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Le président annonce avoir proposé l’ouverture d’un « canal de discussions secret » aux États-Unis et à Peres
Abbas croit la paix possible dans un délai d’un an
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Le président palestinien Mahmoud Abbas croit possible la conclusion d’un accord de paix avec Israël dans un délai d’un an, malgré la victoire des radicaux du Hamas aux élections législatives palestiniennes du 25 janvier.
Dans une interview publiée hier par le journal israélien Haaretz, Abbas dit avoir proposé l’ouverture d’un « canal de discussions secret » aux États-Unis et à l’ancien Premier ministre israélien Shimon Peres. Ce dernier fut l’un des négociateurs des accords d’Oslo en 1993 et il a rejoint Kadima, le parti du Premier ministre par intérim Ehud Olmert, en passe de remporter les législatives israéliennes de mardi. Abbas a d’ailleurs rencontré Peres ce mois-ci à Amman. Il s’agissait du premier tête-à-tête entre le président de l’Autorité autonome et un représentant israélien depuis le triomphe du Hamas.
Le président palestinien, qui se dit « convaincu que, dans moins d’un an, nous serons en mesure de signer un accord », laisse entendre que sa capacité à négocier n’est pas amoindrie par l’arrivée au pouvoir du Hamas, qui prône officiellement la destruction de l’État hébreu. Le mouvement islamiste, dont le gouvernement devrait officiellement entrer en fonctions dans les jours suivant les législatives israéliennes, refuse de déposer les armes et de reconnaître l’État juif. Il a en outre rejeté les appels d’Abbas en faveur d’une reconnaissance de tous les accords conclus par le passé avec Israël.
« Je peux vous garantir que vous disposez d’un partenaire pour cette paix. Au lendemain des élections, vous nous trouverez prêts à nous asseoir à la table des négociations sans condition préalable », affirme néanmoins Abbas. Il assure en outre qu’il lui reviendrait de signer un éventuel accord avant de le soumettre à un référendum qu’il se dit « certain » de remporter. Selon un sondage publié cette semaine, soixante-quinze pour cent des Palestiniens estiment que le Hamas devrait engager des négociations de paix avec Israël.
Abbas fait toutefois part de ses doutes sur la volonté de négocier des Israéliens. Le président palestinien juge que les projets d’Olmert consistant en des initiatives unilatérales visant à tracer les frontières définitives d’Israël pourraient aboutir à une trêve d’une dizaine d’années. « Mais cela ne vous apportera pas la paix », prévient-il dans Haaretz. Interrogé sur un éventuel accord territorial par lequel Israël conserverait certaines de ses implantations en Cisjordanie, Abbas répond : « Je ne l’exclus pas. Dans des négociations, chaque partie formule ses exigences. Tout se déroulera conformément au droit international. »
Côté israélien, Mark Reguev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, se montrait sceptique. « Le véritable pouvoir politique au sein de l’Autorité palestinienne n’est plus entre les mains de M. Abbas et de ses collègues, mais a été transféré au Hamas », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « La question à poser est : M. Abbas a-t-il les moyens de tenir parole ? » Tzipi Livni, chef de la diplomatie israélienne, qu’Olmert pourrait nommer vice-Premier ministre, selon la presse israélienne, a, en outre, déclaré récemment le président de l’Autorité palestinienne « hors jeu ».
Source : [l'orient le jour]
Abbas croit la paix possible dans un délai d’un an
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Le président palestinien Mahmoud Abbas croit possible la conclusion d’un accord de paix avec Israël dans un délai d’un an, malgré la victoire des radicaux du Hamas aux élections législatives palestiniennes du 25 janvier.
Dans une interview publiée hier par le journal israélien Haaretz, Abbas dit avoir proposé l’ouverture d’un « canal de discussions secret » aux États-Unis et à l’ancien Premier ministre israélien Shimon Peres. Ce dernier fut l’un des négociateurs des accords d’Oslo en 1993 et il a rejoint Kadima, le parti du Premier ministre par intérim Ehud Olmert, en passe de remporter les législatives israéliennes de mardi. Abbas a d’ailleurs rencontré Peres ce mois-ci à Amman. Il s’agissait du premier tête-à-tête entre le président de l’Autorité autonome et un représentant israélien depuis le triomphe du Hamas.
Le président palestinien, qui se dit « convaincu que, dans moins d’un an, nous serons en mesure de signer un accord », laisse entendre que sa capacité à négocier n’est pas amoindrie par l’arrivée au pouvoir du Hamas, qui prône officiellement la destruction de l’État hébreu. Le mouvement islamiste, dont le gouvernement devrait officiellement entrer en fonctions dans les jours suivant les législatives israéliennes, refuse de déposer les armes et de reconnaître l’État juif. Il a en outre rejeté les appels d’Abbas en faveur d’une reconnaissance de tous les accords conclus par le passé avec Israël.
« Je peux vous garantir que vous disposez d’un partenaire pour cette paix. Au lendemain des élections, vous nous trouverez prêts à nous asseoir à la table des négociations sans condition préalable », affirme néanmoins Abbas. Il assure en outre qu’il lui reviendrait de signer un éventuel accord avant de le soumettre à un référendum qu’il se dit « certain » de remporter. Selon un sondage publié cette semaine, soixante-quinze pour cent des Palestiniens estiment que le Hamas devrait engager des négociations de paix avec Israël.
Abbas fait toutefois part de ses doutes sur la volonté de négocier des Israéliens. Le président palestinien juge que les projets d’Olmert consistant en des initiatives unilatérales visant à tracer les frontières définitives d’Israël pourraient aboutir à une trêve d’une dizaine d’années. « Mais cela ne vous apportera pas la paix », prévient-il dans Haaretz. Interrogé sur un éventuel accord territorial par lequel Israël conserverait certaines de ses implantations en Cisjordanie, Abbas répond : « Je ne l’exclus pas. Dans des négociations, chaque partie formule ses exigences. Tout se déroulera conformément au droit international. »
Côté israélien, Mark Reguev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, se montrait sceptique. « Le véritable pouvoir politique au sein de l’Autorité palestinienne n’est plus entre les mains de M. Abbas et de ses collègues, mais a été transféré au Hamas », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « La question à poser est : M. Abbas a-t-il les moyens de tenir parole ? » Tzipi Livni, chef de la diplomatie israélienne, qu’Olmert pourrait nommer vice-Premier ministre, selon la presse israélienne, a, en outre, déclaré récemment le président de l’Autorité palestinienne « hors jeu ».
Source : [l'orient le jour]
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