Notre jeune Maire est connu pour son côté « fêtard et bon vivant », mais sa vie privée ne nous intéresserait pas outre mesure si elle n’avait pas de répercussions sur la gestion des affaires publiques. Malheureusement, c’est le cas car, M. Samir Abdelmoula consacre 90 % de son temps à ses loisirs, au détriment de ses grandes et lourdes responsabilités de président du Conseil de la ville de Tanger.
C’est donc là où le bât blesse et où nous sommes interpellés pour dénoncer ce comportement marginal qui entraîne notre ville dans une chute libre révélée par un bilan négatif des actions entrant dans le cadre des attributions de notre Maire.
Avant d’énumérer quelques unes, et seulement quelques unes de ses pratiques ratées, soulignons que le jeune Samir Abdelmoula est né avec une cuillère en or dans la bouche, dans une famille aisée où il n’a malheureusement rien appris de son père, un homme cultivé, rodé, politisé et, par-dessus tout, un brillant administrateur.
Notre Samir, quant à lui, présente bizarrement, une image tout à fait contradictoire de celle de son géniteur. Si l’on devait donc énumérer les plus spectaculaires occasions où le Maire a laissé passer le coach, nous citerons :
1) Une importante rencontre à Malaga (Espagne) sur « la solidarité numérique, la coopération et le développement durable » où il a manqué l’opportunité de drainer de nouveaux investisseurs vers Tanger.
2) Un colloque international organisé par l’Association des élus de la Méditerranée (ALEM), grand partenaire de la ville de Tanger. Cet événement coïncidait avec le lancement des débats autour de la Charte nationale sur l’Environnement dynamisée par SM le ROI Mohammed VI.
Craignant peut-être de devoir intervenir lors des débats, le Maire a boycotté les travaux, se contentant d’assister à la réception organisée par le wali de la région en l’honneur des participants.
3) Une exposition de photos du Mur de Berlin est organisée par l’UNESCO à l’hôtel de ville, c’est-à-dire au siège même de la Mairie où un invité de marque, l’Ambassadeur d’Allemagne à Rabat, devait être accueilli par le Maire. Finalement, c’est M. Samir Adelmoula, arrivé avec plus d’une demi-heure de retard, qui est accueilli, dans sa propre maison, par son hôte le diplomate allemand.
4) Les promoteurs immobiliers de Tanger, répondant à un rendez-vous avec le Maire, dans son bureau, devront poireauter plus d’une heure dans l’antichambre du cabinet avant d’être informés par le secrétaire que « M. le Maire ne pourrait pas venir, parce qu’il était retenu dans une…cérémonie funéraire ». Le motif invoqué relèverait de la pure imagination, estime-t-on.
Signalons que cette réunion avait pour objet de faire débloquer les nombreux dossiers de permis de bâtir indûment bloqués, attendant la signature de M. le Maire, ce qui avait provoqué des bouleversements dans la situation financière des promoteurs immobiliers et engendré des problèmes d’échéances avec leurs banques.
5) Cuisant échec de l’approbation du budget de la Commune. En attendant, le budget de l’équipement est géré au niveau central à Rabat avec tout ce que cela suppose comme répercussions directes comme le gel des projets programmés dans le cadre de l’exercice budgétaire et le retard considérable dans l’exécution des chantiers de la ville.
6) Il y a quelques semaines, notre maire, M. Samir Abdelmoula, avait reçu l’invitation de participer aux travaux du Sommet des Villes de la Méditerranée qui se sont déroulés tout dernièrement à Barcelone en Espagne.
M. Abdelmoula a confirmé sa présence aux organisateurs espagnols qui se sont préparés à l’accueillir avec tous les honneurs, mais, sans aucune forme d’excuse, le maire de Tanger ne s’est tout simplement pas rendu en Espagne et n’a pas participé aux travaux du Sommet des Villes de la Méditerranée. Sur l’ensemble des maires marocains et étrangers qui étaient présents à cet important rendez-vous, il était singulièrement le seul, l’unique à avoir brillé par son absence.
Si cette défection qui n’est pas passée inaperçue a déçu les organisateurs espagnols, elle n’a pas manqué de confondre les maires des autres villes marocaines présents à Barcelone qui ne savaient nullement comment justifier, aux yeux de leurs aimables hôtes, cette désertion spectaculaire de leur collègue tangérois.
