Les habitants de Calgary (Alberta) ont élu maire lundi un jeune universitaire, Naheed Nenshi, faisant de leur cité la première grande ville canadienne à être dirigée par un musulman.
Selon les résultats du scrutin annoncés dans la nuit de lundi à mardi, M. Nenshi, 38 ans, professeur de gestion d'organisations sans but lucratif à l'université Mont Royal, a obtenu environ 40% des voix, contre 33% à un vétéran conservateur de la politique municipale et 27% à une journaliste de télévision.
M. Nenshi, qui est musulman ismaélien (l'ismaélisme est un courant minoritaire de l'islam chiite, dont le chef spirituel est l'Aga Khan), a fait une campagne très moderne, utilisant largement des réseaux de socialisation tels que Facebook, Twitter et YouTube.
Bon orateur, souriant largement derrière ses lunettes de professeur, il a dénoncé au cours de sa campagne les dépenses excessives de l'administration précédente, y compris pour la police municipale, et souligné qu'il venait d'une famille d'immigrés qui ont fait leur chemin.
Il a été félicité par un Calgarien d'adoption, le Premier ministre Stephen Harper et par plusieurs ministres de son gouvernement conservateur.
AFP
Selon les résultats du scrutin annoncés dans la nuit de lundi à mardi, M. Nenshi, 38 ans, professeur de gestion d'organisations sans but lucratif à l'université Mont Royal, a obtenu environ 40% des voix, contre 33% à un vétéran conservateur de la politique municipale et 27% à une journaliste de télévision.
M. Nenshi, qui est musulman ismaélien (l'ismaélisme est un courant minoritaire de l'islam chiite, dont le chef spirituel est l'Aga Khan), a fait une campagne très moderne, utilisant largement des réseaux de socialisation tels que Facebook, Twitter et YouTube.
Bon orateur, souriant largement derrière ses lunettes de professeur, il a dénoncé au cours de sa campagne les dépenses excessives de l'administration précédente, y compris pour la police municipale, et souligné qu'il venait d'une famille d'immigrés qui ont fait leur chemin.
Il a été félicité par un Calgarien d'adoption, le Premier ministre Stephen Harper et par plusieurs ministres de son gouvernement conservateur.
AFP
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