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«L’ONU doit assumer ses responsabilités devant les agissements de l’occupant marocain»

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  • «L’ONU doit assumer ses responsabilités devant les agissements de l’occupant marocain»

    De notre envoyé spécial à Mijek (territoires libérés au Sahara Occidental)
    Lyes Menacer

    La délégation représentant différentes organisations de défense des droits de l’Homme dans les territoires occupés et quelques villes du sud du Maroc ont lancé, à partir de Mijek (territoires libérés), un nouvel appel de détresse à la communauté internationale pour que cessent les violations qui sont perpétrées par les autorités de Rabat contre le peuple sahraoui. Les treize militants sahraouis ont tenté d’attirer l’attention sur les enlèvements quotidiens dont sont victimes leurs concitoyens vivant dans les villes occupées comme Al Ayoun et Dakhla. «Quarante détenus politiques sahraouis sont en attente de jugement dans les prisons marocaines de Al Ayoune, Lakhal, Tizlit, Aït Melloul, Marrakech, Benslimane, Tamoudant et la prison centrale de Kenitra», a déclaré Ould Cheikh Mahdjoub qui a été enlevé, torturé et emprisonné pendant dix ans par l’occupant marocain, lors d’un point de presse organisé à Mijek. Selon son compatriote Larbi Messaoud, les Nations unies, représentées par la Minurso dans la région, doivent assumer l’entière responsabilité concernant toutes les violations auxquelles s’adonnent les services spéciaux marocains, aussi bien dans les territoires occupés qu’au Maroc. L’ONU est en fait appelée à presser le régime colonialiste marocain qui s’apprête à condamner une dizaine de militants Sahraouis des droits de l’Homme à des peines lourdes d’emprisonnement allant jusqu’à vingt ans de prison ferme. M. Messaoud a affirmé que quinze jeunes sahraouis ont été récemment enlevés par les forces de sécurité marocaines et que leur sort demeure inconnu jusqu’à maintenant, ajoutant que d’autre civils sahraouis croupissent depuis des années dans les geôles marocaines de Kalaa Magouna et Derboun Cherif. N’guia Bent El Houassi, jeune militante pleine de détermination, a fait part des dépassements marocains qui n’épargnent ni femmes, ni vieux et enfants. Elle a tenu à dénoncer le harcèlement moral et les atteintes aux droits de l’Homme auxquels sont confrontés les citoyens sahraouis qui ne peuvent pas aller étudier sans être interpellés dans la rue ou tabassés par les services du Makhzen. «On ne peut même se faire soigner dans les hôpitaux marocains des villes sahraouies occupées», a-t-elle souligné. Pour M. Mahdjoub, la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés est plus qu’une nécessité, c’est une urgence pour montrer au monde entier les pratiques sauvages et inhumaines des services de sécurité marocains, connus aussi pour leur acharnement contre les opposants marocains au régime monarchique dans le royaume chérifien. Il faut noter que, parmi les treize militants de droits de l’Homme ayant fait le déplacement à Mijek, figuraient d’anciens prisonniers politiques qui ont pu être libérés grâce à la mobilisation de différentes organisations internationales non gouvernementales pour la défense des droits de l’Homme comme Human Rights Watch, entre autres. M. Messaoud s’est d’ailleurs félicité du travail remarquable qui a été effectué par ces organisations pour dénoncer l’occupant marocain, accusé d’entraver le processus de négociations avec le Sahara occidental. La délégation, qui a participé à Mijek aux festivités du 35e anniversaire de la proclamation de l’Unité nationale sahraouie est la dixième. «Nous sommes présents ici à Mijek pour réaffirmer notre principe à l’autodétermination du peuple sahraoui qui demeure uni aussi bien dans les territoires occupés que libérés», a conclu Larbi Messaoud.

  • #2
    M. Messaoud a affirmé que quinze jeunes sahraouis ont été récemment enlevés par les forces de sécurité marocaines et que leur sort demeure inconnu jusqu’à maintenant, ajoutant que d’autre civils sahraouis croupissent depuis des années dans les geôles marocaines de Kalaa Magouna et Derboun Cherif.
    ça s'appelle Derb moulay Chrif en plus c'est un ancien centre de détention à Casa, ça fait des années qu'il est fermé

    vous avez le gaz et le pétrole mais la matière grise vous fait défaut... heureusement

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    • #3
      ça s'appelle Derb moulay Chrif en plus c'est un ancien centre de détention à Casa, ça fait des années qu'il est fermé

      vous avez le gaz et le pétrole mais la matière grise vous fait défaut... heureusementSparviero


      au Maroc ,vous n'avez ni matière grise ni pétrole et gaz

      Commentaire

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