de l’extrême sud ne vont pas être épargnées, car l’on connaît parfaitement les conséquences «gravissimes» d’une telle ingérence. C’est dire que l’Algérie se retrouve encore une fois seule contre tous. Dans tout ça, c’est la vie des otages enlevés à la mi-septembre qui est remise en cause et les éléments du puzzle commencent à démontrer clairement que cet enlèvement a fait l’objet de calculs afin d’entraîner le Niger.
Il va sans dire que, selon toujours nos sources, l’Algérie ne va pas attendre que la situation empire à ses frontières. L’on parle d’ores et déjà d’un processus de sensibilisation devant permettre d’éviter et de prévenir toute tentative subversive d’Al Qaîda sur le sol algérien. Un dispositif sécuritaire des plus importants a été dressé au niveau des zones les plus sensibles sur toute la bande frontalière notamment.
Les mêmes sources ont tenu à préciser que la réunion du G8 à Bamako à laquelle participeront: Etats-Unis, Russie, Japon, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie, l’Allemagne, Union européenne, Suisse, Espagne et Australie, en plus du Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Nigeria, n’égalera en rien les travaux initiés par l’Algérie à Tamanrasset et Alger.
Alger avait développé les mécanismes d’une stratégie basée sur le renseignement devant permettre d’intervenir efficacement sur le plan militaire. Cependant, le principe du renseignement fait peur à certains qui ont carrément préféré livrer leurs pays et peuple aux puissances étrangères.
Ikram GHIOUA
L'Expression
Les raisons d’un refus
16 Octobre 2010
L’Algérie a refusé clairement de répondre favorablement à la rencontre qui a eu lieu mercredi dernier dans la capitale malienne, ayant réuni les membres du G8 dans le cadre de la lutte antiterroriste. «L’Algérie se considère comme non concernée par cette rencontre du fait qu’elle reste sur sa position et décline toute ingérence étrangère dans la région», nous ont confié des sources très bien informées et qui ajoutent: «La trahison de certains pays du Sahel n’est plus à prouver et on devine les intentions de chacun et qui n’ont agi que pour un objectif, celui de l’intérêt personnel afin de préserver leurs postes au pouvoir.»
Pour les services de sécurité algériens, cette rencontre intervient à un moment bien particulier relativement au problème du Sahara occidental, et la participation du Maroc en ce moment précis, renseigne à plus d’un titre, sur les véritables intentions qui se cachent derrière un soi-disant congrès pour la lutte antiterroriste. Ce qui est sûr pour nos sources, cela va davantage compliquer les donnes dans la région du Sahel et va, à ne pas en douter, encourager ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique à développer une stratégie de recrutement car pour nos sources, le pire est à craindre et on va droit vers une «afghanisation» de la zone.
De plus, ont souligné les mêmes sources, la complaisance de la Mauritanie et du Mali dans ce qui se passe, relève de l’intérêt de ces deux pays à oeuvrer dans le but de faire avorter la reddition de Mokhtar Ben Mokhtar, du fait qu’il a été un soutien pour eux. Mais nos sources, pour des raisons sécuritaires, refusent d’en livrer les détails.
Nos frontières au niveau de l’extrême sud ne vont pas être épargnées, car l’on connaît parfaitement les conséquences «gravissimes» d’une telle ingérence. C’est dire que l’Algérie se retrouve encore une fois seule contre tous. Dans tout ça, c’est la vie des otages enlevés à la mi-septembre qui est remise en cause et les éléments du puzzle commencent à démontrer clairement que cet enlèvement a fait l’objet de calculs afin d’entraîner le Niger.
Il va sans dire que, selon toujours nos sources, l’Algérie ne va pas attendre que la situation empire à ses frontières. L’on parle d’ores et déjà d’un processus de sensibilisation devant permettre d’éviter et de prévenir toute tentative subversive d’Al Qaîda sur le sol algérien. Un dispositif sécuritaire des plus importants a été dressé au niveau des zones les plus sensibles sur toute la bande frontalière notamment.
Les mêmes sources ont tenu à préciser que la réunion du G8 à Bamako à laquelle participeront: Etats-Unis, Russie, Japon, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie, l’Allemagne, Union européenne, Suisse, Espagne et Australie, en plus du Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Nigeria, n’égalera en rien les travaux initiés par l’Algérie à Tamanrasset et Alger.
Alger avait développé les mécanismes d’une stratégie basée sur le renseignement devant permettre d’intervenir efficacement sur le plan militaire. Cependant, le principe du renseignement fait peur à certains qui ont carrément préféré livrer leurs pays et peuple aux puissances étrangères.
Ikram GHIOUA
L'Expression
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