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Le Maroc veut sauver ses babouches

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  • Le Maroc veut sauver ses babouches

    · Des droits d’importation de 35% et une norme

    · Formation, design et promotion, également au programme


    La babouche marocaine aura son bouclier tarifaire! Un chantier sur lequel planche le secrétariat d’Etat en charge de l’Artisanat. En effet, des artisans avaient commencé à hausser le ton suite à l’importation massive de babouches de fabrication chinoise, écoulées sur le marché local à des prix dérisoires. Ces produits sont généralement fabriqués à partir de matériaux synthétiques et se caractérisent par une durée de vie très limitée.
    Sans oublier les irritations et autres allergies provoquées par ces produits. De plus, la sous-facturation et la sous-déclaration constituent un danger pour un pan important du secteur de l’artisanat marocain. En effet, la fabrication de babouches occupe plus de 17.000 personnes.
    Le poids économique du secteur n’est donc pas très important, mais pour Anis Birou, secrétaire d’Etat, chargé de l’Arisanat, ce n’est pas un indicateur significatif. «Le secteur est plutôt important en termes de rentabilité sociale et culturelle, car le Maroc possède un savoir-faire ancestral dans le domaine de la fabrication de la babouche», explique Anis Birou, secrétait d’Etat en charge de l’Artisanat. Ainsi, pour protéger une activité qui est à la fois historique et représente le gagne-pain de nombreux ménages, les artisans ont appelé à la mise en place de mesures destinées à la protection de cette activité contre la concurrence déloyale et la contrefaçon. Le projet de loi de Finances 2011 leur donne raison. Il s’agit d’abord de l’instauration d’un droit d’importation de 35%.
    Un taux qui s’applique à une large gamme de produits chaussants tels que les bottes, sandales, pantoufles… Le décret accompagnant le projet de budget 2011 prévoit également l’instauration d’une description fixant les caractéristiques de la babouche. L’objectif est de verrouiller le canal des importations et empêcher l’importation de produits sous couvert d’une nomenclature détournée. En fait, le texte fait la distinction entre les différents produits chaussants. Les chaussures de sport sont donc identifiées comme étant conçues en vue de la pratique d’une activité sportive et pouvant être munies de crampons, d’attaches, de barres…
    La norme fixe également des spécifications précises pour chaque type de chaussures selon le sport: patinage, boxe, cyclisme… Quant à la babouche, le décret précise qu’il s’agit plutôt de chaussures de type traditionnel marocain, plates, ne dépassant pas la cheville. Une chaussure dont la partie arrière est pliable et dont le dessus est en matière plastique, caoutchouc, cuir naturel ou reconstitué, ou en matière textile. La semelle extérieure est en cuir naturel ou reconstitué, en caoutchouc ou en plastique. Le plan d’action de la tutelle pour la sauvegarde de la babouche comporte également la formation. Celle-ci s’articule autour de deux axes. Une formation d’apprentissage dispensée par le centre de Fès, inauguré par le Souverain en 2009.
    Ses ateliers sont animés par les meilleurs babouchiers de la région, en charge de la formation des jeunes. Pour être un bon babouchier, deux ans de formation sont nécessaires, dont 20% de théorie et 80% de pratique.
    Quant à la formation continue, elle a pour objectif de sensibiliser les artisans au respect des normes de qualité, d’hygiène, à la compétitivité internationale… Elle porte, entre autres, sur la gestion, la rationalisation de l’utilisation des matières premières, l’hygiène… Le dispositif de protection de la babouche comporte également la promotion. A cet effet, un salon est prévu pour 2011.

    Première certification


    Autre dispositif de protection de la babouche marocaine, qui entrera bientôt en vigueur, la labellisation. «Dans un premier temps, le ministère de l’Artisanat a lancé le processus de certification de la babouche Ziouania de Fès à l’image de la démarche qui a été adoptée pour le tajine Madmoune», déclare Anis Birou, secrétaire d’Etat.
    Le processus d’analyses en laboratoire s’attache à déterminer le niveau d’hygiène et de résistance du produit. Pour le ministre, «il s’agit de protéger la babouche marocaine par la qualité et non pas par les droits de douane».