La seule et trop légère justification donnée par le déserteur lui-même, est qu’il est « tombé malade se trouvant dans l’obligation de se faire opérer en urgence ».
La vérité, c’est qu’il avait quitté Tanger pour se rendre au milieu de ses amis à Casablanca, jugeant sans doute que c’était plus distrayant et moins ennuyeux pour lui qu’une importante réunion de travail à Barcelone.
7) Une autre absence de notre Maire, plus dramatique celle-là, lorsque M. Samir Abdelmoula a boycotté la Journée d’étude autour de l’Affaire sacrée pour l’ensemble des Musulmans dans le monde avec à leur tête SM le Roi Mohammed VI qui en est le Président, celle de la ville sainte d’Al Qds.
Cette rencontre présidée à Tanger par le Khatib de la sainte Mosquée Al-Aqsa, M. Youssef Joumaa Salama, a failli se dérouler dans une salle quasiment vide, parce que le Maire, sensé préparer et organiser cette conférence n’a entrepris aucune démarche dans ce sens. Fort heureusement, à la dernière minute, quelqu’un a eu la présence d’esprit d’inviter tout le personnel de la mairie à se rendre d’urgence dans la salle de conférence pour combler le vide qui, malgré tout, n’est pas passé inaperçu.
On apprendra, plus tard, que le Maire a préféré assister à une réunion d’Amendis au lieu de celle d’Al Qods qu’il avait, apparemment, complètement oubliée.
8) Pas plus tard qu’hier vendredi 28 mai, le président du Conseil de l’Arrondissement Tanger Médina, M. Youssef Benjelloun, a donné une véritable et cinglante leçon de gestion au Maire de Tanger, en déclinant, par écrit, sa participation à la réunion des présidents d’Arrondissements programmée pour l’après-midi d’hier. M. Benjelloun fait pertinemment remarquer à M. Abdelmoula que la convocation à ladite rencontre reçue seulement deux jours auparavant, ne lui permettait pas de rassembler les éléments nécessaires pour débattre de l’important ordre du jour de la réunion. Le président du Conseil d’Arrondissement rappelle au Maire le règlement intérieur du Conseil communal qui stipule dans son article 60, paragraphe 8, que ladite convocation devait lui parvenir au moins une semaine à l’avance.
9) Sur l’ensemble des promesses données par le Maire au début de son mandat, aucune n’est tenue. Citons l’exemple de l’amplification de l’activité sociale; l’amélioration de la qualité environnementale; la souplesse des prestations administratives ; la réalisation d’un palais des congrès pour redonner un coup de fouet au secteur touristique dans la ville, ou encore la chimérique résiliation du contrat liant la Commune à la société délégataire de distribution d’eau et d’électricité, et de la gestion de l’assainissement liquide, Amendis, filiale de Véolia.
A ce propos, rappelons Monsieur le Maire à la réalité : il n’est nullement habilité, ni de taille à mettre fin à ce contrat avant son expiration au bout de 25 ans, d’autant plus que Amendis et Véolia sont de gros cartels bénéficiant du soutien étatique.
Assez donc de discours démagogiques partisans.
Il y a un autre dossier, brûlant celui-là, que le Maire devrait rouvrir : celui de l’affaire Duc de Tovar qu’il a hérité de ses prédécesseurs.
Rappelons que cette triste affaire remonte au début des années cinquante, lorsque le Duc de Tovar avait légué à la ville Tanger une véritable fortune constituée d’œuvres d’art et d’un patrimoine foncier tant à Tanger qu’en Espagne, qui a été ensuite dilapidée dans des conditions que même la justice n’a pas pu déterminer.
On sait, par exemple, qu’une partie du patrimoine Tovar avait été vendue en 1960 par la municipalité de l’époque pour la construction de l’hôpital qui porte aujourd’hui le nom du généreux donateur. On continue cependant d’ignorer le montant perçu de ces ventes et le budget réellement investi dans ce centre hospitalier. On ne sait pas non plus ce que sont devenus les trésors dilapidés tels que tableaux de maîtres, lustres et autres bijoux disparus.
Rappelons que, dans cette affaire, des innocents ont été envoyés en prison alors que les vrais criminels n’ont jamais été inquiétés. Ce dossier ne peut donc demeurer indéfiniment dans des tiroirs poussiéreux.
