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Agrumes: 600.000 tonnes prévues à l’exportation

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  • Agrumes: 600.000 tonnes prévues à l’exportation

    Agrumes: 600.000 tonnes prévues à l’exportation· Volume promis à la hausse si le climat s’annonce favorable

    · Les petits fruits en tête avec plus de 350.000 tonnes


    La campagne d’exportation d’agrumes s’annonce cette année précoce par rapport à la saison écoulée. Déjà, près de 10.000 tonnes de clémentine ont été expédiées la semaine dernière sur les marchés européens. Et l’interprofession table sur un volume export global de 600.000 tonnes contre 490.000 réalisées la saison passée, soit une hausse de 23%. Augmentation qu’explique la profession par le profil du calibrage et de la qualité des fruits qui sont irréprochables. «Ils résultent de la conjugaison de conditions climatiques favorables qui ont marqué la période de formation et de développement des récoltes», précise Ahmed Darrab, secrétaire général de l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc (Aspam). A l’origine, une bonne pluviométrie qui a permis la reconstitution des réserves des barrages et le renflouement de la nappe phréatique. Du coup, même la canicule du mois d’août dernier n’a pas eu d’impact sur la production. Seulement, le temps pluvieux qui sévit en début de variété de la clémentine risque d’altérer la qualité de ce fruit particulièrement fragile. «Aussi, la profession est-elle en passe de mener une campagne de sensibilisation sur les risques liés à la cueillette», signale Darrab. Eviter la cueillette par temps pluvieux, le traitement contre la pourriture brune et mise en frigo des fruits. Précautions élémentaires mais tombées en désuétude avec les sécheresses récurrentes sinon les pluies tardives que connaissait le pays par le passé.
    Selon le secrétaire général de l’Aspam, les prévisions d’exportation peuvent ainsi évoluer à la hausse comme à la baisse. Tout dépendra de l’évolution des conditions climatiques mais aussi de la conjoncture des marchés extérieurs qui restent encore marqués par les effets de la crise économique internationale. Sans oublier la configuration de l’offre chez la concurrence dont l’interprofession n’est pas encore au fait des données précises. Sur ce chapitre, il faut attendre les résultats de la réunion du Comité de liaison de l’agrumiculture méditerranéenne qui aura lieu les 27 et 28 octobre courant en Turquie. Pour le moment, les premières estimations arrêtées pour les variétés précoces notamment les petits fruits font état d’un volume global de l’ordre de 351.000 tonnes.
    Sur ces quantités, la clémentine représente plus des deux tiers : 225.000 tonnes. Volume en augmentation de 20.000 tonnes en comparaison avec la campagne précédente. La variété Nour vient en seconde position avec un volume export de 76.000 tonnes contre 83.000 réalisées en 2009/2010. Elle est suivie par Nadorcott dont il est prévu d’en exporter 34.000 tonnes au lieu de 23.000, la campagne passée. A noter que cette variété, autrefois détenue par l’Office de commercialisation et d’exportation, appartient désormais à l’ensemble des producteurs. D’où le développement soutenu de ses exportations. A l’opposé, la variété Ortanique ne cesse de régresser d’année en année. Pour cette campagne, ses expéditions ne doivent pas dépasser 10.000 tonnes.
    S’agissant des oranges, les prévisions initiales portent sur un volume global de 242.000 tonnes. Il se décline en variétés précoces, de demi-saison et tardives. Au chapitre des premières, il y a les navels dont la part exportable par rapport à la production est en régression continue. Tendance qu’explique surtout la concurrence entre l’export et le marché local. De par leur goût trop sucré, les navels sont prisés par les consommateurs marocains à l’inverse de leurs homologues européens qui préfèrent les oranges acidifiés. De plus, le marché domestique procure au producteur des liquidités immédiates avec des niveaux de prix relativement plus rémunérateurs que l’export. Pourtant, cette année la profession estime que les exportations des navels devraient culminer à 32.000 tonnes au lieu de 21.000 réalisées en 2009/2010. Pour ce qui est des variétés mitoyennes et tardives les prévisions portent sur 22.000 tonnes de Salustiana, 28.000 de sanguines et 160.000 tonnes de Maroc Late. L’année passée, les réalisations de ces variétés ont été respectivement de 20.000, 22.000 et 100.000 tonnes.
    Pour rappel, la production totale d’agrumes est estimée à 1,7 million de tonnes. Autrement dit la part exportable est d’environ 28%. Par groupe de variétés, les oranges représentent 53% de la production, soit 904.000 tonnes. Ce groupe reste dominé par la variété Maroc Late qui accapare 465.000 tonnes. Le reste est constitué des navels (343.000 tonnes), de Salustiana et sanguines (96.000 tonnes) et autres d’agrumes (80.000 tonnes).
    Quant à la production des petits fruits, elle s’élève à 715.000 tonnes représentant ainsi 41,7% de la récolte globale. Ce groupe qui s’érige désormais en fer de lance des exportations agrumicoles est aussi dominé par la variété clémentine qui en représente 66% avec un volume de 538.000 tonnes. La variété Nour vient en 2e position avec 110.000 tonnes. Elle est suivie par la Nuless (73.000 tonnes) et Nadorcott (40.000 tonnes). Le reste est constitué de la Nova, les Mandarines et divers petits fruits.

    Rendements

    Les rendements atteints par le groupe des petits fruits dépassent largement la moyenne constatée pour les agrumes toutes variétés confondues. A titre d’exemple, les nouvelles variétés comme Nadorcott et la Nova ont réalisé des rendements variant entre 25 et 32 tonnes/ha contre une moyenne nationale de 21 tonnes/ha. Mais la clémentine n’est pas en reste. Sa productivité moyenne a atteint 23,3 tonnes/ha. La répartition par région de production fait ressortir l’importance du Souss qui représente près de 40% de la récolte toutes variétés confondues. En volume, la part de cette région s’établit à 671.200 tonnes pour une superficie de 33.400 ha. D’où un rendement sensiblement identique à la moyenne nationale, soit 20,1 tonnes/ha. Il faut dire que le Souss compte une superficie non négligeable de nouvelles plantations qui n’ont pas encore atteint l’âge de pleine production.

    A. G.

  • #2
    Très heureuse les oranges et clémentines d'émigré en europe .

    Commentaire


    • #3
      Très heureuse les oranges et clémentines d'émigré en europe .
      et toi tu le serais encore plus

      Commentaire


      • #4
        eagle19 citation
        et toi tu le serais encore plus




        Moi y a longtemps que mon grand père a a fait comme les oranges et
        clémentines en 1946 .

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