    Hassan EL ARIF

  • #2
    Sauvons la babouche pointue!
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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    • #3
      on peut tous accepter sauf des babouches contrefaites
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Je l'ai aime bien les babouches moi :P, j'en porte une en ce moment même juste à la maison biensur, mais p-e qu'il faudra profiter qu'il n'ya pas encore de loi anti-babouches dans lieux publics pour aller en balade en centre ville ... de toute façon j'en ai déjà vu là-bàs...

        Bref, c'est une bonne initiative qui protègera la tradition/savoir faire du pays et améliorera la vie des artisants...
        "Le fascisme, c'est ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours !"

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        • #5
          les babouches made in peken Grrrrh

          man3tiha 7ta lkalbi

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          • #6
            Quel est le chiffre d'affaire générait par ces Babouches ?
            Faute de grives , nous mangeons des Merles

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            • #7
              je me suis toujours demandé si les babouches etaitent typiquement marocaines ! ou maghrebines?
              "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

              Commentaire


              • #8
                Autre dispositif de protection de la babouche marocaine, qui entrera bientôt en vigueur, la labellisation. «Dans un premier temps, le ministère de l’Artisanat a lancé le processus de certification de la babouche Ziouania de Fès à l’image de la démarche qui a été adoptée pour le tajine Madmoune», déclare Anis Birou, secrétaire d’Etat.
                Le processus d’analyses en laboratoire s’attache à déterminer le niveau d’hygiène et de résistance du produit. Pour le ministre, «il s’agit de protéger la babouche marocaine par la qualité et non pas par les droits de douane».
                Le Maroc devrait prendre exemple sur la France, L'Espagne ou l'Italie qui protége par des labellisations les produits de leur patrimoine.

                Je pense justement aux babouches, qaftan, habilles traditionnels, mais aussi aux produits alimentaires:

                _ Huile d'olive,
                _ Huile d'argan,
                _ Savon traditionnel,
                _ Savon noir,
                _ Ghassoul, etc...

                Et biensure sans oublier les arts de la table et nos produits traditionels en céramique de Safi, etc...

                Commentaire


                • #9
                  je me suis toujours demandé si les babouches etaitent typiquement marocaines ! ou maghrebines?
                  Je pense que les babouches sont à la base de plusieurs pays arabo-musulmans avec des variantes de style.

                  Aujourd'hui, je pense que c'est un article plus typiquement marocain car on les porte de façon plus fréquente que dans les autres pays.

                  En tout cas la balgha marocaine de Fès est typique de chez nous.

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                  • #10
                    Aujourd'hui, je pense que c'est un article plus typiquement marocain car on les porte de façon plus fréquente que dans les autres pays.
                    En Algérie ca n'existe que dans l'oranie mais peu d'Algérien en porte pour ici en France.

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                    • #11
                      Le Maroc devrait prendre exemple sur la France, L'Espagne ou l'Italie qui protége par des labellisations les produits de leur patrimoine.

                      Je pense justement aux babouches, qaftan, habilles traditionnels, mais aussi aux produits alimentaires:

                      _ Huile d'olive,
                      _ Huile d'argan,
                      _ Savon traditionnel,
                      _ Savon noir,
                      _ Ghassoul, etc...

                      Et biensure sans oublier les arts de la table et nos produits traditionels en céramique de Safi, etc...
                      Ca vient, ça vient. Par exemple :

                      Pour l’année 2010, 10 produits sont concernés par la démarche. Les 4 premiers qui sont au programme sont :
                      - l’IGP Clémentine de Berkane
                      - l’AOP Safran de Taliouine,
                      - l’IGP Dattes Majhoul de Tafilalet
                      - l’IGP «Viande chevreau de l’arganeraie»

                      La publication de la loi n°25-06 et ses textes d’application, relatifs aux signes distinctifs d’origine et de qualité des denrées alimentaires et des produits agricoles et halieutiques, a créé le cadre juridique indispensable.

