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L'industrie pharmaceutique au Maroc se prépare à intégrer le Plan Emergence

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  • L'industrie pharmaceutique au Maroc se prépare à intégrer le Plan Emergence

    L'industrie pharmaceutique se prépare à intégrer le Plan Emergence


    L'étude stratégique commandée par le ministère de tutelle est finalisée : elle doit déboucher sur un contrat programme entre le gouvernement et les industriels pour les dix prochaines années.
    Le secteur investit déjà 300 MDH par an en extension de capacité et mise à niveau.

    Après l’automobile, l’électronique, le textile ou l’agroalimentaire, entre autres, c’est au tour du secteur de l’industrie pharmaceutique de rejoindre les «métiers mondiaux» du Maroc. L’on se rappelle que la réflexion à ce sujet était déjà en vigueur en février 2009, lors du lancement du Pacte national pour l’émergence industrielle, cadre concret du Plan Emergence annoncé en 2006 déjà. Depuis plusieurs mois, le ministère de l’industrie avait commandé auprès d’un cabinet marocain une étude stratégique de développement du secteur qui, apprend-on aujourd’hui, est finalisée. Ses conclusions font actuellement l’objet de discussions entre le ministère et l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique et très peu d’informations filtrent pour raisons de concurrence internationale. On retiendra que l’objectif de cette étude est de diagnostiquer le secteur et de suggérer les axes d’une stratégie en vue de son intégration dans le Plan Emergence. Cette démarche doit aussi déboucher sur l’élaboration d’un contrat programme entre le gouvernement et les industriels pour les dix prochaines années.

    Le secteur n'a pas encore tiré profit de l'Assurance maladie obligatoire

    En attendant la publication des grandes lignes de la stratégie prévue avant la fin de l’année, le ministère du commerce et de l’industrie précise que cette dernière doit préparer l’industrie pharmaceutique marocaine à se positionner sur les marchés étrangers. Les atouts et les opportunités sont certains et il faut, poursuit-on au ministère, les mettre à profit. Le secteur qui exporte déjà 10% de son chiffre d’affaires dispose d’importantes opportunités de développement sur un marché pharmaceutique mondial estimé, en 2009, à 820 milliards de dollars et en croissance de l’ordre de 6% par an. Les divers accords de libre-échange signés par le Maroc avec l’Union Européenne, les Etats-Unis ou encore les pays arabes constituent, d’ailleurs, un cadre idéal permettant d’accéder à un marché d’un milliard de consommateurs.

    En dehors des accords de libre-échange, la mise à niveau continuelle des unités industrielles et la qualité de la production constituent, selon le ministère de l’industrie, le deuxième atout du secteur encourageant la mise en place de la stratégie de développement sur les marchés étrangers. Selon l’association marocaine de l’industrie pharmaceutique (Amip), les laboratoires investissent annuellement 300 MDH pour la mise à niveau ou l’extension des unités. Les industriels signalent que l’essentiel des investissements vise la production des médicaments génériques aux fins d’exportation mais aussi pour le marché local dont l’élargissement est prévu dans la stratégie du ministère de l’industrie. A cet égard, on fait remarquer que l’extension de la couverture médicale (assurance maladie obligatoire et régime d’assistance médicale pour les économiquement démunis) ainsi que l’élaboration d’une politique nationale du médicament sont autant d’éléments favorisant la mise d’une stratégie sectorielle.

    La complexité des règles d'enregistrement des médicaments, un frein à l'entrée dans certains pays partenaires

    Aujourd’hui, l’industrie pharmaceutique locale produit 280 millions d’unités et réalise, selon les dernières statistiques de l’international medical statistics (IMS), sur le marché privé un chiffre d’affaires annuel de 7,5 milliards de DH dont 5,4 milliards pour les princeps et 2,1 milliards pour le générique. Par ailleurs, l’IMS signale pour la période d’avril 2009 à avril 2010 une croissance du marché de 10,8% pour les princeps et de 15,8% pour les génériques. Ces derniers sont appelés à enregistrer, selon le ministère de l’industrie, une plus forte progression dans le cadre de l’Amo et du Ramed.

    Outre les atouts, l’étude sectorielle a également mis le doigt sur les faiblesses du secteur notamment la faiblesse de la consommation du médicament qui est actuellement de 320 DH par habitant et par an contre une moyenne de 6 000 DH dans certains pays européens. Une faiblesse qui est en voie d’être compensée depuis que l’assurance maladie obligatoire a inclus dans son système de prise en charge les maladies ambulatoires.
    La complexité des règles d’enregistrement des médicaments dans des pays liés au Maroc par un accord de libre-échange comme la Turquie ou l’Egypte est également relevée. Cette barrière limite sérieusement l’accès des marchés cinq fois plus importants que le marché marocain et présentant donc de grandes opportunités d’export.

    L’étude stratégique sera déclinée en mesures organisationnelles, réglementaires et fiscales qui aideront le secteur à dépasser ces limites. Ces mesures actuellement en discussion seront, selon le ministère, mises en place dans de brefs délais.


    Chiffres :320 DH de médicaments par hab/an seulement


    - Nombre d'unités industrielles : 37

    - Nombre d'unités produites : 280 millions

    - Chiffre d'affaires sur le marché privé : 7,5 milliards de DH

    - Consommation par hab/an : 320 DH

    - Export : 10% du chiffre d'affaires

    - Part du générique dans le marché : 30%.

    la vie eco

  • #2
    Bonne nouvelle

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    • #3
      Pas mal pour le Maroc. Les industriels marocains doivent profiter pour booster les exportations vers des pays comme l'Algérie, la Turquie et l'Egypte.

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