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L'Algérie a besoin de savoir faire plutôt que de capitaux

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  • L'Algérie a besoin de savoir faire plutôt que de capitaux

    L'Algérie a un besoin "cruel" de savoir-faire pour se moderniser plutôt que de capitaux étrangers, a déclaré mercredi son Premier ministre Ahmed Ouyahia en faisant le bilan, devant le Parlement, de 18 mois passés au pouvoir.
    "L'Algérie n'a pas besoin prioritairement, actuellement, de capitaux étrangers, mais elle est cruellement en manque de savoir-faire, de technologie, de management moderne et de partenaires à même d'ouvrir demain d'autres marchés à des productions en association", a-t-il affirmé dans son discours de politique générale.
    Le Premier ministre a indiqué que son pays "offrait à ceux qui sont disposés à l'accompagner dans son développement des avantages nombreux", dont un marché "solvable et important" renforcé par une dépense publique d'investissement de plus de 280 milliards de dollars sur cinq ans.
    En retour, a-t-il dit, "l'Algérie attend des investissements mixtes qui seront réalisés chez elles", selon un taux de 49% de fonds étrangers, 51% algériens fixé par la toute récente loi sur les investissements étrangers. Elle souhaite aussi le recours aux biens et services locaux, le réinvestissement de la contre-partie d'avantages fiscaux obtenus et la réalisation de balances en devises positives.
    "C'est pour valoriser les atouts nationaux que le code des marchés publics stipule que, désormais, toute entreprise étrangère désireuse de soumissionner pour un contrat public de biens ou de services en Algérie, devra accompagner son offre d'une proposition de participation à la modernisation d'une entreprise algérienne".
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    Pour cela il faut débloquer les verrous de la bureaucratie, faire courir les gens dans tous les sens pour avoir une ligne téléphonique et une autre pour le fax, sans compter les délais et la paperasse, alors que dans les pays qui se respectent tu l'as au maximum dans 48 heures, si ce n'est pas le jour même, suite à un simple appel téléphonique, avant d'arriver à cela, continuez Monsieur le Premier Ministre à lutter efficacement contre la corruption, je pense que ça ouvrira beaucoup de portes et ce, à tous les niveaux.
    Dernière modification par RoboCop, 21 octobre 2010, 18h03.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #3
      Dire que l'Algérie n'a pas besoin de capitaux étrangers est une étourderie!!!
      La vie nous montre que parfois il vaut mieux faire appel au crédit pour augmenter la rentabilité d'un projet (effet de levier). L'avouer en ces termes est aussi un avoue d'échec.

      L'Algérie a échoué dans sa politique budgétaire qui est loin d'être efficace (on ne parle même pas de l'efficience puisque la notion de temps n'existe pas chez tout musulman qui se respecte!!!)

      L'Algérie a échoué dans la création de ce savoir faire et le peu que nous avons réussi à former nous les poussons à aller s'installer sous des cieux plus cléments!!!

      L'Algérie a échoué dans sa négociation avec les partenaires étrangers. La marché a été ouvert pour satisfaire certains individus au détriment de l'intérêt de la collectivité.

      L'Algérie a échoué dans sa réforme...

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      • #4
        El Bahar,

        En fait il s'agit de chauvinisme et d'état d'âme de nos monsieurs.

        Les caisses de l'état sont pleines, on n'a pas besoin de vos sous, voilà le message.

        Or, un gouvernement intelligent et pragmatique, il n'exclut pas un moyen au profit d'un autre; mais essaie au contraire de tirer profit des avantages de l'un et de l'autre.

        En fait, Ouyahia vient de faire une découverte et comme un petit lycéen motivé il est pressé de l'exposer. Or il n'a besoin de rien inventer, on lui demande seulement de s'inspirer de diverses expériences économiques des autres pays.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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        • #5
          Le syndrome hollandais

          Extraits d’un article de Samir Bellal (Maître de Conférences, Université de Guelma), publié par le Quotidien d’Oran le 13/10/2010 :
          Le «syndrome hollandais» en Algérie : un débat d'actualité ?

          Bien qu'ancienne, la théorie dite du dutch disease (ou syndrome hollandais) semble susciter ces derniers temps un regain d'intérêt dans le débat public. Il en est ainsi de la presse et de l'édition qui consacrent de plus en plus d'espaces à cette théorie dont la naissance remonte aux années 70.
          […]
          Rappelons, pour le lecteur profane, que la théorie du syndrome hollandais fait référence au phénomène de désindustrialisation dont a été victime, durant les années 70, l'économie hollandaise suite à la découverte et la mise en exploitation, dans les années 60, des réserves de gaz naturel du gisement de Slochteren. Selon cette théorie, ce phénomène survient lorsque l'économie d'un pays subit un choc exogène positif, sous forme d'un accroissement brusque et important de ses revenus extérieurs (revenus du pétrole, par exemple), entraînant une appréciation, en termes réels, de la monnaie nationale, et rendant du même coup l'industrie nationale moins compétitive sur le marché mondial.

