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Des tensions au sein du FLN.
Querelles intestines au sein du FLN
Le FLN algérien subit une énième crise interne. Un groupe de minis tres et de députés a annoncé la formation d’un “mouvement de rectification” dirigé contre le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem et le bureau politique. Les contestataires dénoncent la corruption politique, l’éviction de plusieurs
cadres régionaux et la violence physique exercée au cours d’élections de bureaux de sections. Ce mouvement rappelle la fronde menée naguère par Belkhadem contre l’ancien Premier ministre Ali Benflis.
Selon certains observateurs, il est dirigé en sous-main par le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) du général Tewfik, en conflit feutré avec le président Bouteflika et qui vise donc Belkhadem pour l'affaiblir.
Jeudi 21 Octobre 2010
(TTU) Atlas Info
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La succession de Bouteflika attise le clivage au sein du FLN
Publié le Jeudi 21 Octobre 2010 à 14:43
alarabonline.org - Les différends ont éclaté de nouveau dans la maison du Front de Libération Nationale, FLN, entre la direction du parti et les cadres du conseil central, à l’occasion du renouvellement des structures de base du parti entamé depuis des semaines. Des frictions font rage pour l’accès aux postes de responsabilité, et il est attendu que les mécontents de Belkhadem annoncent la création d’une cellule de crise pour gérer le parti et contenir les difficultés auxquelles il se heurte.
Ces évolutions remettent au devant de la scène le scénario de 2004, lorsque l’ancien Secrétaire Général du FLN, Ali Ben Fliss, a essayé d’avoir la mainmise dessus en vue de présenter sa candidature aux élections de 2004, alors que les partisans de Bouteflika se sont efforcés à soutenir leur candidat.
Les déclarations et contre-déclarations tenues par Belkhadem d’un côté, et ses opposants de l’autre, ont attisé le clivage interne. Le premier a qualifié ses opposants de "risée", pour avoir renoué avec le slogan de "rectification", alors que les seconds estiment que "ce qui se passe au sein du parti incite à pleurer".
Cette tension au sein du FLN est loin d’être un simple nuage passager. Le conflit porte en lui les prémices de la période post-Bouteflika, avec en perspective les présidentielles de 2014 qui auraient attisé, dit-on, les flammes de la crise.
Le FLN est considéré, selon les observateurs, comme le baromètre de l’évolution politique en Algérie. Après la stabilité et le consensus ayant réuni les différentes grandes forces politiques du pays, derrière le programme du Président Abdelaziz Bouteflika, l’approche de la fin du troisième mandat, a poussé les acteurs politiques à penser à la prochaine étape, qui présage d’un climat mouvementé en l’absence d’une unanimité autour des grands dossiers sensibles.
Selon les observateurs, la crise qui secoue le FLN provient de certains dossiers délicats, dont la corruption ayant éclaboussé des personnes connues pour être proches de Bouteflika, ainsi que le dossier de la réconciliation nationale qui n’est pas encore clos.
Ce faisant, d’aucuns voient dans les apparitions récurrentes d’Ahmed Ouyahia, du Rassemblent National Démocratique, en de nombreuses occasions importantes, comme un prélude à sa préparation pour succéder à Bouteflkia. Ouyahia est connu pour être un proche de l’armée, celle qui a refusé de renoncer à certaines de ses prérogatives au profit de Bouteflika, ce qui l’a empêché de mettre en œuvre l’ensemble de son agenda.
Abdelaziz Belkhadem étant l’un des personnalités les plus proches du Président algérien, et le FLN étant sa couverture politique, la résurgence d’une nouvelle crise est une tentative de barrer la route devant le courant pro-Bouteflika de continuer à détenir les rênes du pouvoir en Algérie.
alarabonline.org
Le FLN algérien subit une énième crise interne. Un groupe de minis tres et de députés a annoncé la formation d’un “mouvement de rectification” dirigé contre le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem et le bureau politique. Les contestataires dénoncent la corruption politique, l’éviction de plusieurs
cadres régionaux et la violence physique exercée au cours d’élections de bureaux de sections. Ce mouvement rappelle la fronde menée naguère par Belkhadem contre l’ancien Premier ministre Ali Benflis.
Selon certains observateurs, il est dirigé en sous-main par le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) du général Tewfik, en conflit feutré avec le président Bouteflika et qui vise donc Belkhadem pour l'affaiblir.
Jeudi 21 Octobre 2010
(TTU) Atlas Info
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La succession de Bouteflika attise le clivage au sein du FLN
Publié le Jeudi 21 Octobre 2010 à 14:43
alarabonline.org - Les différends ont éclaté de nouveau dans la maison du Front de Libération Nationale, FLN, entre la direction du parti et les cadres du conseil central, à l’occasion du renouvellement des structures de base du parti entamé depuis des semaines. Des frictions font rage pour l’accès aux postes de responsabilité, et il est attendu que les mécontents de Belkhadem annoncent la création d’une cellule de crise pour gérer le parti et contenir les difficultés auxquelles il se heurte.
Ces évolutions remettent au devant de la scène le scénario de 2004, lorsque l’ancien Secrétaire Général du FLN, Ali Ben Fliss, a essayé d’avoir la mainmise dessus en vue de présenter sa candidature aux élections de 2004, alors que les partisans de Bouteflika se sont efforcés à soutenir leur candidat.
Les déclarations et contre-déclarations tenues par Belkhadem d’un côté, et ses opposants de l’autre, ont attisé le clivage interne. Le premier a qualifié ses opposants de "risée", pour avoir renoué avec le slogan de "rectification", alors que les seconds estiment que "ce qui se passe au sein du parti incite à pleurer".
Cette tension au sein du FLN est loin d’être un simple nuage passager. Le conflit porte en lui les prémices de la période post-Bouteflika, avec en perspective les présidentielles de 2014 qui auraient attisé, dit-on, les flammes de la crise.
Le FLN est considéré, selon les observateurs, comme le baromètre de l’évolution politique en Algérie. Après la stabilité et le consensus ayant réuni les différentes grandes forces politiques du pays, derrière le programme du Président Abdelaziz Bouteflika, l’approche de la fin du troisième mandat, a poussé les acteurs politiques à penser à la prochaine étape, qui présage d’un climat mouvementé en l’absence d’une unanimité autour des grands dossiers sensibles.
Selon les observateurs, la crise qui secoue le FLN provient de certains dossiers délicats, dont la corruption ayant éclaboussé des personnes connues pour être proches de Bouteflika, ainsi que le dossier de la réconciliation nationale qui n’est pas encore clos.
Ce faisant, d’aucuns voient dans les apparitions récurrentes d’Ahmed Ouyahia, du Rassemblent National Démocratique, en de nombreuses occasions importantes, comme un prélude à sa préparation pour succéder à Bouteflkia. Ouyahia est connu pour être un proche de l’armée, celle qui a refusé de renoncer à certaines de ses prérogatives au profit de Bouteflika, ce qui l’a empêché de mettre en œuvre l’ensemble de son agenda.
Abdelaziz Belkhadem étant l’un des personnalités les plus proches du Président algérien, et le FLN étant sa couverture politique, la résurgence d’une nouvelle crise est une tentative de barrer la route devant le courant pro-Bouteflika de continuer à détenir les rênes du pouvoir en Algérie.
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