                      A ce jour et depuis l’entrée en vigueur de la loi, le système marocain de labellisation a permis la reconnaissance de signes distinctifs et de qualité à deux produits. Il s’agit de :
                      - l’IGP argane (Indication géographique protégée)
                      - l’AOP huile d’olive de Tyout Chiadma (Appellation d’origine protégée).
                      - label agricole agneau laiton (croisement entre béliers importés et brebis locales de race Timahdite, Boujaâd, Beni-Guil et D’man)

                      D'autres aspirent à la même chose :
                      l’AOP «Fromage de chèvre de Chefchaouen»
                      l’IGP «Viande agneau Beni Guil»

                      il est également question de labelliser
                      la rose de Kelaât M’gouna,
                      la viande sardi,
                      le miel de l’Atlas,
                      la viande agneau Timahdit
                      les dattes «Aziza».





                      Label agricole
                      Ce label reconnaît au produit «un ensemble de qualités et de caractéristiques spécifiques» conférant un niveau de qualité élevé, «supérieur à celui de produits similaires notamment en raison de ses conditions de production, de fabrication et, le cas échéant, de son origine géographique».

                      Indication géographique protégée (IGP)
                      Ce label identifie «un produit comme étant originaire d'un territoire» et dont la qualité ou la réputation peut être «attribuée essentiellement à cette origine géographique». La production et/ou la transformation et/ou la préparation doivent obligatoirement avoir lieu dans le territoire identifié. De quoi garantir à la communauté concernée que l'investissement reste local.

                      Appellation d'origine protégée (AOP).
                      L'AOP est même plus stricte en la matière puisque l'ensemble du process (production, transformation et préparation) doit avoir lieu dans la zone géographique délimitée. Même le développement n'est pas délocalisable.

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                      • #12
                        je me suis toujours demandé si les babouches etaitent typiquement marocaines ! ou maghrebines?
                        La babouche n'est pas typement marocaine. Tu en trouves dans tous les pays arabo musulmans. En Algérie à Batna je connais un confectionneur de babouche de pére en fils et ceux depuis des générations. Le Marocain est un tres bon commercial du coup plusieurs produits dont il dispose le vend comme étant purement marocain. C'est un coup marketing assez ingénieux. C'est comme le thé à la menthe. En europe on parle de thé à la menthe en le vendant comme spécialité marocaine... alors que les jordaniens sont de plus gros buveur de thé à la menthe.
                        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                        Commentaire


                        • #13
                          les jordaniens sont de plus gros buveur de thé à la menthe.
                          J'ai toujours entendu qu'on était les plus gros buveurs de thé à la menthe du monde. La preuve, on est le plus gros client pour les Chinois pour le thé vert.

                          Le thé a été introduit dans les pays arabes au Maroc par les Anglais qui ont trouvé là un débouché suite aux guerres dans les autres pays qui empêchaient d'écouler leurs productions.

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                          • #14
                            Je t'assure SLOUGI ce sont les jordaniens. Je connais tres bien le Maroc (certains savent pourquoi) et il est vrai qu'on y boit le thé au moins 3 fois par jour. Mais qd je suis allé en Jordanie j'ai découvert un autre monde. Les jordaniens peuvent boire jusqu'à 25 verres de thé par jour. C'est impressionnant. Il y a meme eu un reportage recemment sur France 5 (un gars qui visitent des pays en mongolfiere) et il racontait comment les jordaniens etaient les plus gros buveur de thé.
                            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                            "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                            Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                            Commentaire


                            • #15
                              S'ils en boivent 25 par jour c'est sûr que ça devient difficile à battre. Mais je parle de thé vert et là j'en suis sûr car on est le premier importateur de thé vert chinois.

                              Maintenant, vu comme on le boit au Maroc, il faut faire attention car on le sucre trop et on a un développement des cas de diabète alarmant.

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