Lors de sa comparution, le prévenu D. Abdelkader, 53 ans, reconnaît avoir entretenu maintes relations avec la victime.
Cependant, il nie catégoriquement toute responsabilité quant à avoir affecté sa virginité au préalable. La fameuse affaire du viol d’une jeune femme de 28 ans, commis par ledit taleb dans le cadre de ses pratiques charlatanesques, a été jugée mercredi passé par le tribunal criminel, siégeant près la cour de Mostaganem, en sa troisième session ordinaire de l’année courante. “Vous avez déclaré avoir agi en vertu du pouvoir des djinns et des démons pour endormir la victime, avant de passer à l’acte ?”, demande le président du tribunal. “Oui !”, répond le quinquagénaire. “Et d’où as-tu acquis ce don de pouvoir dompter et assujettir les djinns ?”, poursuit le président. “Du Maroc !”, répond-il. Tout au long des débats, le taleb manifestera de grandes difficultés à répondre aux questions du président. Lors de son réquisitoire, l’avocat général argumentera amplement la gravité des faits et des agissements de l’accusé, d’autant plus qu’“il affirme lui-même, qu’il se déplaçait partout à travers le territoire national pour leurrer des victimes innocentes, crédules quant à ses dons curatifs”, avant de réclamer la peine de dix années de réclusion criminelle. L’avocate de la défense mettra en exergue la responsabilité de la victime qui malgré ses qualités de femme adulte, cultivée et instruite, “continue à croire, en 2010, aux djinns, aux démons et à la pratique charlatanesque”, en sollicitant le service d’un taleb qu’elle “a reçu au domicile parental sans que le moindre membre de la famille ne s’y oppose”. Et puis, “pourquoi n’a-t-elle pas réagi aussitôt le méfait subi, et pourquoi avoir attendu une si longue période de trois mois durant, avant de déposer plainte ?”, s’interrogera l’avocate qui demande l’acquittement du prévenu. à l’issue des délibérations, le taleb sera condamné à la peine de cinq années de réclusion criminelle.
Par : M. O. T. (Liberté).
Cependant, il nie catégoriquement toute responsabilité quant à avoir affecté sa virginité au préalable. La fameuse affaire du viol d’une jeune femme de 28 ans, commis par ledit taleb dans le cadre de ses pratiques charlatanesques, a été jugée mercredi passé par le tribunal criminel, siégeant près la cour de Mostaganem, en sa troisième session ordinaire de l’année courante. “Vous avez déclaré avoir agi en vertu du pouvoir des djinns et des démons pour endormir la victime, avant de passer à l’acte ?”, demande le président du tribunal. “Oui !”, répond le quinquagénaire. “Et d’où as-tu acquis ce don de pouvoir dompter et assujettir les djinns ?”, poursuit le président. “Du Maroc !”, répond-il. Tout au long des débats, le taleb manifestera de grandes difficultés à répondre aux questions du président. Lors de son réquisitoire, l’avocat général argumentera amplement la gravité des faits et des agissements de l’accusé, d’autant plus qu’“il affirme lui-même, qu’il se déplaçait partout à travers le territoire national pour leurrer des victimes innocentes, crédules quant à ses dons curatifs”, avant de réclamer la peine de dix années de réclusion criminelle. L’avocate de la défense mettra en exergue la responsabilité de la victime qui malgré ses qualités de femme adulte, cultivée et instruite, “continue à croire, en 2010, aux djinns, aux démons et à la pratique charlatanesque”, en sollicitant le service d’un taleb qu’elle “a reçu au domicile parental sans que le moindre membre de la famille ne s’y oppose”. Et puis, “pourquoi n’a-t-elle pas réagi aussitôt le méfait subi, et pourquoi avoir attendu une si longue période de trois mois durant, avant de déposer plainte ?”, s’interrogera l’avocate qui demande l’acquittement du prévenu. à l’issue des délibérations, le taleb sera condamné à la peine de cinq années de réclusion criminelle.
Par : M. O. T. (Liberté).
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