L'escalade agressive des autres parties montre leur embarras et la fébrilité de leurs positions (Fassi Fihri)
Rabat- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a indiqué mercredi que, depuis la circulation en septembre dernier d'informations faisant état de la reprise du processus de négociations au sujet du Sahara marocain, les autres parties ont entrepris une campagne de provocations excessives et une escalade agressive qui montrent, en fait, le degré élevé de fébrilité de nos adversaires et un état sans précédent de perplexité dans leurs positions.
M. Fassi Fihri, qui répondait à une question d'actualité à la chambre des représentants relative à l'affaire de Ould Sidi Mouloud, a souligné qu'après suspension, en mars dernier, du programme d'échange de visites familiales sous l'égide du HCR, une vingtaine de bénéficiaires marocains de cette opération ont été interdits, le 17 septembre dernier, de débarquer à l'aéroport de Tindouf en Algérie, sachant que leur sélection s'est faite conformément aux normes en vigueur par le HCR.
Cette interdiction abusive porte atteinte au sentiment des personnes concernées par cette opération humanitaire et constitue une violation de la résolution 1920 du conseil de sécurité, qui appelle à une reprise sans délai de ce programme à caractère purement humanitaire, a dit le ministre. Elle pose, en même temps et avec acuité, la question fondamentale et légitime sur la nature des lois qui s'appliquent et de l'autorité qui s'exerce sur cette partie du territoire algérien.
Cette campagne futile a atteint un nouveau seuil d'agressivité allant jusqu'à attenter, avec abjection, à nos institutions constitutionnelles sacrées, à réclamer l'imposition de "sanctions économiques" contre notre pays, à brandir la menace du "retour à la guerre", et à organiser une cérémonie improvisée le 12 octobre courant pour célébrer le soi-disant anniversaire de la proclamation de "l'unité nationale", prétendant que le polisario parle au nom de tous les habitants originaires de nos provinces du sud et qu'ils n'ont aucun lien avec le royaume du Maroc, "qui est en fait, comme tout le monde le sait, leur mère patrie passée, présente et future".
Le ministre a fait état aussi de tentatives, ces derniers jours, des ennemis de l'intégrité territoriale, d'instrumentalisation éhontée de certaines revendications sociales dans nos provinces du sud qui s'inscrivent dans le cadre du climat de liberté et de démocratie dans notre pays, en tentant de leur conférer une dimension politique inexistante, comme en témoignent leurs missives mensongères adressées à ce sujet aux Nations unies.
"Le gouvernement de SM le Roi rejette catégoriquement toutes ces méthodes abjectes qui sont par essence contraires à l'appel du conseil de sécurité en vue de réunir le climat propice aux négociations et à y adhérer de bonne foi. Il réaffirme sa détermination à continuer de traiter ce dossier national crucial à l'échelon de l'ONU, avec sérénité, fermeté et responsabilité", a ajouté le ministre.
MAP
Les manœuvres du polisario ne peuvent dédouaner l'Algérie de sa responsabilité par rapport au sort de Mustapha Salma (Ministre)
Rabat- Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a affirmé que les tergiversations et les manœuvres du polisario ne peuvent en aucun cas dédouaner l'Algérie de sa responsabilité entière, juridique et morale face à l'acte condamnable relatif à l'enlèvement de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
M. Fassi Fihri qui répondait à une question d'actualité à la chambre des représentants relative à l'affaire de Ould Sidi Mouloud, a souligné que l'Algérie, en tant que partie à la convention de Genève de 1951 relative aux réfugiés, ne peut se soustraire à ses engagements vis-à-vis des populations des camps de Tindouf, notamment en ce qui concerne l'application de la loi du pays d'accueil (article 12) ou le droit à la liberté de mouvement sur tout le territoire d'accueil (article 26).
"Le gouvernement est profondément conscient que la situation anachronique dans les camps de Tindouf est liée, en fait, au refus de l'Algérie, en tant que pays d'accueil des populations des camps, de permettre au Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés d'effectuer le recensement et l'enregistrement des populations des camps et de procéder à l'interview individuelle conformément à son mandat et en réponse à l'appel, sans équivoque, du secrétaire général de l'ONU dans son dernier rapport au conseil de sécurité en avril 2010", a dit le ministre.
Un Haut responsable argentin réitère la position de son pays appuyant une solution de consensus dans le cadre de l'intégrité territoriale du Maroc
Rabat- Le vice-ministre argentin des Relations extérieures, M. Alberto Pedro D'Alloto, a réitéré la position de son pays, appuyant une solution de consensus au conflit du Sahara dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume.
Dans une déclaration à la presse, à l'issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, M. D'Alloto a notamment souligné que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est de nature à aboutir à un règlement pacifique de cette affaire.
" Nous souhaitons que toutes les parties impliquées dans cette affaire puissent se mettre d'accord et essayer de trouver un règlement pacifique et durable à la question du Sahara ", a-t-il dit.
Le responsable argentin a, par ailleurs, indiqué que sa visite dans le Royaume s'inscrit dans le cadre des consultations politiques entre les deux pays, prévues, jeudi à Rabat. Ces consultations permettent, chaque année, de discuter et d'échanger les points de vues sur la situation régionale et internationale.
M. D'Alloto a également indiqué que sa rencontre avec M. Fassi Fihri, a été l'occasion d' explorer les moyens à même de promouvoir les échanges commerciaux, la coopération technique, scientifique et technologique entre les deux pays.