Le Maire de Tanger a l’obligation morale de le rouvrir et de faire diligenter une enquête sérieuse. Pour notre part, nous ne lâcherons jamais prise sur cette affaire jusqu’à ce que justice soit rendue et que la mémoire du Duc de Tovar soit réhabilitée.
Le journal de Tanger
C’est donc là où le bât blesse et où nous sommes interpellés pour dénoncer ce comportement marginal qui entraîne notre ville dans une chute libre révélée par un bilan négatif des actions entrant dans le cadre des attributions de notre Maire.
Avant d’énumérer quelques unes, et seulement quelques unes de ses pratiques ratées, soulignons que le jeune Samir Abdelmoula est né avec une cuillère en or dans la bouche, dans une famille aisée où il n’a malheureusement rien appris de son père, un homme cultivé, rodé, politisé et, par-dessus tout, un brillant administrateur.
Notre Samir, quant à lui, présente bizarrement, une image tout à fait contradictoire de celle de son géniteur. Si l’on devait donc énumérer les plus spectaculaires occasions où le Maire a laissé passer le coach, nous citerons :
1) Une importante rencontre à Malaga (Espagne) sur « la solidarité numérique, la coopération et le développement durable » où il a manqué l’opportunité de drainer de nouveaux investisseurs vers Tanger.
2) Un colloque international organisé par l’Association des élus de la Méditerranée (ALEM), grand partenaire de la ville de Tanger. Cet événement coïncidait avec le lancement des débats autour de la Charte nationale sur l’Environnement dynamisée par SM le ROI Mohammed VI.
Craignant peut-être de devoir intervenir lors des débats, le Maire a boycotté les travaux, se contentant d’assister à la réception organisée par le wali de la région en l’honneur des participants.
3) Une exposition de photos du Mur de Berlin est organisée par l’UNESCO à l’hôtel de ville, c’est-à-dire au siège même de la Mairie où un invité de marque, l’Ambassadeur d’Allemagne à Rabat, devait être accueilli par le Maire. Finalement, c’est M. Samir Adelmoula, arrivé avec plus d’une demi-heure de retard, qui est accueilli, dans sa propre maison, par son hôte le diplomate allemand.
4) Les promoteurs immobiliers de Tanger, répondant à un rendez-vous avec le Maire, dans son bureau, devront poireauter plus d’une heure dans l’antichambre du cabinet avant d’être informés par le secrétaire que « M. le Maire ne pourrait pas venir, parce qu’il était retenu dans une…cérémonie funéraire ». Le motif invoqué relèverait de la pure imagination, estime-t-on.
Signalons que cette réunion avait pour objet de faire débloquer les nombreux dossiers de permis de bâtir indûment bloqués, attendant la signature de M. le Maire, ce qui avait provoqué des bouleversements dans la situation financière des promoteurs immobiliers et engendré des problèmes d’échéances avec leurs banques.
5) Cuisant échec de l’approbation du budget de la Commune. En attendant, le budget de l’équipement est géré au niveau central à Rabat avec tout ce que cela suppose comme répercussions directes comme le gel des projets programmés dans le cadre de l’exercice budgétaire et le retard considérable dans l’exécution des chantiers de la ville.
6) Il y a quelques semaines, notre maire, M. Samir Abdelmoula, avait reçu l’invitation de participer aux travaux du Sommet des Villes de la Méditerranée qui se sont déroulés tout dernièrement à Barcelone en Espagne.
M. Abdelmoula a confirmé sa présence aux organisateurs espagnols qui se sont préparés à l’accueillir avec tous les honneurs, mais, sans aucune forme d’excuse, le maire de Tanger ne s’est tout simplement pas rendu en Espagne et n’a pas participé aux travaux du Sommet des Villes de la Méditerranée. Sur l’ensemble des maires marocains et étrangers qui étaient présents à cet important rendez-vous, il était singulièrement le seul, l’unique à avoir brillé par son absence.
Si cette défection qui n’est pas passée inaperçue a déçu les organisateurs espagnols, elle n’a pas manqué de confondre les maires des autres villes marocaines présents à Barcelone qui ne savaient nullement comment justifier, aux yeux de leurs aimables hôtes, cette désertion spectaculaire de leur collègue tangérois.
La seule et trop légère justification donnée par le déserteur lui-même, est qu’il est « tombé malade se trouvant dans l’obligation de se faire opérer en urgence ».
