De nouvelles investigations dans l’affaire de la Banque Nationale d’Algérie et un groupe de sociétés d’Achour Abderrahmane ont révélé un autre trou financier de 300 milliards de centimes transférés au Maroc, en France et en Autriche.
De nouvelles investigations dans l’affaire de la Banque Nationale d’Algérie et un groupe de sociétés d’Achour Abderrahmane, accusé de détournement de 3200 milliards de l’agence de Bouzaréah, ont révélé un autre trou financier de 300 milliards de centimes transférés au Maroc, en France et en Autriche par le biais de comptes des entreprises Beckman et Nakhla; spécialisées dans l’impression, la publication et la fabrication du papier.
L’enquête de la police judiciaire a également révélé que l’achat de voitures Peugeot à Hussein-dey a été réglé par des chèques de sociétés d’Achour Abderrahmane exerçant diverses activités et dont les sièges sont disséminés à travers les wilayas de Tipaza, Blida, Alger et M’sila. Il s’est avéré que la première enquête avait négligé les sociétés Beckman et Nakhla utilisées pour la dilapidation des fonds l’agence de la BNA de Bouzaréah. Les comptes de ces sociétés passés au peigne fin ont dévoilé, preuves suffisantes à l’appui, des transferts illégaux.
Les comptes de l’entreprise Beckman étaient principalement utilisés pour le blanchiment d’argent transféré de l’agence BNA de Bouzaréah. Les chèques étaient transférés à travers (M.S.L.) qui dirigeait Nakhla avant de s’installer récemment avec sa famille en France, vers des importateurs étrangers dont des sociétés françaises et autrichiennes spécialisées dans la fabrication du papier. Ces sommes servaient en fait à l’achat de biens immobiliers essentiellement à Alger, Blida et en France. D’importantes sommes d’argent ont été utilisées sous forme de bons de caisse au niveau de la BNA.
L’enquête a révélé que la matière première censée être importée était en fait obtenue localement avec les mêmes chèques qui auraient du financer les opérations de commerce extérieur, après avoir été récupérés par Beckman, chargée d’importer la dite matière première.
C’est là une manière de blanchir l’argent transféré de la BNA avec la complicité de sociétés autrichiennes, françaises et algériennes. Certaines de ces sociétés aidaient même Nakhla et Beckman à falsifier les documents destinés aux douanes algériennes, dont des factures gonflées et des fausses déclarations pour bénéficier de l’exonération des taxes douanières prévue pour ce genre d’activité.
Le transfert et les détournements d’argent de la BNA passaient aussi par des transactions fictives avec le complexe algérien de papier de Sedrata. Sauf que ce complexe se servait de chèques d’une société spécialisée dans les travaux publics, pour l’achat de cahiers et d’articles scolaires, avant que l’enquête ne démontre qu’il s’agissait de transfert d’argent sans aucun échange de services entre les deux parties. Ces opérations étaient menées par un agent de transit (A.M.) basé à Alger, où la marchandise était déclarée comme étant du papier journal, au lieu de papier de qualité supérieure, afin de profiter d’une exonération de 17% plutôt que de 7%. C’est ainsi que les sociétés citées ont récolté 300 milliards de centimes, transférés via l’agence BNA de Bouzaréah vers la France, l’Autriche et le Maroc.
Echourouk
De nouvelles investigations dans l’affaire de la Banque Nationale d’Algérie et un groupe de sociétés d’Achour Abderrahmane, accusé de détournement de 3200 milliards de l’agence de Bouzaréah, ont révélé un autre trou financier de 300 milliards de centimes transférés au Maroc, en France et en Autriche par le biais de comptes des entreprises Beckman et Nakhla; spécialisées dans l’impression, la publication et la fabrication du papier.
L’enquête de la police judiciaire a également révélé que l’achat de voitures Peugeot à Hussein-dey a été réglé par des chèques de sociétés d’Achour Abderrahmane exerçant diverses activités et dont les sièges sont disséminés à travers les wilayas de Tipaza, Blida, Alger et M’sila. Il s’est avéré que la première enquête avait négligé les sociétés Beckman et Nakhla utilisées pour la dilapidation des fonds l’agence de la BNA de Bouzaréah. Les comptes de ces sociétés passés au peigne fin ont dévoilé, preuves suffisantes à l’appui, des transferts illégaux.
Les comptes de l’entreprise Beckman étaient principalement utilisés pour le blanchiment d’argent transféré de l’agence BNA de Bouzaréah. Les chèques étaient transférés à travers (M.S.L.) qui dirigeait Nakhla avant de s’installer récemment avec sa famille en France, vers des importateurs étrangers dont des sociétés françaises et autrichiennes spécialisées dans la fabrication du papier. Ces sommes servaient en fait à l’achat de biens immobiliers essentiellement à Alger, Blida et en France. D’importantes sommes d’argent ont été utilisées sous forme de bons de caisse au niveau de la BNA.
L’enquête a révélé que la matière première censée être importée était en fait obtenue localement avec les mêmes chèques qui auraient du financer les opérations de commerce extérieur, après avoir été récupérés par Beckman, chargée d’importer la dite matière première.
C’est là une manière de blanchir l’argent transféré de la BNA avec la complicité de sociétés autrichiennes, françaises et algériennes. Certaines de ces sociétés aidaient même Nakhla et Beckman à falsifier les documents destinés aux douanes algériennes, dont des factures gonflées et des fausses déclarations pour bénéficier de l’exonération des taxes douanières prévue pour ce genre d’activité.
Le transfert et les détournements d’argent de la BNA passaient aussi par des transactions fictives avec le complexe algérien de papier de Sedrata. Sauf que ce complexe se servait de chèques d’une société spécialisée dans les travaux publics, pour l’achat de cahiers et d’articles scolaires, avant que l’enquête ne démontre qu’il s’agissait de transfert d’argent sans aucun échange de services entre les deux parties. Ces opérations étaient menées par un agent de transit (A.M.) basé à Alger, où la marchandise était déclarée comme étant du papier journal, au lieu de papier de qualité supérieure, afin de profiter d’une exonération de 17% plutôt que de 7%. C’est ainsi que les sociétés citées ont récolté 300 milliards de centimes, transférés via l’agence BNA de Bouzaréah vers la France, l’Autriche et le Maroc.
Echourouk
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