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Marrakech:Forum économique mondial Les nouveaux enjeux pour la région Mena

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  • Marrakech:Forum économique mondial Les nouveaux enjeux pour la région Mena

    · 1.000 participants de 62 pays au rendez-vous

    · Réflexion sur une stratégie de croissance et de développement


    · Le rapport sur la compétitivité du monde arabe présenté en marge du forum


    Les regards seront braqués sur Marrakech dès aujourd’hui 26 octobre. La ville ocre abrite le Forum économique mondial (WEF) sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord auquel prennent part plus de 1.000 participants du monde des affaires de 62 pays, gouvernements et société civile.
    Le forum se tient cette année sous le thème «Sens, résilience et prospérité» et dont l’objectif est de constituer une plateforme sur les stratégies régionales en matière de gouvernance globale. Ainsi, décideurs politiques, chefs d'entreprises, représentants de la société civile et leaders d'opinion… devront mener une réflexion sur une stratégie de croissance et de développement pour la région Mena. Le contexte de crise économique mondiale l’impose. «En réunissant les décideurs représentant tous les secteurs, nous pourrions parvenir à des solutions durables», insiste André Schneider, directeur général du Forum économique mondial.
    «Le forum estime justement que les leaders économiques ont aujourd’hui une meilleure compréhension de la complexité des risques globaux de la région», renchérit Sherif El Diwany, directeur senior et responsable Moyen-Orient et Afrique du Nord de la même organisation.
    A Marrakech, la rencontre s’articule autour de trois grandes thématiques: les réponses régionales aux risques globaux, les moyens d’encourager la croissance durable et la recherche de nouvelles régions pour un partenariat commercial. Un accent particulier sera mis sur les fonds souverains et leur orientation vers un engagement régional dans des domaines stratégiques. On entend par là des secteurs comme les énergies renouvelables, les systèmes sociaux et de santé.
    Emergeant de la crise mondiale, l’année 2010 enregistre des avancées notables avec une perspective d’une croissance économique de 4%. La vitesse de croissance sera différente selon les régions en fonction de la dette publique et reflète aussi les divergences existantes en matière de structures économiques nationales.
    D’ailleurs, le rapport sur la compétitivité du monde arabe 2010, qui vient d’être présenté en marge du Forum économique mondial, relève un écart de compétitivité grandissant entre les pays du Golfe et le reste du monde arabe. En termes de compétitivité, le Qatar, l’Arabie saoudite et le Koweït dépassent les autres économies de même niveau de développement. Dans le classement global de 139 économies dans le monde, ces trois pays pétroliers se classent respectivement 17e, 21e et 35e. Pour les rédacteurs du rapport, les points forts de la compétitivité du monde arabe résident dans leurs institutions solides et transparentes, la stabilité macroéconomique et la sophistication des activités commerciales. «L’éducation est un élément clé pour la future compétitivité de l’ensemble des pays arabes», commente Margareta Drzeniek Hanouz, directeur du Centre global des compétitivités et co, auteur du rapport. L’éducation supérieure reste hors d’atteinte pour une large majorité de jeunes gens et le progrès a été lent sur le plan de la qualité de l’enseignement. De même que le fossé éducatif creusé entre filles et garçons impacte négativement l’intégration des femmes dans le marché du travail.
    Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le Forum économique mondial sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord est précédé par un sommet sur l’éducation qui réunit une centaine d’experts sur la thématique du futur de l’éducation.

    75e rang pour le Maroc

    Le rapport publié en marge du forum classe le Maroc au 75e rang sur 100 pays concernés par l’étude qui s’est basée sur l’efficacité. Le royaume est bien loin d’un petit pays comme la Tunisie (32e). Il se classe second de la région Afrique du Nord, après la Tunisie et bien avant l’Egypte, l’Algérie et la Libye qui restent dans le stade de développement basé sur les fondamentaux. Globalement, l’Afrique du Nord dépasse des pays comme la Syrie, la Jordanie et le Liban, en termes de stabilité et d’innovation. Inversement, ces pays sont plus efficients en termes d’éducation, d’efficacité du marché des biens de consommation, d’emploi et de marchés financiers.

    Badra BERRISSOULE
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