Le T. rex a goûté à sa propre chair. C'est la conclusion à laquelle est arrivée une équipe de paléontologues américains, menée par un chercheur de l'université de Yale, après avoir analysé des traces de morsures sur plusieurs fossiles du gigantesque carnivore, qui pouvait peser 10 tonnes et mesurer près de 10 mètres. Leurs travaux ont été publié en ligne vendredi dans la revue Plos One.
La démonstration des paléontologues est très simple. Ils montrent qu'étant donné leur forme et leur largeur, les marques de dents découvertes sur certains os fossilisés ont nécessairement été faites par le seul très grand carnivore vivant au même endroit à la même époque : lui-même ! Les chercheurs expliquent par ailleurs que les endroits où ces traces de dents ont été décelées, notamment les bras ou les pattes, sont incompatibles avec des blessures de combat. L'hypothèse de morsures post-mortem est renforcée par l'absence totale de cicatrisation observable.
Le deuxième dinosaure cannibale
Loin d'éclairer sur le régime alimentaire du tyrannosaure, dont on ne sait toujours pas s'il était un prédateur, un charognard ou un charognard occasionnel, cette nouvelle découverte vient rajouter une couche au mystère qui entoure le géant à la mâchoire d'acier et aux bras raccourcis. Le T. rex chassait-il ses congénères ou bien ne les dévorait-il qu'après un affrontement territorial meurtrier ? A moins qu'il ne s'agisse plus simplement d'un comportement charognard. Le grand nombre de spécimens sur lesquels ces morsures cannibales ont été retrouvées (17) laissent en tout cas penser que ce comportement était relativement courant.
Ces résultats ne sont pas totalement inattendus étant donné que le cannibalisme est aujourd'hui relativement commun dans le règne animal. Il arrive par exemple que le lion dévore la progéniture du mâle dominant qui l'a précédé afin de favoriser sa propre reproduction. Les ours ou les crocodiles peuvent parfois, dans certaines conditions, manger leurs congénères. Les exemples chez les insectes sont aussi légions, les plus connus étant ceux de la veuve noire et de la mante religieuse qui dévorent leur compagnon après l'accouplement.
Chez les dinosaures, il n'existait toutefois qu'un seul exemple avéré : celui du Majungatholus atopus. Ce cannibalisme avait été mis au jour en 2003 grâce à des fossiles malgaches en suivant un raisonnement similaire à celui des paléontologues américains.
Par Le Figaro
La démonstration des paléontologues est très simple. Ils montrent qu'étant donné leur forme et leur largeur, les marques de dents découvertes sur certains os fossilisés ont nécessairement été faites par le seul très grand carnivore vivant au même endroit à la même époque : lui-même ! Les chercheurs expliquent par ailleurs que les endroits où ces traces de dents ont été décelées, notamment les bras ou les pattes, sont incompatibles avec des blessures de combat. L'hypothèse de morsures post-mortem est renforcée par l'absence totale de cicatrisation observable.
Le deuxième dinosaure cannibale
Loin d'éclairer sur le régime alimentaire du tyrannosaure, dont on ne sait toujours pas s'il était un prédateur, un charognard ou un charognard occasionnel, cette nouvelle découverte vient rajouter une couche au mystère qui entoure le géant à la mâchoire d'acier et aux bras raccourcis. Le T. rex chassait-il ses congénères ou bien ne les dévorait-il qu'après un affrontement territorial meurtrier ? A moins qu'il ne s'agisse plus simplement d'un comportement charognard. Le grand nombre de spécimens sur lesquels ces morsures cannibales ont été retrouvées (17) laissent en tout cas penser que ce comportement était relativement courant.
Ces résultats ne sont pas totalement inattendus étant donné que le cannibalisme est aujourd'hui relativement commun dans le règne animal. Il arrive par exemple que le lion dévore la progéniture du mâle dominant qui l'a précédé afin de favoriser sa propre reproduction. Les ours ou les crocodiles peuvent parfois, dans certaines conditions, manger leurs congénères. Les exemples chez les insectes sont aussi légions, les plus connus étant ceux de la veuve noire et de la mante religieuse qui dévorent leur compagnon après l'accouplement.
Chez les dinosaures, il n'existait toutefois qu'un seul exemple avéré : celui du Majungatholus atopus. Ce cannibalisme avait été mis au jour en 2003 grâce à des fossiles malgaches en suivant un raisonnement similaire à celui des paléontologues américains.
Par Le Figaro
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