Tweet
Les écueils bureaucratiques pour l’octroi du crédit Rfig, dressés par les institutions bancaires, semblent finalement dissuader les fellahs les plus téméraires. Depuis le lancement de ce prêt sans intérêt en août 2008, seuls 40 fellahs ont bénéficié du crédit Rfig dans notre wilaya, a-t-on appris de sources autorisées.
La quasi-totalité des fellahs n’a pas réussi à surmonter les écueils bureaucratiques pour décrocher ce crédit de campagne d’une année destiné aux agriculteurs et éleveurs, à titre individuel ou organisés en coopératives, groupements, associations ou fédérations, unités de services agricoles, entreposeurs de produits agricoles de large consommation. Le Rfig est un crédit à taux d’intérêt de 0 % pris en charge totalement par le ministère de tutelle dans le cas où le preneur rembourse dans l’échéance d’une année le crédit consommé, passée cette échéance (prorogée de six mois en cas de force majeure), le bénéficiaire perd le droit de payement des intérêts par le ministère de tutelle ainsi que la possibilité de bénéficier d’un autre crédit l’année suivante. Le nouveau produit a élargi son domaine d’application à plusieurs activités et actions consenties dans l’acte agricole. Il s’agit de l’acquisition d’intrants nécessaires à l’activité des exploitations agricoles (semences, plants, engrais, produits phytosanitaires…), acquisition de produits agricoles à entreposer dans le cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation « Syrpalac »… Il en est de même pour le renforcement des capacités des exploitations agricoles, à l’instar de l’amélioration du système d’irrigation (mobilisation et utilisation rationnelles des eaux…), l’acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d’élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles et la construction et l’installation de serres multi-chapelles. Il couvre également l’acquisition d’aliments pour les animaux d’élevage, de moyens d’abreuvement et de produits et médicaments vétérinaires ainsi que le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries. Ce produit bancaire n’a pas connu une forte adhésion à cause des conditions édictées pour en bénéficier. Les banques exigent un dossier qui ne peut être formulé aisément par un agriculteur ou éleveur, de ce fait un grands nombre d’entre eux se sont vu exclus «de facto» de ce nouveau produit. L’acte de propriété de la terre agricole, l’attestation fiscale et parafiscale ainsi que la garantie réelle que doit présenter l’agriculteur, ne peuvent nullement faciliter l’accès de ce dernier au financement par ce nouveau crédit. L’UNPA avait réclamé à maintes reprises des assouplissements des conditions d’octroi de ce crédit aux fellahs mais sans suite. En dépit des efforts consentis par l’Etat pour faciliter l’accès à ce genre de crédit et alléger les procédures d’octroi, le crédit Rfig n’a pas été adopté par la majorité des fellahs à Oran notamment, ceux regroupés dans des exploitations agricoles collectives qui représentent la plus grande superficie de céréaliculture de la wilaya (37.000 ha).
financier
La quasi-totalité des fellahs n’a pas réussi à surmonter les écueils bureaucratiques pour décrocher ce crédit de campagne d’une année destiné aux agriculteurs et éleveurs, à titre individuel ou organisés en coopératives, groupements, associations ou fédérations, unités de services agricoles, entreposeurs de produits agricoles de large consommation. Le Rfig est un crédit à taux d’intérêt de 0 % pris en charge totalement par le ministère de tutelle dans le cas où le preneur rembourse dans l’échéance d’une année le crédit consommé, passée cette échéance (prorogée de six mois en cas de force majeure), le bénéficiaire perd le droit de payement des intérêts par le ministère de tutelle ainsi que la possibilité de bénéficier d’un autre crédit l’année suivante. Le nouveau produit a élargi son domaine d’application à plusieurs activités et actions consenties dans l’acte agricole. Il s’agit de l’acquisition d’intrants nécessaires à l’activité des exploitations agricoles (semences, plants, engrais, produits phytosanitaires…), acquisition de produits agricoles à entreposer dans le cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation « Syrpalac »… Il en est de même pour le renforcement des capacités des exploitations agricoles, à l’instar de l’amélioration du système d’irrigation (mobilisation et utilisation rationnelles des eaux…), l’acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d’élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles et la construction et l’installation de serres multi-chapelles. Il couvre également l’acquisition d’aliments pour les animaux d’élevage, de moyens d’abreuvement et de produits et médicaments vétérinaires ainsi que le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries. Ce produit bancaire n’a pas connu une forte adhésion à cause des conditions édictées pour en bénéficier. Les banques exigent un dossier qui ne peut être formulé aisément par un agriculteur ou éleveur, de ce fait un grands nombre d’entre eux se sont vu exclus «de facto» de ce nouveau produit. L’acte de propriété de la terre agricole, l’attestation fiscale et parafiscale ainsi que la garantie réelle que doit présenter l’agriculteur, ne peuvent nullement faciliter l’accès de ce dernier au financement par ce nouveau crédit. L’UNPA avait réclamé à maintes reprises des assouplissements des conditions d’octroi de ce crédit aux fellahs mais sans suite. En dépit des efforts consentis par l’Etat pour faciliter l’accès à ce genre de crédit et alléger les procédures d’octroi, le crédit Rfig n’a pas été adopté par la majorité des fellahs à Oran notamment, ceux regroupés dans des exploitations agricoles collectives qui représentent la plus grande superficie de céréaliculture de la wilaya (37.000 ha).
financier