Les populations de Batna et de Biskra ont enfin revu leur…train. Le trajet Biskra-Batna-Constantine par autorail est désormais chose possible.
Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a donné le vendredi le 15 octobre le coup d’envoi de la mise en exploitation de cette ligne.
Cette ligne ferroviaire, inexploitée depuis plus de 10 ans pour des raisons «techniques», est mise en service après la réhabilitation de la voie entre El Gourzi et Biskra, la rénovation de trois tunnels dans la région de Maâfa (Biskra) et la modernisation de trois gares, en l’occurrence celles de Biskra, de Loutaya et d’El Kantara.
Grâce à cette rénovation, l’autorail qui peut atteindre une vitesse de 120 km/heure, ralliera quotidiennement les villes de Biskra et de Constantine, sur une distance de 480 km en aller-retour.
Il transite, avant de rejoindre la ville des ponts géants, par plus de 10 gares ferroviaires parmi lesquelles celles de Loutaya et El Kantara (Biskra), Aïn Touta, Batna et Djerma (Batna), d’Ouled Zouai et Ain M’lila (Oum El Bouaghi) et d’El Gourzi, Ouled Rahmoune et El Khroub (Constantine).
C’est donc un grand soulagement pour les populations de ces bourgs qui soufraient dans le temps du manque de transport surtout durant l’hiver où cette région est connue pour ses difficultés dans circulation routière.
Par ailleurs, le ministre des Transports a annoncé l’achèvement d’une étude relative à la mise en exploitation d’une ligne Batna-Khenchela, faisant du coup de la capitale des Aurès une "gare carrefour" d’autant, a-t-il ajouté, que ce vendredi à 5 h 40, un autorail s’est ébranlé, au titre d’une nouvelle desserte ferroviaire, de Batna en direction de Bordj Bou Arreridj, via M’sila.
Une ligne, a encore souligné M. Tou, qui permettra d’assurer une correspondance à destination d’Alger, le tout dans le cadre des efforts actuellement entrepris pour réhabiliter et redonner droit de cité, à travers l’ensemble du pays, aux déplacements des voyageurs par rail.
Programme national de développement du transport par chemin de fer à l’horizon 2014
Exposant récemment le programme national de développement du transport par chemin de fer à l’horizon 2014, le ministre des Transports, Amar Tou, a fait part de l’exploitation de dessertes ferroviaires aux quatre coins de l’Algérie, dont une voie double, au Nord du pays, entre El Kala (El Tarf) et Maghnia (Tlemcen), une ligne des hauts plateaux entre Tébessa et Sidi Bel-Abbès et une autre faisant la jonction entre les villes d’Oran et de Bechar, via Sidi Bel-Abbès.
S’ajouteront à cela, selon le ministre, les lignes Djebel Onk (Tébessa)-El Oued-Touggourt, Batna-Biskra-Touggourt-Hassi Messaoud, Boumedfaâ-Sud de Médéa, Kasr El Boukhari-Boughzoul-Ain Oussera-Hassi Bahbah-Djelfa-Laghouat-El Ménéa-Ouargla-Hassi Messaoud, Ghardaïa-El Ménéa-Timimoun-Adrar-Bechar et, enfin, El Ménéa-In Salah.
Selon Amar Tou, la situation du rail en Algerie, entre 1962 et 1998, a été marquée par la dégradation avancée de 1.100 km de voies ferrées en raison, a-t-il estimé, du surcroît d’intérêt accordé au réseau routier au détriment du rail qui nécessite pourtant, selon lui, une rénovation tous les 20 ou 25 ans.
Pour faire face à cette situation, une stratégie a été adoptée par le département des transports visant à réhabiliter des tronçons abandonnés, en l’occurrence les segments Guelma-Bouchegouf-Souk Ahras, Aïn Beïda-Khenchela, Biskra-El Oued, Bouira-Sour El Ghozlane, Oued Aïssi, Tamda-Azazga, Chlef-Tenès, Relizane-Mostaganem, Ouled Mimoune-Sebdou, Skikda-Tamalous-Collo et Mohammadia-Mascara.
La réhabilitation du rail sur tout le territoire national, la mise en circulation d’autorails modernes, confortables et sûrs, l’effort d’électrification des lignes de chemin de fer "traduisent la volonté de l’Etat d’assurer un équilibre régional et de désenclaver toutes les zones du pays", a indiqué le ministre des Transports.
