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Scènes de guérilla urbaine à Lyon en marge des défilés

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  • Scènes de guérilla urbaine à Lyon en marge des défilés

    La violence est montée d'un cran mardi à Lyon, où des scènes de guérilla urbaine se sont déroulées en marge des manifestations lycéennes puis du défilé syndical contre la réforme des retraites.

    La police a procédé à 75 interpellations, portant à 170 le nombre d'arrestations depuis le début des heurts, jeudi dernier.
    "Un tiers de ces interpellés sont défavorablement connus des services de police pour avoir commis des vols, des dégradations, des 'caillassages'", a dit à la presse le préfet du Rhône, Jacques Gérault.
    Albert Doutre, directeur départemental de la sûreté urbaine, a évoqué un "véritable phénomène de guérilla urbaine".
    Dans le centre-ville, principal théâtre des heurts, des dizaines de commerces ont eu leurs vitrines brisées. Neuf boutiques ont été pillées.
    On dénombrait également au moins six voitures incendiées, une trentaine de véhicules renversés sur le toit, y compris des camions, et six abribus détruits.
    Les services de secours ont dénombré 25 blessés légers dont 14 CRS.
    Les autorités ont parlé de 1.300 casseurs, qui évoluent par petits groupes et de façon très rapide sur plusieurs kilomètres dans les principales artères de la ville.
    "Nous avons déployé aujourd'hui environ 500 hommes sur le terrain", a indiqué Jacques Gérault.
    HÉLICOPTÈRE
    Fait inédit, un véhicule blindé du GIPN a été dépêché sur place. "Les hommes à bord ont rapporté que les attaques étaient plus violentes encore que lors des émeutes de la Villeneuve à Grenoble", a souligné le préfet.
    Mardi soir, une soixantaine de casseurs étaient toujours actifs place Bellecour dans le centre de Lyon et les autorités redoutaient un déchaînement de violence pour mercredi.
    "Les événements vont crescendo depuis jeudi dernier", a dit Albert Doutre. "Mercredi, nous allons encore recevoir des renforts et près de 800 hommes seront déployés sur le terrain".
    Le préfet a confirmé que compte tenu du jeune âge des casseurs, des ordres avaient été donnés pour que les forces de l'ordre agissent avec retenue.
    "C'est très difficile", a reconnu Jacques Gérault. "Même quand les policiers reçoivent des pierres, ils doivent faire très attention à ne pas blesser les jeunes qui sont en face".
    Les jets de bombes lacrymogènes sont donc privilégiés par les forces de l'ordre pour disperser les groupes et 190 grenades ont été lancées dans la seule journée de mardi.
    Parmi les 170 casseurs interpellés depuis jeudi, la moitié sont mineurs issus pour la plupart de banlieues et beaucoup ne sont pas scolarisés. Ils sont présentés en comparution immédiate au juge ou au juge pour enfants.
    Ils se donnent rendez-vous par l'intermédiaire de SMS ou de messages diffusés sur le réseau Facebook, ce qui pose "un problème d'anticipation", a dit le préfet.
    Mardi, un hélicoptère de la gendarmerie a survolé le centre-ville pour localiser les groupes et faire des photos et des films qui serviront ensuite à la justice pour des identifications. Il devrait en être de même mercredi.
    Le préfet a lancé mardi soir un appel aux parents.
    "Leur devoir est de veiller à ce que leurs enfants ne se laissent pas embrigader dans de telles manipulations. Je leur conseille d'assumer leur rôle de parents responsables", a-t-il dit.
    Le sénateur-maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, en déplacement pour une dizaine de jours en Asie, a annoncé qu'il serait de retour dès mercredi matin dans sa ville.

    Edité par Elizabeth Pineau

  • #2
    La police a procédé à 75 interpellations, portant à 170 le nombre d'arrestations depuis le début des heurts, jeudi dernier.
    "Un tiers de ces interpellés sont défavorablement connus des services de police pour avoir commis des vols, des dégradations, des 'caillassages'", a dit à la presse le préfet du Rhône, Jacques Gérault.
    Les 2 tiers donc sont ni connu des services de police , ni ayant aucun passé judiciaire donc des individus lambdas (sans probleme).

    Pourquoi ont-ils agit de cette facon ?

    Il faut donc connaitre les raisons.

    Provocation de la part de la police ? Utilisation d'armes (flashball , grenade lacrymogene) sans raison apparente ? Tout cela peut pousser un individu lambda à l'excitation , l'enervement et donc ca peut mener à des heurts.
    Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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