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Misère et famine en Corée du Nord

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  • Misère et famine en Corée du Nord

    « Les Coréens du nord sont rompus aux luttes (pour leur survie) et au malheur. Mais la dévaluation, mise en place le 30 novembre 2009 dans le but de maintenir l’économie sous contrôle total de l’Etat est, pour beaucoup, bien pire que la faim, qui a pourtant fait des centaines de milliers de victimes au milieu des années 90 », peut-on y lire.

    Voici les autres informations que contiennent ce reportage. Elles font froid dans le dos.

    Des statistiques catastrophiques

    Lorsque la Corée fut partagée en 1945, la partie sud était plus pauvre que la partie nord. Mais aujourd’hui, le salaire moyen d’un travailleur Sud-Coréen équivaut à quinze fois celui d’un Nord-Coréen issu de la classe moyenne. Le niveau de mortalité « maternelle » et infantile, entre 1993 et 2008, aurait augmenté de plus de 30% et, selon un rapport de l’agence d’aide en approvisionnement de l’ONU, un enfant sur trois ne mangerait pas à sa faim.

    Des petits trafics pour survivre

    La réforme monétaire n’a fait qu’accentuer ces problèmes. Elle a été menée dans le seul but de confisquer les revenus issus du marché noir, qui est très répandu en Corée du Nord, puisqu’il représente la seule source de revenu de certains habitants. En théorie, tous les Nord-Coréens sont censés travailler pour les entreprises d’Etat. Mais les conditions de travail s’y sont tellement dégradées ces trente dernières années que la population use de toutes les ruses possibles pour les éviter.

    Les paysans cultivent leur potager, laissant les champs appartenant à l’Etat se couvrir de mauvaises herbes. Les travailleurs des villes se livrent à tous les commerces parallèles possibles. Cela va du métal, volé dans les usines, aux téléviseurs de contrebande venus de Chine.

    Les enfants ne vont plus à l’école

    Le témoignage d’une ancienne enseignante de Chongjin, troisième ville du pays, est à peine croyable. Selon elle, l’école ferme désormais ses portes à midi, faute d’élèves. Ces derniers, tiraillés par la faim, n’ont plus la force d’étudier. Les professeurs eux-mêmes ont du mal à trouver l’énergie nécessaire à leur travail, étant donné que leur salaire mensuel leur permet à peine d’acheter un kilo de riz. L’enseignante qui, en son temps, avait fini ses études à l’université, n’a pas pu offrir cette chance à sa fille. Cette dernière, qui n’a même pas dix ans, apprend désormais la couture plutôt que d’aller à l’école.

    Comme en URSS dans les années 30

    Ces témoignages font écho au reportage tout aussi effrayant diffusé sur M6 en 2008. Enquête exclusive donnait alors un aperçu du quotidien des Nord-Coréens, nous ramenant aux heures les plus sombres du stalinisme. On y voyait un pays plongé dans le noir la nuit. Même sur l’autoroute qui mène à la capitale, presque aucune voiture ne roule. Seuls les cadres du parti ou les étrangers en possèdent. Les travailleurs, eux, marchent.

    Le pays tout entier est tourné vers son dirigeant, Kim Jong-Il. Sa présence est partout, comme celle des militaires, qui représentent presque un vingtième de la population. A l’école, à l’usine, dans le métro, les slogans à sa gloire résonnent. Les enfants apprennent dès le plus jeune âge à chanter ses louanges. Et voici ce qu’entend un travailleur lorsqu’il arrive à l’usine : « Les temps sont durs, on manque de tout. Mais grâce au grand général Kim Jong-Il et à notre foi inébranlable en la victoire, nos cœurs sont prêts au combat. Allons dans la joie au travail ce matin ! ».

    On a beau savoir que la Corée du Nord est la pire dictature au monde, il est difficile de se rendre compte de ce qu’endurent réellement les habitants de ce pays. Ces témoignages effroyables nous permettent de réaliser un peu toute leur misère.

    Dimitri Vivodtzev
    Novaya gazeta
    Dernière modification par zek, 25 octobre 2010, 12h41.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Voila le rasultat quand un vieux .... analphabéte commande un pays !

    Toute l'argent de l'etat a été dépensé dans l'armée et dans les armes qui n'ont jamais été et seront jamais utilisé

    Pfff.....

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    • #3
      il en a rien a cirer du peuple, les armes sont faites pour maintenir son pouvoir par tous les moyens et les armes ont leur utilité dans ce cas.

      Enfin, le pouvoir est tellement verrouillé au niveau securitaire, intellectuel, qu'aucun changement n'est à envisager dans le moyen terme.
      "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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