Rabah Beldjenna
El Watan
Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a donné le vendredi le 15 octobre le coup d’envoi de la mise en exploitation de cette ligne.
Cette ligne ferroviaire, inexploitée depuis plus de 10 ans pour des raisons «techniques», est mise en service après la réhabilitation de la voie entre El Gourzi et Biskra, la rénovation de trois tunnels dans la région de Maâfa (Biskra) et la modernisation de trois gares, en l’occurrence celles de Biskra, de Loutaya et d’El Kantara.
Grâce à cette rénovation, l’autorail qui peut atteindre une vitesse de 120 km/heure, ralliera quotidiennement les villes de Biskra et de Constantine, sur une distance de 480 km en aller-retour.
Il transite, avant de rejoindre la ville des ponts géants, par plus de 10 gares ferroviaires parmi lesquelles celles de Loutaya et El Kantara (Biskra), Aïn Touta, Batna et Djerma (Batna), d’Ouled Zouai et Ain M’lila (Oum El Bouaghi) et d’El Gourzi, Ouled Rahmoune et El Khroub (Constantine).
C’est donc un grand soulagement pour les populations de ces bourgs qui soufraient dans le temps du manque de transport surtout durant l’hiver où cette région est connue pour ses difficultés dans circulation routière.
Par ailleurs, le ministre des Transports a annoncé l’achèvement d’une étude relative à la mise en exploitation d’une ligne Batna-Khenchela, faisant du coup de la capitale des Aurès une "gare carrefour" d’autant, a-t-il ajouté, que ce vendredi à 5 h 40, un autorail s’est ébranlé, au titre d’une nouvelle desserte ferroviaire, de Batna en direction de Bordj Bou Arreridj, via M’sila.
Une ligne, a encore souligné M. Tou, qui permettra d’assurer une correspondance à destination d’Alger, le tout dans le cadre des efforts actuellement entrepris pour réhabiliter et redonner droit de cité, à travers l’ensemble du pays, aux déplacements des voyageurs par rail.
Programme national de développement du transport par chemin de fer à l’horizon 2014
Exposant récemment le programme national de développement du transport par chemin de fer à l’horizon 2014, le ministre des Transports, Amar Tou, a fait part de l’exploitation de dessertes ferroviaires aux quatre coins de l’Algérie, dont une voie double, au Nord du pays, entre El Kala (El Tarf) et Maghnia (Tlemcen), une ligne des hauts plateaux entre Tébessa et Sidi Bel-Abbès et une autre faisant la jonction entre les villes d’Oran et de Bechar, via Sidi Bel-Abbès.
S’ajouteront à cela, selon le ministre, les lignes Djebel Onk (Tébessa)-El Oued-Touggourt, Batna-Biskra-Touggourt-Hassi Messaoud, Boumedfaâ-Sud de Médéa, Kasr El Boukhari-Boughzoul-Ain Oussera-Hassi Bahbah-Djelfa-Laghouat-El Ménéa-Ouargla-Hassi Messaoud, Ghardaïa-El Ménéa-Timimoun-Adrar-Bechar et, enfin, El Ménéa-In Salah.
Selon Amar Tou, la situation du rail en Algerie, entre 1962 et 1998, a été marquée par la dégradation avancée de 1.100 km de voies ferrées en raison, a-t-il estimé, du surcroît d’intérêt accordé au réseau routier au détriment du rail qui nécessite pourtant, selon lui, une rénovation tous les 20 ou 25 ans.
Pour faire face à cette situation, une stratégie a été adoptée par le département des transports visant à réhabiliter des tronçons abandonnés, en l’occurrence les segments Guelma-Bouchegouf-Souk Ahras, Aïn Beïda-Khenchela, Biskra-El Oued, Bouira-Sour El Ghozlane, Oued Aïssi, Tamda-Azazga, Chlef-Tenès, Relizane-Mostaganem, Ouled Mimoune-Sebdou, Skikda-Tamalous-Collo et Mohammadia-Mascara.
La réhabilitation du rail sur tout le territoire national, la mise en circulation d’autorails modernes, confortables et sûrs, l’effort d’électrification des lignes de chemin de fer "traduisent la volonté de l’Etat d’assurer un équilibre régional et de désenclaver toutes les zones du pays", a indiqué le ministre des Transports.
Rabah Beldjenna
El Watan
Commentaire