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Plus de la moitié des Maghrébins ne voient pas leur avenir dans leurs propres pays. C’est ce que vient de nous révéler le prestigieux institut de sondage américain Gallup qui a mené une vaste enquête auprès de 13.000 citoyens des trois rives de la méditerranée afin de mieux cerner les valeurs qui les animent et la perception qu’ils ont de leurs voisins.
Le magazine Jeune Afrique qui a donné un aperçu global sur les résultats de cette étude menée durant une période deux ans à l’initiative de la Fondation européenne Anna Lindh, nous a permis de nous rendre compte, une fois de plus, que l’émigration est la première volonté des citoyens Maghrébins désireux de vivre sous des cieux plus cléments.
Pour preuve, à la question de savoir où les sondés de cette enquête aimeraient, s’ils le pouvaient, refaire leur vie, seuls 8 % des concitoyens du Maghreb répondent qu’ils resteraient dans leur pays, contre 77 % pour les Européens !
Pis encore, "près de la moitié du panel nord-africain émigrerait volontiers en Europe ou en Amérique, mais aussi de plus en plus dans le Golfe et les pays subsahariens, pour y tenter sa chance ", indique encore Jeune Afrique.
Le Maghreb n’est donc même pas perçu par ses habitants comme étant une zone de prospérité et de sécurité, conclut l’institut américain qui relève aussi que de nombreux sondés Maghrébins considèrent leurs pays comme une source de conflits sociaux et de précarité.
Il est à souligner également que la France demeure pour l’heure la première destination des migrants Maghrébins. D’ailleurs, 40 % d’entre eux disent avoir de la famille ou des amis vivant en Hexagone.
Abderrahmane Semmar
El Watan
Le magazine Jeune Afrique qui a donné un aperçu global sur les résultats de cette étude menée durant une période deux ans à l’initiative de la Fondation européenne Anna Lindh, nous a permis de nous rendre compte, une fois de plus, que l’émigration est la première volonté des citoyens Maghrébins désireux de vivre sous des cieux plus cléments.
Pour preuve, à la question de savoir où les sondés de cette enquête aimeraient, s’ils le pouvaient, refaire leur vie, seuls 8 % des concitoyens du Maghreb répondent qu’ils resteraient dans leur pays, contre 77 % pour les Européens !
Pis encore, "près de la moitié du panel nord-africain émigrerait volontiers en Europe ou en Amérique, mais aussi de plus en plus dans le Golfe et les pays subsahariens, pour y tenter sa chance ", indique encore Jeune Afrique.
Le Maghreb n’est donc même pas perçu par ses habitants comme étant une zone de prospérité et de sécurité, conclut l’institut américain qui relève aussi que de nombreux sondés Maghrébins considèrent leurs pays comme une source de conflits sociaux et de précarité.
Il est à souligner également que la France demeure pour l’heure la première destination des migrants Maghrébins. D’ailleurs, 40 % d’entre eux disent avoir de la famille ou des amis vivant en Hexagone.
Abderrahmane Semmar
El Watan
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