          L'économie algérienne se reconnaît-elle dans «le syndrome hollandais» ? […]selon Y. Benabdellah, l'économie algérienne présente, ces dernières années, une configuration sectorielle de plus en plus conforme à celle qui est décrite par la théorie du dutch disease.

          En effet, cette configuration est marquée par :

          — Une croissance vigoureuse du secteur minier (hydrocarbures); celui-ci ayant mobilisé des investissements de l'ordre de 21 milliards de $ entre 2000 et 2005, de 32 milliards de $ entre 2005 et 2009;

          — Une croissance appréciable dans le secteur des biens «non échangeables», notamment dans le BTP et les services marchands;

          — Un déclin du secteur industriel (secteur des biens échangeables), notamment public.
          [..]
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #6
            Eeeeeet hop! On revient a la "réalité" apres une petite annee d'experimentation... Un revirement de la politique des 51-49% a "SVP venez investir chez nous, on vous donne l'argent si vous voulez..." ??

            ...ce qui entre nous, devrait etre le cas...

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            • #7
              L'Algérie a besoin de volonté.
              «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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              • #8
                C'est mauvais l'argent qui dort ...
                Les investisseurs nationaux et étrangers, la matière grise et le savoir faire ont peur de s'approcher d'un lieu où règne les militaires.
                Il faut civiliser la place.

                La discipline peut être imposée par des civils vous savez !
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  "L'Algérie n'a pas besoin prioritairement, actuellement, de capitaux étrangers, mais elle est cruellement en manque de savoir-faire, de technologie, de management moderne et de partenaires à même d'ouvrir demain d'autres marchés à des productions en association"
                  A ma connaissance, point de vue largement partagé.
                  Reste à savoir ce que le gouvernement Ouyahia a concrètement prévu dans ce cadre.

                  Précision: Ouyahia ne dit pas que l'Algérie n'a pas du tout besoin de capitaux étrangers ("L'Algérie n'a pas besoin prioritairement, actuellement, de capitaux étrangers,").


                  _
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                  • #10
                    L'Algérie a besoin de savoir faire plutôt que de capitaux
                    le probleme est que quand le savoir faire se présent a la porte,cette administration n'ouvre pas,ou bien entrebâille avec beaucoup de bakchichs

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                    • #11
                      Euh, il faut des capitaux pour attirer ces savoirs-fairs, on ne travaille pas gratuitement.
                      Donc 1) l'argent 2) l'utiliser pour payer le travail de gens talentueux.

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                      • #12
                        Euh, il faut des capitaux pour attirer ces savoirs-fairs
                        Un capital algérien de 51% est un bon exemple à ce niveau
                        Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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                        • #13
                          Un capital algérien de 51% est un bon exemple à ce niveau
                          Le probleme n'est pas la ,le probleme commence a l'entrée des institutions administratives avec le concierge,et continu a chaque étapes j'usqu'au directeur qui vous accorde les prets ou autorisations.Ce qui fait que lorsque vous arrivez au terme des formalites on ayant payé,vous etes écœuré,et vous n'avez qu'une idée;fuirYouTube - Asterix & Obelix - La Maison Qui Rend Fou
                          Dernière modification par andromed, 22 octobre 2010, 12h53.

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                          • #14
                            le plus grave est dans le non dit de ce constat :

                            l'algerie n'a pas besoin de capitaux ...mais du savoir faire

                            je ne parle pas du savoir faire : c"est une evidence ; comme tous les autres pas du maghreb...l'algerie a une carence dans ce domaine.

                            je reviens a la disponibilté de capitaux :
                            mr ouyahya, vestige vivant d'une ere que l'algerie doit imperativement oublier : celle de l'etat providence , omet de mentionner la nature de ces capitaux disponibles .
                            bien sur ; il entend ceux de l'etat ..........alors pour ce monsieur:
                            malgré des deboires rettentissants, malgré la banqueroute de l'economie, malgré les scandales lies aux abus des biens publics et a la corruption ........
                            l"economie dirigée, le monopole du secteur publique dans l'economie, le dirigisme a outrance ont encore de belles annees en algerie.
                            il reste à savoir si ces desseins sinistres correspondent aux interets supremes de l'algerie.............
                            vue l'economie en ruine.......vue la dependance d'une grande partie de la population de l'aide de l'etat..........je ne crois pas que ce choix est le bon.............

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