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Algérie :Les réserves de changes rapportent 4,5 MDS $ en 2009

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  • Algérie :Les réserves de changes rapportent 4,5 MDS $ en 2009

    Les réserves de change de l'Algérie ont rapporté 4,459 milliards de dollars en 2009, a indiqué mercredi le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.

    "Le montant généré par les réserves de change du pays est de 4, 459 milliards de dollars, soit un taux de revenu estimé à 3,5%", a indiqué M. Laksaci lors de la présentation à l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du parlement) du rapport annuel sur l'évolution de la situation financière et monétaire.

    Les réserves de change de l'Algérie se sont élevées à 147,2 milliards de dollars à fin décembre 2009.

    M. Laksaci a souligné que ces bons résultats sont dus à la politique adoptée par la Banque d'Algérie dans la gestion des réserves de changes qui consiste à réduire le taux des dépôts au niveau des banques commerciales en les retirant progressivement afin de les réorienter vers des banques centrales.

    Selon M. Laksaci, le taux des dépôts de l'Algérie au niveau des banques commerciales a été considérablement réduit, et ne représente actuellement que 2% du total des réserves de changes, soulignant que cette politique a été adoptée par les banques centrales à travers le monde qui ont réduit leurs dépôts au niveau des banques commerciales de 20 à 10% afin d'éviter tout risque.

    Les réserves de changes permettent de renforcer la confiance en la capacité du pays à honorer ses engagements financiers en devise étrangères, a-t-il dit.

    M. Laksaci a cité comme exemple la tendance à la hausse des réserves de changes adoptée par les banques centrales à travers le monde qui ont atteint 8,1 trillions de dollars fin 2009 contre 1,8 trillion de dollars en 1999.

    Selon les statistiques du Fonds monétaire international (FMI), ces réserves sont constituées à hauteur de 62,17% en dollar et 27, 3% en euro.

    © AFP 21/10/2010
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    bonne nouvelle ! la sécurité alimentaire est garantie a vie !

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    • #3
      Sécurité alimentaire ?

      parceque on sécuirise les ressources alimentaires d'un pays avec des intérêts usuriers maintenant ?

      J'éspère alors que les pays qui "produisent" vraiment la nourriture ne fassent pas tous de même un jour.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Des intérêts usuriers? C'est pas fort pour un pays qui se dit musulman...
        En quoi sommes-nous meilleurs que les Malaisiens, qui font tourner leur Banque Centrale en mode parallèle (classique et islamique) en vue d'insérer graduellement les actifs sharia-compliant dans le circuit économique en vue de remplacer totalement le mode classique?
        Dernière modification par absent, 21 octobre 2010, 21h49.

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        • #5
          Algérie :Les réserves de changes rapportent 4,5 MDS $ en 2009

          Combien aurait rapporté cet argent, s'il avait été investi au pays en terme d'emplois et de création de richesse ?

          Bien plus de 4 milliards. Les banquiers de Wall Street, c'est eux les gagnants, pas l'Algérie.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Combien aurait rapporté cet argent, s'il avait été investi au pays en terme d'emplois et de création de richesse ?
            Combien de fois faudrait-il rappeler que les réserves de changes ont d'autres vocations que de générer des emplois ou de la richesse intérieure !!!!!

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            • #7
              Bonjour Jawzia,

              Tu ne veux pas faire un petit post genre "notions élémentaires d'économie pour les nuls" ?

              Je suis sérieuse, en tous cas pour moi, car je m'y perds un peu parfois.

              Et justement, quelle est la vocation des réserves de change ?
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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              • #8
                Les reserves des changes donne confiance au marchés envers la devise nationale.
                c'est tout a fait normale que l'Algérie aie des réserves de changes , mais le problème c'est qu'elles sont énorme !!!
                Dernière modification par madini, 23 octobre 2010, 14h04.
                En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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                • #9
                  Combien de fois faudrait-il rappeler que les réserves de changes ont d'autres vocations que de générer des emplois ou de la richesse intérieure !!!!!
                  J'aimerai bien comprendre leur vocation si ce n'est pas la création de la richesse intérieure!!!

                  La contre-valeur dinar des réserves de change se trouve déjà dans l'économie nationale, pourquoi s'empêcher à utiliser cet excédent de trésorerie pour développer l'économie nationale?

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                  • #10
                    pourquoi s'empêcher à utiliser cet excédent de trésorerie pour développer l'économie nationale?
                    c'est parce que la machine Algérie ne peut pas, tout simplement...

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                    • #11
                      Bonjour Bachi,

                      La question que j'ai posée n'était pas vraiment une parce que je sais ce qui cloche dans l'économie algérienne.
                      Je l'ai juste posée pour démontrer que les réserves de change sont déjà dans l'économie nationale contrairement à ce que Jawzia a écrit!!!

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                      • #12
                        Ce qui soutient une monnaie, ce n'est pas les réserves de change, c'est la confiance en son économie et à ses institutions.
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                        Commentaire


                        • #13
                          Je l'ai juste posée pour démontrer que les réserves de change sont déjà dans l'économie nationale contrairement à ce que Jawzia a écrit!!!
                          Plusieurs remarques :
                          1. Je ne vois pas comment une question peut faire office d'une quelconque démonstration

                          2. Les avoirs extérieurs ne sont pas déconnectés de l'économie d'un pays mais ne participent pas directement à la création de la richesse intérieure.

