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La schizophrénie

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  • La schizophrénie

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    C'est une psychose, qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité.
    C'est la maladie mentale chronique la plus fréquente. Elle frappe près de 1 % de la population des pays économiquement développés, autant les filles que les garçons, entre 15 et 35 ans.


    Il n'y a pas une, mais des schizophrénies, dont les caractères communs sont les suivants :
    • L'âge de début, de la post-puberté à la trentaine, peut influer sur les formes de la maladie ;
    • Elles s'accompagnent d'un fléchissement de l'élan vital et de l'activité mentale (perte d'intérêt) ;
    • Le trouble fondamental réside dans la dissociation mentale, la discordance.
    • L'inhibition de l'activité mentale favorise un repli sur soi, ou autisme, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires ;
    • Des symptômes physiques sont souvent associés : psychomoteurs (catatonie), végétatifs ou neuroendocriniens.
    [?] Les signes de la maladie


    Les formes de début sont très variées.
    Dans beaucoup de cas, la schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale en apparence et qui ne constituent qu'une accentuation de ses particularités caractérielles.
    Il apparaît songeur, renfermé, sujet à des impulsions irraisonnées.
    Ces signes sont souvent interprétés par les parents comme des traits de mauvais caractère.
    Au début, l'adolescent décroche sur le plan scolaire.
    Il reconnaît lui-même avoir de plus en plus de difficulté à se concentrer, à maintenir son attention.
    Ces troubles résultent de l'incapacité progressive du patient à utiliser ses capacités intellectuelles.
    L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements, et fournit des explications : cause somatique, paresse, crise de croissance, crise d'adolescence, considération de l'échec comme la cause et non comme la conséquence de la perte d'efficience.
    Les troubles affectifs sont trompeurs également, car ils sont aussi vécus par tout adolescent qui accède à l'âge adulte.
    Le caractère paraît changer : le jeune est morose, froid, indifférent, il n'a plus d'élans affectifs, il s'isole de plus en plus et abandonne ses investissements extérieurs.
    Il fuit la compagnie de ses camarades et se montre irascible, hostile lorsqu'il se trouve au sein de sa famille.
    Ses bizarreries deviennent plus nombreuses.
    Son regard se dérobe.
    Il sourit sans raison ou esquisse des mouvements dont on ne perçoit pas la cause. Sa sexualité est perturbée, "mal intégrée".
    Il arrive que l'adolescent lutte instinctivement contre la dépersonnalisation qui le menace.
    Il s'attache alors à une idée, un concept religieux, un idéal politique, un système philosophique autour duquel il tente de se "rassembler".
    Mais il apporte dans cette foi, réduite en fait aux proportions d'une marotte, une confusion d'esprit ou un rationalisme systématique jusqu'à l'absurde qui révèle la profondeur du trouble mental.
    Ce comportement du pré-schizophrène rappelle sous ses divers aspects la crise de l'adolescent qui est, elle, normale, et il n'est pas toujours facile de faire la part des choses.
    Dans d'autres cas, le début est brutal. Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et leur prédisposition mise à part, ils s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent l'impression d'être dédoublés.
    La bouffée délirante aiguë est un mode d'entrée dans la maladie particulièrement brutal : elle s'installe en quelques heures, chez un patient entre 18 et 45 ans, qui n'a pas d'antécédents psychiatriques en dehors parfois d'épisodes similaires.
    D'emblée le délire est constitué. Il arrive au malade d'agir son délire ce qui explique les conduites bizarres souvent observées (fugues, bagarres, actes médico-légaux).
    A certains moments le patient peut avoir conscience de sa maladie, ce qui majore son angoisse.
    L'évolution de cet épisode est variable : dans 15 à 30 % des cas il s'agit de la première manifestation d'une schizophrénie.
    D'autres patients (25 à 40 %) retrouvent leur équilibre et ne récidivent jamais. D'autres enfin connaîtront la répétition de ces épisodes aigus tout en récupérant à chaque fois un état mental normal entre les crises.
    Dans la phase aiguë de la maladie, le schizophrène ne parvient même plus à vérifier sa propre réalité dans les objets et les êtres qui l'entourent.
    On observe même une altération de la notion de schéma corporel.
    L'être ne se dessine plus matériellement à ses propres yeux.
    Le malade est désynchronisé.
    Il sourit à contresens, n'achève pas ses gestes ou les rend mécaniques comme ceux d'une marionnette.
    Il croit qu'on lui dérobe sa pensée.

    [?] Les causes

    La cause est inconnue actuellement.
    Cependant, il existe probablement un facteur biologique qui reste inconnu. Deux voies de recherche sont suivies actuellement : la première étudie les neurotransmetteurs et les récepteurs, l'autre étudie le développement des structures cérébrales. Dans les deux, un facteur génétique pourrait intervenir.

    [?] Traitement de la maladie

    Il est souvent nécessaire d'hospitaliser ces patients, en particulier au début de la maladie.
    Les médicaments (neuroleptiques : Solian, Haldol) peuvent atténuer les symptômes, ainsi qu'une psychothérapie

  • #2
    Il est souvent nécessaire d'hospitaliser ces patients, en particulier au début de la maladie.
    début ou apres je vois pas la difference moi

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