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Actualités : MÉDECINE
La transplantation pulmonaire bientôt possible en Algérie
Les greffes de poumon seront désormais bientôt possibles pour les malades souffrant de maladies pulmonaires. C’est ce qu’ont annoncé, hier, des spécialistes en chirurgie thoracique, en marge des premières journées de formation post-universitaire, organisées à l’hôpital Mustapha-Pacha, à Alger.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La transplantation de poumon n’est toujours pas réalisée en Algérie. Les patients atteints de maladies pulmonaires graves meurent des suites de leurs lésions dans la plupart des cas, regrettent les spécialistes. Mais bonne nouvelle. Selon le Pr Chaouche, chef de service de chirurgie thoracique, cardiovasculaire et de transplantation d’organes du CHU Mustapha-Pacha, à Alger, ces malades pourront bientôt être traités en Algérie. Puisque, soulignera-t-il, un projet de transplantation pulmonaire a été lancé. Sommes-nous prêts pour ce genre d’interventions ? Selon ce chef de service, les performances existantes peuvent permettre de réaliser sans complications ce genre d’interventions. Formés et compétents, nos spécialistes, a-t-il assuré, n’auront aucune difficulté à relever ce défi. Cependant, l’obstacle demeure dans l’absence de moyens, regrette ton. Mais ces spécialistes espèrent voir leur projet se réaliser dans moins d’une année, notamment avec la mise en service prochaine du centre des urgences au niveau du CHU Mustapha Pacha. Selon le Pr Bonnette de l’hôpital de Paris, qui a souligné que ce genre d’interventions peuvent être réalisées en Algérie par des spécialistes algériens, 55 % de patients transplantés vivent les cinq années qui suivent l’opération. De son côté, le Dr Ameur Soltane a souligné que les transplantations pulmonaires garantissent 0 % de mortalité chez le donneur et 95% de chances de survie pour le receveur. Il existe, précisera-t-il, entre 1 % et 2 % de mortalité chez le receveur. Soulignons que la transplantation pulmonaire se fera à partir de donneurs vivants en attendant la mise en place en Algérie d’une banque de données concernant les donneurs cadavériques. Par ailleurs, pour ce qui est du cancer des poumons, la lutte commence d’abord, selon le Dr Soltane, par la lutte contre le tabagisme. S’exprimant sur la chirurgie après chimiothérapie, ce spécialiste dira que cette méthode ne s’adresse qu’à une catégorie de personnes bien précise. Le meilleur traitement demeure, certes, dira-t-il, la chirurgie, cependant, il y a des malades inopérables. Souvent parce qu’ils sont à un stade bien avancé de leur maladie. Selon la même source, entre 25 % et 30% des malades sont traités d’abord par la chimiothérapie avant de subir une chirurgie. Dans la plupart des cas, précise-ton, ces malades s’en sortent après la chirurgie. Par ailleurs, le Pr Chaouche a précisé que ces journées de formation sont destinées principalement aux médecins spécialistes dans le but de faire une remise à niveau dans le domaine de la chirurgie des poumons et de greffes d’organes. Il souligne qu’environ 2 000 greffes toutes spécialités confondues et une cinquantaines de greffes rénales sont réalisées chaque année en Algérie.
S. A.
La transplantation pulmonaire bientôt possible en Algérie
Les greffes de poumon seront désormais bientôt possibles pour les malades souffrant de maladies pulmonaires. C’est ce qu’ont annoncé, hier, des spécialistes en chirurgie thoracique, en marge des premières journées de formation post-universitaire, organisées à l’hôpital Mustapha-Pacha, à Alger.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La transplantation de poumon n’est toujours pas réalisée en Algérie. Les patients atteints de maladies pulmonaires graves meurent des suites de leurs lésions dans la plupart des cas, regrettent les spécialistes. Mais bonne nouvelle. Selon le Pr Chaouche, chef de service de chirurgie thoracique, cardiovasculaire et de transplantation d’organes du CHU Mustapha-Pacha, à Alger, ces malades pourront bientôt être traités en Algérie. Puisque, soulignera-t-il, un projet de transplantation pulmonaire a été lancé. Sommes-nous prêts pour ce genre d’interventions ? Selon ce chef de service, les performances existantes peuvent permettre de réaliser sans complications ce genre d’interventions. Formés et compétents, nos spécialistes, a-t-il assuré, n’auront aucune difficulté à relever ce défi. Cependant, l’obstacle demeure dans l’absence de moyens, regrette ton. Mais ces spécialistes espèrent voir leur projet se réaliser dans moins d’une année, notamment avec la mise en service prochaine du centre des urgences au niveau du CHU Mustapha Pacha. Selon le Pr Bonnette de l’hôpital de Paris, qui a souligné que ce genre d’interventions peuvent être réalisées en Algérie par des spécialistes algériens, 55 % de patients transplantés vivent les cinq années qui suivent l’opération. De son côté, le Dr Ameur Soltane a souligné que les transplantations pulmonaires garantissent 0 % de mortalité chez le donneur et 95% de chances de survie pour le receveur. Il existe, précisera-t-il, entre 1 % et 2 % de mortalité chez le receveur. Soulignons que la transplantation pulmonaire se fera à partir de donneurs vivants en attendant la mise en place en Algérie d’une banque de données concernant les donneurs cadavériques. Par ailleurs, pour ce qui est du cancer des poumons, la lutte commence d’abord, selon le Dr Soltane, par la lutte contre le tabagisme. S’exprimant sur la chirurgie après chimiothérapie, ce spécialiste dira que cette méthode ne s’adresse qu’à une catégorie de personnes bien précise. Le meilleur traitement demeure, certes, dira-t-il, la chirurgie, cependant, il y a des malades inopérables. Souvent parce qu’ils sont à un stade bien avancé de leur maladie. Selon la même source, entre 25 % et 30% des malades sont traités d’abord par la chimiothérapie avant de subir une chirurgie. Dans la plupart des cas, précise-ton, ces malades s’en sortent après la chirurgie. Par ailleurs, le Pr Chaouche a précisé que ces journées de formation sont destinées principalement aux médecins spécialistes dans le but de faire une remise à niveau dans le domaine de la chirurgie des poumons et de greffes d’organes. Il souligne qu’environ 2 000 greffes toutes spécialités confondues et une cinquantaines de greffes rénales sont réalisées chaque année en Algérie.
S. A.