                          3. La nature, la vocation et l'usage des réserves de change admettent des fondamentaux communs mais se singularisent selon les pays et les époques.

                          4. Les excédents de la balance courante donnent lieu à des avoirs extérieurs qui sont, selon les états, destinés à alimenter les réserves de change (gérés par les banques centrales) et/ou les fonds d'investissement souverains. Si ces derniers sont par essence créateurs de richesse, les réserves de change sont des outils (aux mains des banques centrales) pour assurer la stabilité financière.

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                          • #14
                            Bsr Zakia. Voici, une petite compilation sur les réserves de changes !


                            • Qu’est ce que les réserve de change ?

                            Les réserves de change sont des avoirs en devises étrangères détenues par une banque centrale. Elles sont généralement sous la forme de bons et obligations du Trésor d'États étrangers, ce qui permet à ces réserves de rapporter un intérêt. Elles sont utilisées par les autorités monétaires pour réguler les taux de change. Les réserves de change mondiales se sont considérablement accrues, passant de 2 000 milliards de dollars en 2001 au niveau sans précédent de 5 000 milliards début 2007. La part des pays émergents d’Asie dans ce total est passée de 600 milliards de dollars à plus de 2 000 milliards, leurs réserves ayant augmenté à un rythme de 200 à 300 milliards de dollars par an depuis 2003. En outre, les avoirs de réserve des pays exportateurs de pétrole ont fortement progressé en 2005 et 2006, de plus de 200 milliards de dollars chaque année.
                            • Placement de ces réserves

                            Les réserves de change sont généralement placées en avoirs sûrs et liquides tels que les bons du Trésor à court terme et à long terme ou les dépôts à court terme assortis d’une garantie. L'accent mis sur le contrôle du risque de liquidité dans le cadre de la gestion prudente des réserves résulte logiquement de leur possible utilisation pour des interventions sur le marché des changes.
                            • La vocation générale des réserves de change


                            1. Une assurance contre les chocs
                            Les facteurs à l’origine de l’accumulation d’avoirs de réserve internationaux dans les pays émergents étaient à l’origine purement liés à des motifs d’assurance contre les crises, dans le contexte de l’ancrage de nombreuses devises au dollar. Dans le sillage des crises financières de la fin des années quatre-vingt-dix, alors que leurs réserves officielles s’étaient rapidement amenuisées, les pays émergents ont rapidement reconstitué leurs avoirs de réserve pour se prémunir contre de nouvelles attaques spéculatives et renforcer leur capacité à absorber les chocs induits par des interruptions brutales des entrées de capitaux. Il est compréhensible que ces pays aient souhaité se protéger contre les conséquences macroéconomiques désastreuses de crises semblables à celle qu’ils venaient de traverser. Cette auto-assurance visait également à limiter à l’avenir la nécessité de recourir à un renflouement par la communauté internationale. Même pour les pays n’ayant pas directement souffert de la crise, ces motivations ont probablement joué un rôle éminent, dans la mesure où un certain degré de libéralisation du compte de capital était peut-être envisagé dès ce moment. Toutefois, avec le temps, la persistance d’importants excédents courants a entraîné une accumulation sans précédent de réserves officielles.

                            2. Un moyen de dissuasion contre les attaques spéculatives
                            Une approche qui a également été envisagée par la littérature académique consiste à reconnaître que la probabilité d’une attaque spéculative peut être substantiellement réduite par une politique d’accumulation de réserves. De fait, l’incidence très limitée des récentes turbulences financières sur les devises des pays émergents pourrait, dans une certaine mesure, montrer le bien-fondé de la constitution de réserves à titre de précaution.

                            3. Les avoirs de réserve comme outil de la croissance
                            Les économies émergentes d’Asie suivraient des stratégies de croissance tirée par les exportations en maintenant délibérément une sous-évaluation de leur taux de change, tout en finançant le déficit courant américain, les États-Unis étant un de leurs principaux débouchés. Ils supposent également que d’importantes réserves de change peuvent avoir été accumulées « en garantie » des investissements directs étrangers. Cette interprétation met en lumière la responsabilité partagée des profils de consommation aux États-Unis et de la dynamique de croissance en Asie émergente dans la formation des déséquilibres mondiaux des transactions courantes.
                            • Cas particulier des pays producteurs de matières premières


                            Dans la mesure où les matières premières sont des ressources non renouvelables, la théorie économique standard recommande qu’une partie des revenus tirés de leur extraction soit épargnée afin de lisser la consommation nationale intertemporelle, à l’instar d’un particulier qui épargne au cours de sa vie active en vue de sa retraite, mais peut-être également pour transmettre un héritage à sa descendance.
                            Dernière modification par jawzia, 23 octobre 2010, 20h23.

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                            • #15
                              Il vous incombera de bien s'initier à la subtilité de l'usage de la langue française mais cela n'est pas le sujet.

                              Tu admets à demi mot que les réserves de change ne sont pas déconnectés de l'économie d'un pays. J'aurais aimé lire plus d'engagement et de conviction pour dire que la contre valeur dinars de ces réserves de change se trouvent déjà dans l'économie.

                              Pour le reste, tu ne fais que réciter ce qui est écrit dans les manuels de l'économie...Je te laisse impressionner avec ça les néophytes.

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