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Le président malien à Radio France Internationale :
«Aucun malentendu entre l’Algérie et nous»
«Il faut renforcer la coopération qui commence à naître en Algérie et descendre rapidement sur le terrain. Nous ne sommes pas incapables de résoudre ce problème» sont, entre autres, les déclarations du président malien, Amadou Toumané Touré, à l’occasion d’une interview accordée à cette chaîne française, en marge du sommet sur la francophonie.
Pourtant, la presse française ne rate aucune occasion pour accabler l’Algérie dans l’affaire de l’enlèvement, au Niger, des 7 otages (cinq Français et deux Africains) par des terroristes.
Lors d’un entretien avec Amadou Toumané Touré, le journaliste de RFI a tenté à maintes reprises de piéger le président malien. Voici quelques questions posées au chef de l’Etat et qui renseignent sur le rôle trouble des journalistes français : Pensez-vous que le problème est d’origine algérienne, donc reste toujours un problème algérien ? Ou encore : M. le Président, il y a quelques jours, vous avez réuni à Bamako des experts sur la lutte contre le terrorisme et l’Algérie n’est pas venue, comment lever ce malentendu avec l’Algérie ?
Pour toute réponse, le chef de l’Etat malien a renvoyé ces apprentis sorciers à leurs classes : «Il faut renforcer la coopération qui commence à naître en Algérie et descendre rapidement sur le terrain. Nous ne sommes pas incapables de résoudre ce problème», leur a-t-il répondu sereinement et sans tomber dans le piège de la manipulation.
«D’abord, je suis convaincu d’une chose, c’est que la réponse au problème dans la bande sahélo-saharienne est sahélo-saharienne. Nos Etats font face à leurs responsabilités. Nous ne sommes pas incapables de résoudre cette question. La France joue déjà un grand rôle. Elle nous appuie dans le cadre de la formation des troupes, dans l’échange des informations et dans l’équipement de nos armées, et cela dure depuis plus d’un an, avec une accélération qui peut permettre d’avoir les capacités recherchées pour lutter contre le terrorisme.
Concernant la seconde question, le chef d’Etat malien a dit : «L’Algérie n’a aucun malentendu avec nous». Bien au contraire, a-t-il ajouté, il y a deux semaines, «nous nous sommes rendus en Algérie à deux reprises. Le chef d’état-major des forces armées maliennes était là-bas et a même dirigé une partie des travaux. Ensuite, c’était le directeur des renseignements. Au moment où je vous parle, nous avons des militaires maliens, des officiers maliens en Algérie, à Tamanrasset. Aujourd’hui, la coopération avec l’Algérie sur ce plan ne pose pas de problème». A propos de la réunion du groupe d’action du G8 contre le terrorisme tenue récemment à Bamako, Touré a fait une mise au point à RFI : «Je voudrais rectifier que ce n’est pas nous qui avons initié cette rencontre. Que l’Algérie ne soit pas venue, […] j’ai du mal à porter un commentaire.»
Mahmoud Tadjer jeune indépendant
«Aucun malentendu entre l’Algérie et nous»
«Il faut renforcer la coopération qui commence à naître en Algérie et descendre rapidement sur le terrain. Nous ne sommes pas incapables de résoudre ce problème» sont, entre autres, les déclarations du président malien, Amadou Toumané Touré, à l’occasion d’une interview accordée à cette chaîne française, en marge du sommet sur la francophonie.
Pourtant, la presse française ne rate aucune occasion pour accabler l’Algérie dans l’affaire de l’enlèvement, au Niger, des 7 otages (cinq Français et deux Africains) par des terroristes.
Lors d’un entretien avec Amadou Toumané Touré, le journaliste de RFI a tenté à maintes reprises de piéger le président malien. Voici quelques questions posées au chef de l’Etat et qui renseignent sur le rôle trouble des journalistes français : Pensez-vous que le problème est d’origine algérienne, donc reste toujours un problème algérien ? Ou encore : M. le Président, il y a quelques jours, vous avez réuni à Bamako des experts sur la lutte contre le terrorisme et l’Algérie n’est pas venue, comment lever ce malentendu avec l’Algérie ?
Pour toute réponse, le chef de l’Etat malien a renvoyé ces apprentis sorciers à leurs classes : «Il faut renforcer la coopération qui commence à naître en Algérie et descendre rapidement sur le terrain. Nous ne sommes pas incapables de résoudre ce problème», leur a-t-il répondu sereinement et sans tomber dans le piège de la manipulation.
«D’abord, je suis convaincu d’une chose, c’est que la réponse au problème dans la bande sahélo-saharienne est sahélo-saharienne. Nos Etats font face à leurs responsabilités. Nous ne sommes pas incapables de résoudre cette question. La France joue déjà un grand rôle. Elle nous appuie dans le cadre de la formation des troupes, dans l’échange des informations et dans l’équipement de nos armées, et cela dure depuis plus d’un an, avec une accélération qui peut permettre d’avoir les capacités recherchées pour lutter contre le terrorisme.
Concernant la seconde question, le chef d’Etat malien a dit : «L’Algérie n’a aucun malentendu avec nous». Bien au contraire, a-t-il ajouté, il y a deux semaines, «nous nous sommes rendus en Algérie à deux reprises. Le chef d’état-major des forces armées maliennes était là-bas et a même dirigé une partie des travaux. Ensuite, c’était le directeur des renseignements. Au moment où je vous parle, nous avons des militaires maliens, des officiers maliens en Algérie, à Tamanrasset. Aujourd’hui, la coopération avec l’Algérie sur ce plan ne pose pas de problème». A propos de la réunion du groupe d’action du G8 contre le terrorisme tenue récemment à Bamako, Touré a fait une mise au point à RFI : «Je voudrais rectifier que ce n’est pas nous qui avons initié cette rencontre. Que l’Algérie ne soit pas venue, […] j’ai du mal à porter un commentaire.»
Mahmoud Tadjer jeune indépendant
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