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Juliette Noureddine - L'éternel féminin

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  • Juliette Noureddine - L'éternel féminin



    Voilà, c'est fait!
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Merci Benam

    Les paroles hein tant qu'on y est

    Dans mon sous-sol crasseux où brûlent mes fourneaux,
    Où les âmes damnées grillent de bas en haut,
    Regardez qui est là, qui attise les flammes ?
    Régnant sur les Enfers, le Diable est une femme !

    Rien d'étonnant n'est-ce pas ? Des brunes jusqu'aux blondes
    Par elles sont advenus tous les malheurs du monde !
    Le Diable est une femme et vous, vous en doutiez :
    La place d'une femme n'est-elle pas au foyer ?

    Sur mon lit calciné
    Lascive et si cruelle
    Comment pour m'invoquer
    Faut-il que l'on m'appelle ?
    Mes diables et mes hommes
    Et Dieu même en personne
    Tout simplement me nomment :
    «Patronne»

    Depuis tant de prophètes, de savants vertueux
    L'équation est logique, c'est la preuve par deux !
    On l'a tant proclamé sur un ton formidable :
    Le Diable est une femme, les femmes c'est le Diable !

    Et qu'elles soient victimes ou qu'elles soient complices
    De leurs mâles et fils et de leurs maléfices,
    Frappez donc les premiers, talibans ordinaires,
    Ces démons adorés car il faut les faire taire !

    Sur mon lit calciné
    Lascive et si cruelle
    Messieurs, venez m'aider
    À ôter mes dentelles
    Dans vos brûlants émois
    Ainsi que je l'ordonne
    Allez, appelez-moi :
    «Patronne»

    Quel que soit le brigand, il y a la corruptrice
    Consciente du pouvoir qui dort entre ses cuisses
    Qui susurre les ordres et les avis funestes ?
    Vous, mes sœurs les salopes, les putains et les pestes !

    Derrière chaque type sans foi, ni loi ni âme
    Si vous cherchez le Diable, vous trouverez la Femme
    La gueuse, la traîtresse, la garce, la sorcière
    La fille de Borgia et la maman d'Hitler...

    Sur mon lit calciné
    Lascive et si cruelle
    Je vous attends, venez
    Mes belles demoiselles !
    Que votre dernier mot
    Que la vie abandonne
    Soit dans un soubresaut :
    «Patronne»

    En attendant, je compte vos crimes et vos bassesses
    Tous vos pieux mensonges et vos histoires de fesses
    J'encourage le vice, je provoque des guerres
    Je dirige le monde et Dieu me laisse faire !

    Parce que Dieu se fout bien de vos petits tourments
    Avec ses anges blancs dans son blanc firmament
    Dieu est tellement belle, c'est une femme généreuse !
    Mais ne vous y fiez pas, ça n'est qu'une allumeuse !

    Sur mon lit calciné
    Lascive et si cruelle
    Pour fêter vos péchés
    Je réponds à l'appel !

    Et pour me faire venir
    D'une voix qui frissonne
    Il suffit de redire :
    «Patronne»
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      ...Woaw... Ça c'est une chanson... Quelle est la Femme qui ne se retrouve pas dans ces paroles ?

      Merci à vous deux !

      Dernière modification par Océane, 23 octobre 2010, 10h13.
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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      • #4
        Coucou Lalla Bahria

        Ah c'est surtout Benam qu'il faut remercier, pour moi aussi c'est une découverte et quelle découverte !

        Je me suis emplie les oreilles de quelques-uns de ses morceaux, un régal pour qui aime les textes
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

        Commentaire


        • #5
          bijor Lalla Zakia

          ... Un régal en effet...

          Merci Benam !

          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

          Commentaire


          • #6
            J'adore cette artiste, qui a des origines algériennes d'ailleurs.

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            • #7
              Je suis content de vous voir apprécier cette chanson et cette artiste.

              C'est vrai que les textes chantés par Juliette Noureddine sont percutants et ne laissent pas indifférents.

              Merci Zakia pour les paroles.

              _
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                La place d'une femme n'est-elle pas au foyer ?
                Bien trouvé !

                Eh ben, je connaissais pas (et l'affiche me laissait indifférent), mais là !

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