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Le procureur général sur l'affaire du non-jeuneur

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  • Le procureur général sur l'affaire du non-jeuneur

    Le parquet nous écrit

    Suite à l’article publié à la une de votre journal du 21 octobre 2010, sous le titre «Dérive judiciaire à Oum El Bouaghi», et en vertu des articles 44 et 45 du code de l’information, je vous prie d’insérer la mise au point suivante, à la même page et avec les mêmes caractères. S’il est exact que le jeune B. F. a été poursuivi pour dénigrement au dogme ou aux préceptes de l’Islam, fait prévu et puni par l’article 144 bis 2 du code pénal, votre journal a oublié ou feint d’oublier qu’il a été aussi poursuivi et inculpé de destruction de bien d’autrui, fait prévu et puni par l’article 407 du même code.


    S’il est exact aussi que le tribunal de Aïn Beïda a condamné le mis en cause pour les deux infractions citées ci-dessus, par contre en appel, la cour n’a retenu contre lui que le délit de destruction de bien d’autrui. En conclusion, il apparaît clairement que cette affaire, aussi ordinaire soit-elle, a été exploitée outrageusement et à des fins inavouées.

    Le procureur général






    Les précisions de la rédaction
    Le parquet général d’Oum El Bouaghi a adressé une mise au point à El Watan dans laquelle il reproche à l’article publié jeudi sous le titre «Dérive judiciaire à Oum El Bouaghi», de ne pas avoir cité tous les chefs d’inculpation.

    Le document souligne, par ailleurs, qu’en procès d’appel, le chef d’inculpation d’atteinte à un précepte de l’Islam n’a pas été retenu contre le prévenu, lequel aurait été jugé pour destruction de biens d’autrui. Et à la mise au point de conclure qu’«Il apparaît donc qu’une affaire, aussi ordinaire soit-elle, a été exploitée outrageusement et à des fins inavouées». La mise au point du parquet appelle de notre part les précisions suivantes :
    Concernant le grief de destruction de bien d’autrui, l’avocat de la défense, Me Laïd Sadeg, soutient certes que suite à son arrestation, le jeune Fares Bouchouata s’est débattu avec les policiers et a cassé une vitre du commissariat.
    Un fait retenu contre lui en plus du délit de non observance du jeûne. A propos du jugement retenu par la cour d’appel, lundi dernier, le même avocat est catégorique et contredit la version du parquet. A aucun moment les magistrats n’ont parlé de juger un seul chef d’inculpation, affirme-t-il, en précisant que «le juge a prononcé ouvertement et en public la formule de confirmation du jugement du tribunal de première instance». Soit deux ans de prison ferme pour atteinte à un précepte de l’Islam et destruction de biens d’autrui. L’avocat tient pour témoins tous ses collègues en robe noire présents à l’audience en plus du greffier qui a rédigé les minutes du procès.


    Nouri Nesrouche

    elwatan

  • #2
    Conclusion :

    Une école de formation pour les journaliste est une nécessité et nos journalistes doivent suivre des formations de mise à niveau dans ce domaine de métier en urgence.

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    • #3
      Ce n'est pas une formation qui va corriger les chiffon. Ce qu'il faut c'est ouvrir le champ a d'autres algeriens qui ne sont pas au service des cercles occultes pour exercer cer metier noble et après nous allons voir comment c'est journaleux vont s'évaporer.
      ~~~~~~~

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      • #4
        vous avez lu l'article en entier?
        A aucun moment les magistrats n’ont parlé de juger un seul chef d’inculpation, affirme-t-il, en précisant que «le juge a prononcé ouvertement et en public la formule de confirmation du jugement du tribunal de première instance». Soit deux ans de prison ferme pour atteinte à un précepte de l’Islam et destruction de biens d’autrui. L’avocat tient pour témoins tous ses collègues en robe noire présents à l’audience en plus du greffier qui a rédigé les minutes du procès.
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #5
          On n'a cessé de le dire pour toutes les autres affaires, les journalistes, "oublient" souvent certains chefs d'inculpation en route quand on ils s'improvisent Zola.....C'est d'ailleurs quasiment systématique dans ce type d'affaire !

          Pire encore, la réaction d'El Watan à la mise-au-point du procureur général et qui met la lumière sur la façon partiale et très peu professionnelle dont certains journalistes traitent leur sujet: ils ne s'appuient que sur une version des faits, aucun d'entre-eux n'est pas capable de se rendre au tribunal pour faire la lumière sur cette affaire ?! Non, il est plus simple reste de demander à l'avocat de la défense de donner sa version des faits et de la présenter ensuite comme une vérité établie...


          vous avez lu l'article en entier?
          Bonsoir,

          Oui, je l'ai lu en entier. Rien, absolument rien, ne peut justifier que dans le traitement d'une information judiciaire, on oublie de citer certains chefs d'inculpation. Rien ne peut justifier, lorsque l'on est journaliste consciencieux, que l'on s'appuie exclusivement sur une version des faits et qu'on la présente comme une vérité établie.
          Justement, parlons-en du passage que tu as souligné en rouge: l'Algérie a-t-elle basculé dans l'ère de l'oralité ? N'y a-t-il aucun document qui enregistre le jugement ? Soyons sérieux, opposer "l'avocat qui prend à témoin ses collègues qui a entendu que" à une mise-au-point précise du parquet est juste ridicule...
          D'ailleurs, ils ne sont pas fous ces journalistes, maintenant qu'il y a mise-au-point du parquet et risque de diffamation, ils prennent bien leur précaution en disant que la version qu'ils ont vendu jusqu'à alors est celle de l'avocat de la défense et non la leur (alors qu'ils ont fait croire à cela...)
          Dernière modification par Dandy, 27 octobre 2010, 10h23.

