Partenariat technologique, fabrication des équipements en Algérie et ouverture du marché européen pour d’éventuels excédents de production d’électricité. Telles sont les trois conditions posées mercredi par M.Youssef Yousfi, ministre de l’énergie et des mines, à une participation de l’Algérie au grands projets internationaux, type Desertec ou autre, en matière d’énergie renouvelables. Le plan algérien, « vaste et ambitieux » sera connu avant la fin de l’année.
Le ministre de l’énergie et des minés a annoncé mercredi qu’un programme national « vaste » et «ambitieux » en matière d’énergies renouvelables sera rendu public dans les prochaines semaines et avant la fin de l’année. Ce programme comporte de nombreux projets et il n’exclut pas un partenariat conditionné avec les projets annoncés, en Europe notamment, dans ce domaine. M.Youssef Yousfi a indiqué que l’Algérie avait trois conditions. La première condition est un « partenariat pour l’acquisition technologique. « Au niveau des laboratoires et de l’expertise, il faut nous soyons au point. On ne peut se permettre de développer les énergies renouvelables en important la technologie et sans que nous ayons la possibilité d'innover et de nous développer dans ce domaine ».
La seconde condition est industrielle. Elle se rapporte à la nécessité de fabriquer en Algérie les équipements qui rentrent dans les énergies renouvelables. Il est illusoire, a dit le ministre algérien, « de vouloir développer des énergies renouvelables en quantité sur le long terme en comptant sur l’importation des équipements. Ce serait trop couteux et pas rentable pour le pays ». La troisième condition est commerciale. L’Algérie veut s’assurer que le marché européen soit ouvert et disponible à accepter d’éventuels excédents de production d’électricité en Algérie. Pour le ministre algérien, si ces conditions sont acceptées, l’Algérie est prête à y participer quel que soit sa dénomination. Dans le cas contraire, a-t-il, «on n’ira pas ».
Raffinage : des montants « importants » seront investis
Les déclarations du ministre algérien de l’énergie clarifient une position algérienne qui a paru, jusque-là, ambiguë et hésitante face aux projets dans le domaine du solaire notamment.Le ministre de l’énergie a souligné que le kilowattheure produit par les énergies renouvelables reste très supérieur au cout de la génération électrique classique et qu’il reviendra pour cet investissement « à long terme » et « nécessaire » de trouver des sources de financements. M.Youssef Yousfi a annoncé par ailleurs des investissements importants sur le long terme en matière de raffinage.
« Nous allons rénover et accroitre les capacités des raffineries existantes et nous allons très certainement de construire de nouvelles raffineries pour couvrir les besoins du pays à très long terme » a-t-il indiqué en relevant que ce seront des « montants importants » qui seront engagés. M.Youssef Yousfi a dit espérer que Medgaz sera opérationnel avant la fin de l’année et qu’il y aura une mise en gaz dans les prochaines semaines. « Il n’y a pas de difficultés avec les partenaires de Medgaz ».
« Sécuriser le personnel et les responsables de Sonatrach »
L’Algérie, a-t-il dit, « à les capacités de répondre à ses engagements internationaux ». Il a estimé que la hausse de la consommation domestique est une «bonne chose », « un indice qu’il y a du développement ». « Il faut mettre en place des réserves supplémentaires et accélérer l’effort d'exploration ». M.Yousfi a indiqué par ailleurs qu’il n’y avait pas de remise en cause de la stratégie à l’international de Sonatrach. Dans le cas d’une cession de certains actifs de BP, Sonatrach « pourrait être intéressée seule ou avec d'autres partenaire, tout est à l’étude ».
Au sujet de la situation de Sonatrach, M.Yousfi a indiqué que nous examinons la manière de renforcer le contrôle interne dans le mode de gestion de la Sonatrach. « Il s’agit de sécuriser le personnel et les responsables et à renforcer les mesures de contrôles internes ».
Kahina El Hadj
Maghreb Emergent
Le ministre de l’énergie et des minés a annoncé mercredi qu’un programme national « vaste » et «ambitieux » en matière d’énergies renouvelables sera rendu public dans les prochaines semaines et avant la fin de l’année. Ce programme comporte de nombreux projets et il n’exclut pas un partenariat conditionné avec les projets annoncés, en Europe notamment, dans ce domaine. M.Youssef Yousfi a indiqué que l’Algérie avait trois conditions. La première condition est un « partenariat pour l’acquisition technologique. « Au niveau des laboratoires et de l’expertise, il faut nous soyons au point. On ne peut se permettre de développer les énergies renouvelables en important la technologie et sans que nous ayons la possibilité d'innover et de nous développer dans ce domaine ».
La seconde condition est industrielle. Elle se rapporte à la nécessité de fabriquer en Algérie les équipements qui rentrent dans les énergies renouvelables. Il est illusoire, a dit le ministre algérien, « de vouloir développer des énergies renouvelables en quantité sur le long terme en comptant sur l’importation des équipements. Ce serait trop couteux et pas rentable pour le pays ». La troisième condition est commerciale. L’Algérie veut s’assurer que le marché européen soit ouvert et disponible à accepter d’éventuels excédents de production d’électricité en Algérie. Pour le ministre algérien, si ces conditions sont acceptées, l’Algérie est prête à y participer quel que soit sa dénomination. Dans le cas contraire, a-t-il, «on n’ira pas ».
Raffinage : des montants « importants » seront investis
Les déclarations du ministre algérien de l’énergie clarifient une position algérienne qui a paru, jusque-là, ambiguë et hésitante face aux projets dans le domaine du solaire notamment.Le ministre de l’énergie a souligné que le kilowattheure produit par les énergies renouvelables reste très supérieur au cout de la génération électrique classique et qu’il reviendra pour cet investissement « à long terme » et « nécessaire » de trouver des sources de financements. M.Youssef Yousfi a annoncé par ailleurs des investissements importants sur le long terme en matière de raffinage.
« Nous allons rénover et accroitre les capacités des raffineries existantes et nous allons très certainement de construire de nouvelles raffineries pour couvrir les besoins du pays à très long terme » a-t-il indiqué en relevant que ce seront des « montants importants » qui seront engagés. M.Youssef Yousfi a dit espérer que Medgaz sera opérationnel avant la fin de l’année et qu’il y aura une mise en gaz dans les prochaines semaines. « Il n’y a pas de difficultés avec les partenaires de Medgaz ».
« Sécuriser le personnel et les responsables de Sonatrach »
L’Algérie, a-t-il dit, « à les capacités de répondre à ses engagements internationaux ». Il a estimé que la hausse de la consommation domestique est une «bonne chose », « un indice qu’il y a du développement ». « Il faut mettre en place des réserves supplémentaires et accélérer l’effort d'exploration ». M.Yousfi a indiqué par ailleurs qu’il n’y avait pas de remise en cause de la stratégie à l’international de Sonatrach. Dans le cas d’une cession de certains actifs de BP, Sonatrach « pourrait être intéressée seule ou avec d'autres partenaire, tout est à l’étude ».
Au sujet de la situation de Sonatrach, M.Yousfi a indiqué que nous examinons la manière de renforcer le contrôle interne dans le mode de gestion de la Sonatrach. « Il s’agit de sécuriser le personnel et les responsables et à renforcer les mesures de contrôles internes ».
Kahina El Hadj
Maghreb Emergent
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