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MILWAUKEE -- De nombreuses personnes souffrant de dépression qui n'ont pas été guéries par un premier médicament ont pu se défaire de leurs idées noires grâce à un deuxième traitement, selon la plus vaste étude jamais réalisée sur les traitements relatifs à la dépression, publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine.
Selon ses résultats, près d'un tiers des personnes qui rajoutent un médicament antidépresseur à leur traitement ou qui changent de traitement, guérissent. Comparé aux précédents, ces nouveaux résultats signifient qu'avec un traitement approprié, près de la moitié des personnes souffrant de formes sévères et prolongées de dépression, peuvent s'en sortir, et pas seulement améliorer les symptômes.
"Le but était de trouver un traitement qui permette aux gens d'aller bien, pas seulement mieux", a déclaré le Dr Thomas Insel, directeur de l'Institut national de santé mentale. "Nous disposons de traitements efficaces et sans danger".
L'Institut national a financé l'étude à hauteur de 29 millions d'euros. Cette dernière prend en compte des centaines de personnes vivant aux Etats-Unis, et a été reconnue comme un essai mondial pour des médicaments qui n'avaient pas fait jusque-là l'objet d'essais suffisants.
Son but n'était pas de comparer les différents antidépresseurs, et elle n'a pas vraiment constaté de différences entre les cinq médicaments testés: Celexa, Zoloft, Effexor, Buspar et Wellbutrin. Tous ont montré une efficacité comparable, et une inocuité relative. Le message clair, ont souligné les médecins, est qu'un traitement de six à douze semaines est nécessaire. Et que lorsqu'un médicament ne marche pas, il faut en changer.
L'étude fédérale a d'abord testé 3.000 personnes ayant reçu du Celexa, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine. Le tiers d'entre elles seulement a guéri, bien qu'elles aient pris une dose supérieure à la dose habituelle, ont rapporté les médecins plusieurs mois après. La nouvelle recherche a donc franchi une étape: 727 personnes chez lesquelles ce premier traitement avait échoué ont été choisies. Elles ont reçu au hasard un autre antidépresseur, notamment du Zoloft, ou du Wellbutrin, autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine; ou de l'Effexor en association avec un des précédents. Près d'un quart d'entre eux étaient indemnes de symptômes au bout de 14 semaines.
Quelque 565 autres patients eux aussi en échec, ont été choisis pour recevoir deux antidépresseurs en association: au bout de 14 semaines, un tiers d'entre eux environ ne présentaient plus de symptômes. Ceux qui prenaient du Wellbutrin présentaient un peu moins d'effets secondaire que ceux sous Buspar.
Aux Etats-Unis, environ 15 millions de personnes chaque année, souffrent de dépression, première cause de handicap chez les personnes âgées de 15 à 44 ans.
Selon ses résultats, près d'un tiers des personnes qui rajoutent un médicament antidépresseur à leur traitement ou qui changent de traitement, guérissent. Comparé aux précédents, ces nouveaux résultats signifient qu'avec un traitement approprié, près de la moitié des personnes souffrant de formes sévères et prolongées de dépression, peuvent s'en sortir, et pas seulement améliorer les symptômes.
"Le but était de trouver un traitement qui permette aux gens d'aller bien, pas seulement mieux", a déclaré le Dr Thomas Insel, directeur de l'Institut national de santé mentale. "Nous disposons de traitements efficaces et sans danger".
L'Institut national a financé l'étude à hauteur de 29 millions d'euros. Cette dernière prend en compte des centaines de personnes vivant aux Etats-Unis, et a été reconnue comme un essai mondial pour des médicaments qui n'avaient pas fait jusque-là l'objet d'essais suffisants.
Son but n'était pas de comparer les différents antidépresseurs, et elle n'a pas vraiment constaté de différences entre les cinq médicaments testés: Celexa, Zoloft, Effexor, Buspar et Wellbutrin. Tous ont montré une efficacité comparable, et une inocuité relative. Le message clair, ont souligné les médecins, est qu'un traitement de six à douze semaines est nécessaire. Et que lorsqu'un médicament ne marche pas, il faut en changer.
L'étude fédérale a d'abord testé 3.000 personnes ayant reçu du Celexa, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine. Le tiers d'entre elles seulement a guéri, bien qu'elles aient pris une dose supérieure à la dose habituelle, ont rapporté les médecins plusieurs mois après. La nouvelle recherche a donc franchi une étape: 727 personnes chez lesquelles ce premier traitement avait échoué ont été choisies. Elles ont reçu au hasard un autre antidépresseur, notamment du Zoloft, ou du Wellbutrin, autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine; ou de l'Effexor en association avec un des précédents. Près d'un quart d'entre eux étaient indemnes de symptômes au bout de 14 semaines.
Quelque 565 autres patients eux aussi en échec, ont été choisis pour recevoir deux antidépresseurs en association: au bout de 14 semaines, un tiers d'entre eux environ ne présentaient plus de symptômes. Ceux qui prenaient du Wellbutrin présentaient un peu moins d'effets secondaire que ceux sous Buspar.
Aux Etats-Unis, environ 15 millions de personnes chaque année, souffrent de dépression, première cause de handicap chez les personnes âgées de 15 à 44 ans.