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Ils ont fait leur apparition à Annaba De faux billets de 1 000 DA fabriqués en Chine

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  • Ils ont fait leur apparition à Annaba De faux billets de 1 000 DA fabriqués en Chine

    Au mois de juillet dernier, quelque 36 millions de centimes, en “vraies-fausses” coupures de 1 000 dinars, ont été versés au Trésor public.

    Annaba est en train de devenir, au fil des années, une cible privilégiée des agissements des trafiquants, tous domaines confondus, qui opèrent en véritable “holding”, une hydre aux tentacules indéchiffrables, qui ceinture l’économie nationale, l’asphyxiant, à travers des opérations frauduleuses.

    Selon des sources crédibles, depuis plus de deux mois déjà, l’alerte “rouge” a été décrétée, à Annaba, en raison de la circulation de faux billets, principalement de 1 000 dinars algériens. Selon certaines indiscrétions, des fausses coupures hautement élaborées par des trafiquants basés à l’étranger et dotés de moyens techniques de pointe, ont été introduites sur le marché annabi. Plus grave encore, “cette fausse monnaie est réellement indétectable”, révèle une source proche du dossier. Même les machines à ultra-violets, dont disposent les différentes banques en activité à Annaba, se sont avérées impuissantes à révéler la fausseté des billets.

    Ces “vrais-faux billets” qui auraient été confectionnés en Chine et introduits au pays par des filières spécialisées, ont déjà fait plusieurs victimes, dont le Trésor public. En effet, au mois de juillet dernier, quelque 36 millions de centimes en coupures de 1 000 dinars ont été versés au Trésor public.

    C’est le caissier, en clôturant ses comptes, qui a découvert le pot aux roses. Il s’est rendu compte à l’œil nu que de faux billets figuraient parmi la somme qui avait été versée durant la journée. Aussitôt alertés, les services de sécurité ont procédé à la vérification des liasses suspectes, mais malheureusement, aucune des machines à ultra-violets, pourtant de dernière génération, n’a pu détecter que c’est de la fausse monnaie… Mieux encore, la fausse monnaie qui circule à Annaba ne concerne pas uniquement le dinar algérien.

    Selon nos sources, le dinar tunisien voire même l’euro seraient également à risque. Quelques semaines après l’apparition à Annaba de faux billets de
    1 000 dinars, les services de sécurité allaient réussir un véritable coup de filet en démantelant un véritable réseau, structuré et spécialisé dans le trafic et le blanchiment d’argent. Le démantèlement de ce réseau, composé de nombreux individus et dont les ramifications s’étendent à plusieurs wilayas limitrophes, voire à l’étranger, a été réussi avec la collaboration des services spécialisés dans la lutte contre le crime organisé, révèlent nos sources.

    Mardi dernier, deux premiers éléments de ce réseau mafieux tombent à Berrahal, 30 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya. Ainsi, un des “livreurs” des faux billets, un entrepreneur originaire de la wilaya de Biskra, a été appréhendé dans un café, implanté à la sortie ouest de la ville, juste après avoir approvisionné un élément du réseau, N. N., originaire de Berrahal, plus connu sous le sobriquet de Nawri. Ce dernier a été à son tour arrêté non loin du café Bounaâ, en possession d’une importante somme en faux dinars et une liasse de billets en euro, tout aussi faux.

    Chez l’entrepreneur, plus de 200 millions de centimes en faux billets de 1 000 dinars ont été découverts dans un cabas. Un troisième élément a été appréhendé deux jours plus tard dans la ville côtière d’El-Kala, dans la wilaya d’El-Tarf. Selon nos sources, deux autres mis en cause dans cette affaire qui constitue le sujet de discussions numéro un sur la scène locale, ont été appréhendés hier en plein centre d’Annaba.

    Par : B. BADIS Dimanche 24 Octobre 2010

  • #2
    Une histoire chinoise

    Il n'est pas encore établi que les chinois savent tout faire, mais on sait maintenant qu'ils savent tout imiter à la perfection. La preuve ? Ils viennent de nous la donner avec cette surprenante révélation d'un confrère. De faux billets de mille dinars fabriqués en chine et «rapatriés» pour être écoulés sur le marché.

    Question à peu près inutile : est-ce que fabriquer de faux dinars à Pékin est rentable ? C'est sûrement le cas, puisque d'après ce confrère, les faux billets en question seraient en train d'inonder la ville d'Annaba où une somme importante aurait même été découverte dans les caisses du trésor de la wilaya ! Si des trafiquants prennent la peine, le temps et le risque d'emmener des billets de mille dinars jusqu'au pays de Mao, les scanner, en fabriquer des milliers d'exemplaires et leur faire faire l'itinéraire inverse, c'est que le jeu vaut vraiment la chandelle.

    A moins qu'il ne s'agisse pas de jeu, mais plutôt d'enjeu. En devenant des faussaires de dinars, les chinetoques peuvent très bien avoir d'autres objectifs, comme celui de démontrer qu'en la matière, ils sont capables de tout, vraiment tout, y compris l'invraisemblable performance de sortir à Shanghai des billets de 1000 dinars absolument inimitables et aller les refiler au trésor d'Annaba.

    Tout le monde reconnaît aux chinois un savoir-faire de haut vol dans la contrefaçon en tous genres, mais peut-être avaient-ils besoin d'une démonstration de force qui consacrerait définitivement leur suprématie. Eh oui, une avance sur les concurrents n'est jamais assez sécurisante. En plus de faire leurs preuves dans leur domaine d'excellence, les chinois nous posent là un sérieux problème :

    il paraît que «la fausseté» des billets trouvés au trésor d'Annaba n'est pas détectable par les machines conçues pour cela, y compris la toute dernière dotée de rayons ultra violets. Seul l'œil d'expert d'un vieux caissier roublard a pu se rendre compte de l'anomalie. D'où la question bien évidemment : un billet est-il légalement faux si les machines ne détectent pas l'anomalie ?
    La roublardise d'un vieux caissier bônois suffit-elle comme preuve pour déclarer fausse une monnaie ? Les juristes ont du pain sur la planche.

    A propos de billets, plus précisément d'euros, la douane peut-elle intervenir au square Port-Saïd, devant le théâtre de Constantine ou le Plateau d'Oran ? Pourquoi la question ? Eh bien, parce que la douane saisit régulièrement des euros sur les routes et dans les aéroports, et des euros, il y en a à gogo qui s'exhibent ouvertement dans les trois lieux cités et beaucoup d'autres encore.

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