Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Alger, capitale du partenariat Etats-Unis - Maghreb

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Alger, capitale du partenariat Etats-Unis - Maghreb

    I : Evolution positive des indicateurs économiques de l'Algérie sauf le solde budgétaire. -
    Elle abritera en décembre prochain une conférence internationale

    Alger, capitale du partenariat Etats-Unis - Maghreb


    Par Youcef Salami

    L’Algérie abritera, les 1er et 2 décembre prochain, une conférence internationale dédiée à l’entrepreneuriat Etats-Unis – Maghreb. L’annonce en a été faite hier par le département d’Etat, selon une dépêche de l’APS. Le département d’Etat américain de même que le Conseil des affaires algéro-américain (USABC) s’y feront représenter, aux côtés de chefs d’entreprise des pays d’Afrique du Nord, de jeunes entrepreneurs, de chefs d’entreprise de la diaspora de l’Afrique du Nord, ainsi que de dirigeants d’entreprise américains. La conférence dont il s’agit découle du Sommet présidentiel de l’entreprise organisé par le président Barack Obama à Washington en avril 2010. Elle se donne pour objectif de créer des partenariats régionaux qui encouragent l’entrepreneuriat, note le département d’Etat dans un communiqué, cité par l’APS. Elle comprendra des débats sur des questions clés et des défis pour faire progresser «l’esprit d’entreprise», tels les leçons tirées du Sommet présidentiel de l’entreprise, l’amélioration de «l’accès au capital» dans le Maghreb,
    l’esprit d’entreprise des jeunes entrepreneurs, les points de vue des entrepreneurs des Etats-Unis et du Maghreb, la promotion des
    «initiatives transfrontalières» de partenariat d’affaires, la formation des entrepreneurs, le «réseautage» des relations d’affaires transatlantique, «l’incubation» de l’innovation et de la technologie et l’exploration des opportunités d’affaires dans les industries créatives. Le département d’Etat apporte son soutien aux organisateurs de cet événement en identifiant les principaux intervenants, participants, et les entrepreneurs américains qui peuvent contribuer à faire progresser des objectifs communs de partenariat économique pour «l’entrepreneuriat», «l’innovation» et «la création d’emplois» dans le Maghreb. Les Etats-Unis restent un partenaire traditionnel de l’Algérie. Ils ont clarifié, pour ainsi dire, leur position sur leurs intentions quant aux relations, notamment économiques, qu’ils veulent avoir avec l’Algérie de longue date. La partie algérienne leur a fourni toutes les explications sur les conditions de mise en œuvre des investissements. L’Algérie exprime le souhait que les firmes américaines soient beaucoup plus actives dans les secteurs hors pétrole, dans le cadre de l’investissement direct et qu’il y ait une participation plus significative dans la mise en œuvre du nouveau programme d’investissements publics que l’Algérie a engagé sur les prochaines années. Un nouveau modèle d’accord a déjà été présenté par les Américains à l’Algérie. Il vise à faire accélérer l’investissement direct américain dans les secteurs hors hydrocarbures. L’Algérie est ainsi rassurée par les partenaires américains ? Sur les questions économiques ou commerciales, d’ordre international, la position américaine ne semble pas, cependant, tout à fait claire, même si l’Algérie et les Etats-Unis sont liés par des relations «exceptionnelles» et «amicales», formant des partenaires «importants» l’un pour l’autre. Pour ce qui se rapporte à l’OMC, pour l’exemple, on évoque souvent la disponibilité de la partie américaine d’appuyer la stratégie de développement de l’Algérie et des mutations engagées en vue d’accélérer le système commercial national et d’adhérer à cette institution multilatérale. Un rapprochement des points de vue sur ce dossier est à noter. Pas seulement, au plan théorique ? Dans les faits, peu de choses ont été réalisées. Au plan des échanges, l’Algérie n’occupe pas une bonne place parmi les fournisseurs des Etats-Unis dans le monde. Et elle se classe dernière l’Arabie saoudite, par exemple.
    Y. S.
Chargement...
X