Rabat- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a indiqué mercredi que, depuis la circulation en septembre dernier d'informations faisant état de la reprise du processus de négociations au sujet du Sahara marocain, les autres parties ont entrepris une campagne de provocations excessives et une escalade agressive qui montrent, en fait, le degré élevé de fébrilité de nos adversaires et un état sans précédent de perplexité dans leurs positions.
M. Fassi Fihri, qui répondait à une question d'actualité à la chambre des représentants relative à l'affaire de Ould Sidi Mouloud, a souligné qu'après suspension, en mars dernier, du programme d'échange de visites familiales sous l'égide du HCR, une vingtaine de bénéficiaires marocains de cette opération ont été interdits, le 17 septembre dernier, de débarquer à l'aéroport de Tindouf en Algérie, sachant que leur sélection s'est faite conformément aux normes en vigueur par le HCR.
Cette interdiction abusive porte atteinte au sentiment des personnes concernées par cette opération humanitaire et constitue une violation de la résolution 1920 du conseil de sécurité, qui appelle à une reprise sans délai de ce programme à caractère purement humanitaire, a dit le ministre. Elle pose, en même temps et avec acuité, la question fondamentale et légitime sur la nature des lois qui s'appliquent et de l'autorité qui s'exerce sur cette partie du territoire algérien.
Cette campagne futile a atteint un nouveau seuil d'agressivité allant jusqu'à attenter, avec abjection, à nos institutions constitutionnelles sacrées, à réclamer l'imposition de "sanctions économiques" contre notre pays, à brandir la menace du "retour à la guerre", et à organiser une cérémonie improvisée le 12 octobre courant pour célébrer le soi-disant anniversaire de la proclamation de "l'unité nationale", prétendant que le polisario parle au nom de tous les habitants originaires de nos provinces du sud et qu'ils n'ont aucun lien avec le royaume du Maroc, "qui est en fait, comme tout le monde le sait, leur mère patrie passée, présente et future".
Le ministre a fait état aussi de tentatives, ces derniers jours, des ennemis de l'intégrité territoriale, d'instrumentalisation éhontée de certaines revendications sociales dans nos provinces du sud qui s'inscrivent dans le cadre du climat de liberté et de démocratie dans notre pays, en tentant de leur conférer une dimension politique inexistante, comme en témoignent leurs missives mensongères adressées à ce sujet aux Nations unies.
"Le gouvernement de SM le Roi rejette catégoriquement toutes ces méthodes abjectes qui sont par essence contraires à l'appel du conseil de sécurité en vue de réunir le climat propice aux négociations et à y adhérer de bonne foi. Il réaffirme sa détermination à continuer de traiter ce dossier national crucial à l'échelon de l'ONU, avec sérénité, fermeté et responsabilité", a ajouté le ministre.
MAP
Les manœuvres du polisario ne peuvent dédouaner l'Algérie de sa responsabilité par rapport au sort de Mustapha Salma (Ministre)
Rabat- Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a affirmé que les tergiversations et les manœuvres du polisario ne peuvent en aucun cas dédouaner l'Algérie de sa responsabilité entière, juridique et morale face à l'acte condamnable relatif à l'enlèvement de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
M. Fassi Fihri qui répondait à une question d'actualité à la chambre des représentants relative à l'affaire de Ould Sidi Mouloud, a souligné que l'Algérie, en tant que partie à la convention de Genève de 1951 relative aux réfugiés, ne peut se soustraire à ses engagements vis-à-vis des populations des camps de Tindouf, notamment en ce qui concerne l'application de la loi du pays d'accueil (article 12) ou le droit à la liberté de mouvement sur tout le territoire d'accueil (article 26).
"Le gouvernement est profondément conscient que la situation anachronique dans les camps de Tindouf est liée, en fait, au refus de l'Algérie, en tant que pays d'accueil des populations des camps, de permettre au Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés d'effectuer le recensement et l'enregistrement des populations des camps et de procéder à l'interview individuelle conformément à son mandat et en réponse à l'appel, sans équivoque, du secrétaire général de l'ONU dans son dernier rapport au conseil de sécurité en avril 2010", a dit le ministre.
Un Haut responsable argentin réitère la position de son pays appuyant une solution de consensus dans le cadre de l'intégrité territoriale du Maroc
Rabat- Le vice-ministre argentin des Relations extérieures, M. Alberto Pedro D'Alloto, a réitéré la position de son pays, appuyant une solution de consensus au conflit du Sahara dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume.
Dans une déclaration à la presse, à l'issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, M. D'Alloto a notamment souligné que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est de nature à aboutir à un règlement pacifique de cette affaire.
" Nous souhaitons que toutes les parties impliquées dans cette affaire puissent se mettre d'accord et essayer de trouver un règlement pacifique et durable à la question du Sahara ", a-t-il dit.
Le responsable argentin a, par ailleurs, indiqué que sa visite dans le Royaume s'inscrit dans le cadre des consultations politiques entre les deux pays, prévues, jeudi à Rabat. Ces consultations permettent, chaque année, de discuter et d'échanger les points de vues sur la situation régionale et internationale.
M. D'Alloto a également indiqué que sa rencontre avec M. Fassi Fihri, a été l'occasion d' explorer les moyens à même de promouvoir les échanges commerciaux, la coopération technique, scientifique et technologique entre les deux pays.
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