La vérité, c’est qu’il avait quitté Tanger pour se rendre au milieu de ses amis à Casablanca, jugeant sans doute que c’était plus distrayant et moins ennuyeux pour lui qu’une importante réunion de travail à Barcelone.
7) Une autre absence de notre Maire, plus dramatique celle-là, lorsque M. Samir Abdelmoula a boycotté la Journée d’étude autour de l’Affaire sacrée pour l’ensemble des Musulmans dans le monde avec à leur tête SM le Roi Mohammed VI qui en est le Président, celle de la ville sainte d’Al Qds.
Cette rencontre présidée à Tanger par le Khatib de la sainte Mosquée Al-Aqsa, M. Youssef Joumaa Salama, a failli se dérouler dans une salle quasiment vide, parce que le Maire, sensé préparer et organiser cette conférence n’a entrepris aucune démarche dans ce sens. Fort heureusement, à la dernière minute, quelqu’un a eu la présence d’esprit d’inviter tout le personnel de la mairie à se rendre d’urgence dans la salle de conférence pour combler le vide qui, malgré tout, n’est pas passé inaperçu.
On apprendra, plus tard, que le Maire a préféré assister à une réunion d’Amendis au lieu de celle d’Al Qods qu’il avait, apparemment, complètement oubliée.
8) Pas plus tard qu’hier vendredi 28 mai, le président du Conseil de l’Arrondissement Tanger Médina, M. Youssef Benjelloun, a donné une véritable et cinglante leçon de gestion au Maire de Tanger, en déclinant, par écrit, sa participation à la réunion des présidents d’Arrondissements programmée pour l’après-midi d’hier. M. Benjelloun fait pertinemment remarquer à M. Abdelmoula que la convocation à ladite rencontre reçue seulement deux jours auparavant, ne lui permettait pas de rassembler les éléments nécessaires pour débattre de l’important ordre du jour de la réunion. Le président du Conseil d’Arrondissement rappelle au Maire le règlement intérieur du Conseil communal qui stipule dans son article 60, paragraphe 8, que ladite convocation devait lui parvenir au moins une semaine à l’avance.
9) Sur l’ensemble des promesses données par le Maire au début de son mandat, aucune n’est tenue. Citons l’exemple de l’amplification de l’activité sociale; l’amélioration de la qualité environnementale; la souplesse des prestations administratives ; la réalisation d’un palais des congrès pour redonner un coup de fouet au secteur touristique dans la ville, ou encore la chimérique résiliation du contrat liant la Commune à la société délégataire de distribution d’eau et d’électricité, et de la gestion de l’assainissement liquide, Amendis, filiale de Véolia.
A ce propos, rappelons Monsieur le Maire à la réalité : il n’est nullement habilité, ni de taille à mettre fin à ce contrat avant son expiration au bout de 25 ans, d’autant plus que Amendis et Véolia sont de gros cartels bénéficiant du soutien étatique.
Assez donc de discours démagogiques partisans.
Il y a un autre dossier, brûlant celui-là, que le Maire devrait rouvrir : celui de l’affaire Duc de Tovar qu’il a hérité de ses prédécesseurs.
Rappelons que cette triste affaire remonte au début des années cinquante, lorsque le Duc de Tovar avait légué à la ville Tanger une véritable fortune constituée d’œuvres d’art et d’un patrimoine foncier tant à Tanger qu’en Espagne, qui a été ensuite dilapidée dans des conditions que même la justice n’a pas pu déterminer.
On sait, par exemple, qu’une partie du patrimoine Tovar avait été vendue en 1960 par la municipalité de l’époque pour la construction de l’hôpital qui porte aujourd’hui le nom du généreux donateur. On continue cependant d’ignorer le montant perçu de ces ventes et le budget réellement investi dans ce centre hospitalier. On ne sait pas non plus ce que sont devenus les trésors dilapidés tels que tableaux de maîtres, lustres et autres bijoux disparus.
Rappelons que, dans cette affaire, des innocents ont été envoyés en prison alors que les vrais criminels n’ont jamais été inquiétés. Ce dossier ne peut donc demeurer indéfiniment dans des tiroirs poussiéreux.
Le Maire de Tanger a l’obligation morale de le rouvrir et de faire diligenter une enquête sérieuse. Pour notre part, nous ne lâcherons jamais prise sur cette affaire jusqu’à ce que justice soit rendue et que la mémoire du Duc de Tovar soit réhabilitée.
Le journal de Tanger
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