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Le Maghreb à l'honneur du Sial à Paris

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  • Le Maghreb à l'honneur du Sial à Paris

    Le Salon international de l'agro-alimentaire (SIAL), qui a eu lieu du 17 au 21 octobre à Paris, a été l’occasion pour le Maghreb de mettre en avant ses traditions culinaires, source de croissance et d’exportation. Plus en retrait, les pays d’Afrique de l’Ouest ne connaissent pas encore le même succès.

    Le salon international de l'agro-alimentaire (SIAL) a fermé ses portes le 21 octobre à Paris (France), après quatre jours de rencontres qui ont fait la part belle au Maghreb : plus de 60 entreprises marocaines et plus de 50 tunisiennes étaient présentes. Installées dans deux imposants pavillons gérés respectivement par les agences de promotion des exportations Tunisia Export et Maroc Export, elles étaient regroupées sous les thèmes évocateurs de « la culture des saveurs » pour la Tunisie et des « saveurs authentiques » pour le Maroc.

    Les stands dédiés aux spécialités culinaires maghrébines étaient bien garnis : semoule, pâtes, olives, viandes, poissons, agrumes, légumes... De quoi faire bonne figure face à la Turquie, star incontestable de l’édition 2010, et aiguiser bien des appétits.

    Conquérir de nouveaux marchés

    Avec 16% du PIB du Maroc, le secteur de l’agroalimentaire et de la pêche se taille déjà une bonne part de l'économie chérifienne. Son objectif aujourd'hui : conquérir de nouveaux marchés à l'exportation, notamment dans les huiles d'olive où le Maroc ne représente « que » 3% de la production mondiale. « Notre huile d'olive est la meilleure! » assure Kenza El Kerdoudi, de l'Agence du partenariat pour le progrès, qui ambitionne de doubler la superficie d'oliveraies d'ici 2013.

    Quant à la Tunisie, dont 9,5 % des exportations du pays proviennent du secteur agro-alimentaire (derrière le textile et le pétrole), elle espère revenir au moins à son niveau de 2008, l'année 2009 ayant accusée une baisse de plus de 14 %. « C'est le contrecoup de la crise de 2008 », assure-t-on chez Tunisia Export.

    Mais au delà des chiffres, c'est le dynamisme de ces économies qui a été remarqué. Selon Raouda El Sahili, de l'entreprise sénégalaise Sosagrain (moutarde), la fréquentation des pavillons est un indicateur qui ne ment pas. « Cette année nous ne sommes pas près des pavillons du Maghreb, et c'est beaucoup plus calme, nous avons moins d'opportunités de rencontres ».

    L’export, un pari difficile pour les sociétés ouest-africaines

    Financé par l'USAID, l'Association africaine des exportateurs (Aafex) et l'Agence française du développement (AFD), le West Africa Trade Hub (Wath) s’est pourtant mobilisé pour organiser un pavillon dédié aux saveurs subsahariennes. Une vingtaine d'entreprises sont ainsi venues chercher des opportunités de marché à l'international : de la noix de cajou aux confitures locales (mangue, tamarin, etc.), en passant par les pâtes et les boissons, les produits existent mais la filière d'exportation reste un pari difficile à relever pour bon nombre de sociétés.

    « Elles doivent répondre à des normes internationales, explique Makhtar Thiam du Wath. Pour cela, il faut avoir les connaissances nécessaires, mais aussi les financements, une stratégie marketing : nous essayons de les appuyer dans ce sens. »

    Un importateur français estime par ailleurs que la diversité culinaire en Afrique subsaharienne est assez limitée et que, en outre, les palais occidentaux n'y sont pas encore habitués. Ce qui n'est plus le cas pour la cuisine maghrébine : le couscous, les olives ou autres dattes et fruits secs, garnissent depuis déjà bien longtemps les tables occidentales…

    Par Michael
    Jeune Afrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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