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          • #6
            Justement, parlons-en du passage que tu as souligné en rouge: l'Algérie a-t-elle basculé dans l'ère de l'oralité ? N'y a-t-il aucun document qui enregistre le jugement ?
            fainénant pas le temps de lire pas le temps de chercher pas le temps d'analyser

            il faut vendre et pour vendre en quantité publicité mensongère et kaabar wa aati laawar.



            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              J'ai eu connaissance une fois d'une affaire de trafic de drogue assez banale et qui a été rapportée par la presse. Sur les 3 chiffres clés de l'affaire, à savoir : la quantité de drogue et l'argent liquide saisis et la peine, l'article s'est trompé sur toute la ligne!

              Alors si sur 3 chiffres d'une affaire sans conséquence "idéologique" on se trompe, il ne faudrait pas dans ce cas leur demander de rapporter des chefs d'inculpations qui contiennent "des mots", beaucoup trop de mots et qui risque en plus de gâcher la pureté de leur cause.

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              • #8
                ha vraiment inconpetent ses journalistes il prenent meme pas le soin de verifier et de s assurer de l exatitude de l information,quand je pense les passions qui se sont dechainnées sur cette histoire bidon

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                • #9
                  Mouais 2 ans de prison pour soit disant destruction de biens publics, enfinnnn une vitre ... je m'excuse mais c'est louche ...

                  Commentaire


                  • #10
                    @id75 oui 2 ans pour destruction c gros, surtout que c'est la peine prévu pour pour dénigrement au dogme ou aux préceptes de l’Islam
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                    • #11
                      n'empêche qu'ici sur FA ...vous etes tous tombé dans l'erreur en rejugeant l'affaire ..

                      j'avais des le debut emis le souhait de pour lire les attendus du procés ...

                      donc ...je dis OK .....ouf.....mais c'est vraiment cher payé un carreau ...vous trouvez pas nom ....

                      cette histoire de punir ...le (de) jeune de ramadhan ....a couté cher a l'image de l'algerie ......et je crains que cette sortie du procureur ne soit qu'une manoeuvre ....car lui ; aurai pu s'exprimer avant ...des la sorie de l"l'affaire" et non attendre le jugement .....c'est pourquoi ....je pense plus a une correction apres !!!!! et j'espere me tromper !!!!

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                      • #12
                        Il y a aussi rebellion envers un corps constitué, suivi de destruction de biens d'autrui.
                        Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                        • #13
                          Le journaliste d'El Watan a certainement commis une grave erreur en ne citant pas tous les chefs d'inculpation, mais on ne peut pas se cacher derrière cela pour camoufler une grave dérive judiciaire. En même temps que représente le bris d'une vitre à coté d'un acte digne de l'Inquisition.
                          Le document souligne, par ailleurs, qu’en procès d’appel, le chef d’inculpation d’atteinte à un précepte de l’Islam n’a pas été retenu contre le prévenu, lequel aurait été jugé pour destruction de biens d’autrui. Et à la mise au point de conclure qu’«Il apparaît donc qu’une affaire, aussi ordinaire soit-elle, a été exploitée outrageusement et à des fins inavouées»
                          Arrêter quelqu'un et le condamner en première instance pour un délit qui n'existe pas, n'est pas une "affaire ordinaire".

                          Même si, comme le prétend le procureur, le non-jeûneur n'a été condamné en appel que pour destruction des biens d'autrui, cette destruction est quand-même le résultat d'une arrestation arbitraire. Se débattre parce qu'on vous arrête pour un non-délit est tout à fait normal. Et deux ans ferme pour une vitre cassée!!!

                          Y a-t-il des mesures contre ceux qui ont procédé à l'arrestation arbitraire du non-jeûneur, ceux qui l'ont incarcéré et ceux qui l'ont condamné en première instance?

                          Là, il y a une accusation implicite très grave contre l'administration judiciaire:
                          L’avocat tient pour témoins tous ses collègues en robe noire présents à l’audience en plus du greffier qui a rédigé les minutes du procès
                          L'avocat et ses collègues soupçonnent-ils cette administration de falsification?
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            L'article 144 du Code pénal ne ressemble à rien de toute façon, il est bien trop général et flou et laisse toute latitude d'interprétation aux juges.

                            Faudra m'expliquer ce que sont les bonnes moeurs en 2010 selon la Constitution, quand à l'ordonnance qui garantit la liberté des cultes et des croyances c'est à se demander si quelqu'un l'a déjà lue ...

                            « l'État algérien dont la religion est l'Islam, garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution, de la présente ordonnance, des lois et règlements en vigueur, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits et libertés fondamentaux des tiers »
                            — ordonnance no 2006-03 du 28/02/2006 Jora no 12 du 1er mars 2006 Ainsi, l'État algérien garantit également la tolérance et le respect entre les différentes religions (article 2 de l'Ordonnance précitée)


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                            • #15
                              Se débattre parce qu'on vous arrête pour un non-délit est tout à fait normal.
                              Mais non ! Que ça soit un simple contrôle d'identité, ou suite à une infraction au code de la route, ou à un délit, il faut toujours coopérer avec les flics, si on se débat ça devient une rébellion et du coup on peut lâcher des propos insultants, on ne fait qu'aggraver notre cas avec un outrage aux policiers, tous deux punis par la loi.

                              Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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