Dégradation de la situation dans le camp des exilés du Sahara occidental
Un mort et sept blessés près d’El-Ayoun
La situation dans les territoires du Sahara occidental sous contrôle marocain devient de plus en plus explosive après que des milliers de Sahraouis ont décidé de quitter la ville d’El-Ayoun, capitale du Sahara sous occupation.
En tout, 20 000 personnes ont érigé des tentes de fortune depuis deux semaines, à 12 km de la ville, plus précisément à Gdeim Izik. L’armée marocaine a signé son entrée par la répression. Un jeune Sahraoui (âgé de 14 ans) a été tué et sept autres ont été blessés dans la soirée de dimanche à lundi près du camp des exilés. Les soldats ont tiré à la mitraillette sur leur voiture afin de les empêcher de faire parvenir de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux camps. L’annonce a été faite par le ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora. Ce dernier a précisé, dans un communiqué, que l’adolescent El Garhi Najem a trouvé la mort dans une voiture de type Nissan pick-up qui le transportait avec d’autres personnes. «Il a été criblé de balles, alors que les sept autres blessés, dont son frère, un ancien prisonnier politique, El Garhi Daoudi, ont été conduits à l’hôpital», a-t-il indiqué. Le texte qui cite aussi les noms de deux des six autres blessés affirme que «la crédibilité de l’ONU est maintenant mise à l’épreuve», et doit réagir à travers «une intervention rapide, pour éviter la tragédie dont ce carnage constitue le commencement».
D’autres incidents ont eu lieu près de la ville de Smara, alors que le quotidien espagnol ABC a indiqué que des dizaines de colons marocains et des policiers en civils ont infiltré le camp de Gdeim Izik près d’El-Ayoun pour «provoquer et justifier» l’intervention des forces armées et incendier les tentes de fortune. A la suite de l’intervention musclée des forces marocaines, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a appelé le SG de l’ONU Ban Ki-moon à «intervenir d’urgence», afin d’empêcher les autorités marocaines de commettre des «massacres terribles» contre les exilés d’El-Ayoun.
«Nous appelons à travers vous toute la communauté internationale à intervenir avant qu’il ne soit trop tard, pour sauver la vie de dizaines de milliers de citoyens sahraouis sans armes, aujourd’hui en grand danger en raison du blocus, des restrictions, de la famine et également de la répression et d’interventions militaires et sécuritaires, à travers l’intense déploiement des forces d’occupation marocaine», a-t-il écrit.
Y. M. jeune independant
Un mort et sept blessés près d’El-Ayoun
La situation dans les territoires du Sahara occidental sous contrôle marocain devient de plus en plus explosive après que des milliers de Sahraouis ont décidé de quitter la ville d’El-Ayoun, capitale du Sahara sous occupation.
En tout, 20 000 personnes ont érigé des tentes de fortune depuis deux semaines, à 12 km de la ville, plus précisément à Gdeim Izik. L’armée marocaine a signé son entrée par la répression. Un jeune Sahraoui (âgé de 14 ans) a été tué et sept autres ont été blessés dans la soirée de dimanche à lundi près du camp des exilés. Les soldats ont tiré à la mitraillette sur leur voiture afin de les empêcher de faire parvenir de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux camps. L’annonce a été faite par le ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora. Ce dernier a précisé, dans un communiqué, que l’adolescent El Garhi Najem a trouvé la mort dans une voiture de type Nissan pick-up qui le transportait avec d’autres personnes. «Il a été criblé de balles, alors que les sept autres blessés, dont son frère, un ancien prisonnier politique, El Garhi Daoudi, ont été conduits à l’hôpital», a-t-il indiqué. Le texte qui cite aussi les noms de deux des six autres blessés affirme que «la crédibilité de l’ONU est maintenant mise à l’épreuve», et doit réagir à travers «une intervention rapide, pour éviter la tragédie dont ce carnage constitue le commencement».
D’autres incidents ont eu lieu près de la ville de Smara, alors que le quotidien espagnol ABC a indiqué que des dizaines de colons marocains et des policiers en civils ont infiltré le camp de Gdeim Izik près d’El-Ayoun pour «provoquer et justifier» l’intervention des forces armées et incendier les tentes de fortune. A la suite de l’intervention musclée des forces marocaines, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a appelé le SG de l’ONU Ban Ki-moon à «intervenir d’urgence», afin d’empêcher les autorités marocaines de commettre des «massacres terribles» contre les exilés d’El-Ayoun.
«Nous appelons à travers vous toute la communauté internationale à intervenir avant qu’il ne soit trop tard, pour sauver la vie de dizaines de milliers de citoyens sahraouis sans armes, aujourd’hui en grand danger en raison du blocus, des restrictions, de la famine et également de la répression et d’interventions militaires et sécuritaires, à travers l’intense déploiement des forces d’occupation marocaine», a-t-il écrit.
Y. M. jeune independant
Commentaire