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Les nanocristaux upconversion attirent l'attention de la communauté scientifique car ils ont la capacité de convertir les émissions lumineuses faibles en énergie, proches de l'infrarouge en émissions visibles, avec une nuisibilité pour les espèces biologiques inférieure aux techniques conventionnelles. Ces nanocristaux peuvent ainsi être utilisés comme marqueurs lumineux pour le secteur biomédical. La création de nanocristaux reste difficile car elle induit une croissance de la taille du cristal par traitements thermiques élevés et prolongés.
Des chercheurs de la National University of Singapore (NUS), de l'Agency for Science, Technology and Research (A*STAR), de la Nanyang Technological University (NTU) et de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) en Arabie Saoudite ont découvert une nouvelle méthode de synthèse pour contrôler les propriétés des nanocristaux luminescents. Ils ont développé une technologie qui permet de contrôler la taille, la structure et la couleur de l'émission lumineuse tout en réduisant le temps de réaction (de plusieurs heures avec les techniques préexistantes à deux heures) et la température de réaction (de 300 à 200°C). De plus, la technologie développée ne nécessite pas l'utilisation de métaux nocifs ou de solvants.
Les nanocristaux produits peuvent être incorporés pour la production d'écrans 3D à faisceau unique contrairement aux techniques classiques qui utilisent deux faisceaux et conduisent alors à des images de moins bonne qualité. Ils peuvent également être utilisés en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) grâce à l'incorporation d'ions gadolinium. L'équipe travaille actuellement sur une utilisation de ces nanocristaux en thérapie photo dynamique, une méthode utilisée pour traiter divers cancers et la Dégénérescence Maculaire liée à l'Age (DMA), par exemple.
Cette découverte, qui trouvera des applications dans le domaine de la biomédecine et de la bio-imagerie, présente donc deux intérêts majeurs. En effet, elle permet de diminuer les coûts de production d'une part et de faire des économies énergétiques au niveau industriel d'autre part, en comparaison avec les méthodes préexistantes moins écologiques.
Christelle GERVASONI
source Ministére des affaire étrangères et européennes.
Des chercheurs de la National University of Singapore (NUS), de l'Agency for Science, Technology and Research (A*STAR), de la Nanyang Technological University (NTU) et de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) en Arabie Saoudite ont découvert une nouvelle méthode de synthèse pour contrôler les propriétés des nanocristaux luminescents. Ils ont développé une technologie qui permet de contrôler la taille, la structure et la couleur de l'émission lumineuse tout en réduisant le temps de réaction (de plusieurs heures avec les techniques préexistantes à deux heures) et la température de réaction (de 300 à 200°C). De plus, la technologie développée ne nécessite pas l'utilisation de métaux nocifs ou de solvants.
Les nanocristaux produits peuvent être incorporés pour la production d'écrans 3D à faisceau unique contrairement aux techniques classiques qui utilisent deux faisceaux et conduisent alors à des images de moins bonne qualité. Ils peuvent également être utilisés en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) grâce à l'incorporation d'ions gadolinium. L'équipe travaille actuellement sur une utilisation de ces nanocristaux en thérapie photo dynamique, une méthode utilisée pour traiter divers cancers et la Dégénérescence Maculaire liée à l'Age (DMA), par exemple.
Cette découverte, qui trouvera des applications dans le domaine de la biomédecine et de la bio-imagerie, présente donc deux intérêts majeurs. En effet, elle permet de diminuer les coûts de production d'une part et de faire des économies énergétiques au niveau industriel d'autre part, en comparaison avec les méthodes préexistantes moins écologiques.
Christelle GERVASONI
source Ministére des affaire étrangères et européennes.