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L’Algérie compte près de 247 000 PME

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  • L’Algérie compte près de 247 000 PME

    Bonjour, les differents plans de soutien a l'emploi et aux chomeurs ont permis la création de nombreuse PME meme si cela n'a pas toujours été facile, mais au moins il y a une ligne politique et une constance sur ce sujet qui a donnné naissance a l'ANSEJ.
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    L’Algerie compte 246 716 PME dont la quasi-totalité sont des entreprises privées, indique le dernier bulletin du ministère de la Petite et Moyenne Entreprise et de l’Artisanat. «Les entreprises privées constituent la composante majeure des PME avec 245 842 entreprises employant un effectif de 245 842 , contre seulement 874 PME publiques employant 76 283 salariés», précise la même source qui se référe à la CASNOS (Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés).

    Durant l’année écoulée, le nombre de PME privées créées a atteint 21 018 auxquelles se sont ajoutées 2 863 PME réactivées après un arrêt temporaire. En revanche, 3 488 entreprises privées ont été radiées durant la même année. Le nombre des entreprises publiques régressent de plus en plus, du fait de la phase actuelle de la privatisation.

    «Le processus de privatisation partielle ou totale fait diminuer le nombre de PME publiques qui passent au statut privé. De même que la restructuration des grandes entreprises publiques donne lieu à la création de nombreuses filiales dotées d’une autonomie quasi totale et éligibles à la privatisation ou au partenariat», explique-t-on.

    Les données ministérielles, qui focalisent sur les PME privées, précisent que celles-ci activent principalement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics qui prédomine avec 32,83 %, le secteur du commerce qui vient en deuxième position avec 17,16 % et le secteur du transport et des communications avec 9 %.

    Viennent ensuite les services fournis aux ménages (7,38 %), l’hôtellerie et la restauration (6,14 %), l’industrie agroalimentaire (5,86 %) et les services fournis aux entreprises (4,94 %). Le ministère souligne, par ailleurs, que le secteur de l’artisanat a enregistré une croissance notable.

    Se basant sur les données des 31 Chambres de l’artisanat et des métiers (CAM), le ministère indique qu’il existe 96 072 artisans déclarés auprès des CAM en 2005, employant 24 390 salariés, contre 86 732 artisans en 2004. Cela représente une augmentation annuelle de 9 340 artisans.

    S’agissant de l’appui financier des pouvoirs publics au secteur de la PME, le même document évoque le Fonds de garantie des crédits PME (le FGAR). En 2005, le Fonds a permis de garantir le financement de 85 dossiers nécessitant un investissement global de près de 6 milliards de dinars.

    Au total, le montant global des garanties offertes par le FGAR s’élève à 1,663 milliard de dinars, le taux de sollicitation des banques par les PME est de 62 %, totalisant un montant de 3,647 milliards de dinars. En termes d’emploi, le FGAR a contribué à la création de 3 252 emplois, assure la même source.

    par Zineb M. Source Jeune Independant.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les entreprises en Algérie, ont été soumises à deux régimes juridiques, qui ont longtemps coexistés, tout en participant à deux logiques opposées : le régime juridique de l’investissement et le régime juridique des sociétés.
    Le premier découle principalement des codes des investissements de 1966 , 1982 , et de 1988 . Il met en œuvre un système basé sur le rejet du principe de liberté de commerce et de l’industrie, réservé uniquement aux entreprises publiques économiques (EPE), surtout après l’adoption de la loi 88-29 du 19 juillet 1988 , relative à l’exercice du monopole de l’Etat sur le commerce extérieur.
    Le second, organisé par le code du commerce, présuppose en revanche l’existence du principe de liberté, l’existence d’un marché et le respect de la libre concurrence.
    Les formes des sociétés, leurs règles de fonctionnement, le contrôle sur leurs organes est calqué en effet, presque entièrement sur le droit libéral tel qu’il est mis en œuvre dans les économies de marché et particulièrement en France.
    L’équilibre entre ces deux régimes n’a pu être maintenu en fait, que par de constantes tentatives d’adaptation et d’aménagements à travers l’intervention toujours plus poussée de l’administration pour réduire les décalages. Il en résulté une prolifération considérable de textes juridiques à caractère réglementaire, qui se superposent, se chevauchent, s’annulent ou se contredisent. Cette inflation juridique qui se présente souvent d’une manière extrêmement confuse, a conduit définitivement à une fragmentation des règles de droit t à un émiettement du régime contrôlé.
    Avec la promulgation du décret législatif n°93-12 du 05 octobre 1993, relatif à la promotion de l’investissement, inscrit en droite ligne dans un vaste mouvement de réformes et d’adaptation du droit, pose pour la première fois de manière expresse le principe de liberté d’investir.
    Il s’en suit, qu’avec la suppression des monopoles de l’Etat et l’instauration de la concurrence qui a fait l’objet d’une loi approuvée en janvier 1995 par le conseil national de transition (CNT), cela suffit pour considérer que concurrence, de liberté du commerce et de l’industrie pierre angulaire du libéralisme économique, a fait son entrée en droit algérien. Ensuite il a eu création de l'ANSEJ en 1997. En effet la création de cette agence a donné une réelle boufée aux PME aux entreprises. Je ne me souvient plus où est ce que je l'ai lu: la ville de béjaia est classée 3ème après tizi ouzou et Alger, en terme de nombre d'entreprises crées. (2005).

    Il est à noter aussi que les femmes sont majoritaires à être à la tête de ces petites et moyennes entreprises.

    Cependant, je reproche à ce dispositif quelques points:

    - Le non suivi des projets;
    - La rodondance des projets: dès qu'un nouveau crénau est entrepris, les autres suivent jusqu'à arriver à saturation.
    - Les crédits octroyés sont rarement remboursés, d'où la réalisation de pertes considérables,
    - L'absence de garanties qui protègent suffisamment les banques, notamment après la supression de l'hypothèque,
    - L'absence d'une stratégie organisationnelle des différents projets...etc

    Bien à vous.
    léco.
    Passi passi werrana dipassi!

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