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VANCOUVER – Après avoir passé 26 ans derrière les barreaux pour une série de viols qu’il n’avait pas commis, Ivan Henry, 63 ans, a été finalement été acquitté mercredi à Vancouver.
Il vivait en liberté depuis un an après qu’un procureur spécial chargé de son dossier eut soulevé des doutes au sujet de l’intégrité du processus judiciaire qui avait mené à sa condamnation.
En 1983, il avait été trouvé coupable de 10 chefs d’agression sexuelle – viol et tentative de viol à l’époque – commises sur huit femmes de mai 1981 à juin 1982 à Vancouver. Par la suite, il avait été déclaré «délinquant dangereux et à contrôler» et, si ce n’avait été de son dernier appel devant la justice, il aurait pu finir ses jours derrière les barreaux. Depuis, la police a identifié un autre suspect de cette série d’agressions sexuelles, mais une ordonnance de non-publication nous empêche de l’identifier autrement que par les initiales DM et de dire qu’il a été condamné pour trois viols dans la même région.
Ivan Henry a toujours clamé son innocence et il a déposé 55 demandes d’appel à la cour pour en appeler de sa condamnation. Trois juges de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique ont établi que l’homme avait été condamné sur la seule foi de la description d’une victime.
«Il n’y avait aucune preuve en 1983 et il n’y a pas de fondement pour une condamnation aujourd’hui», a déclaré son avocat à la sortie du palais de justice.
«Je ne suis pas en colère. Quel bien cela me ferait-il ?» a demandé Ivan Henry. «Ça ne me soulagerait pas d’être en colère.»
Les deux filles de Henry, âgées de 3 et 9 ans au moment du procès, étaient aussi présentes pour célébrer avec la victoire de leur père.
«La justice l’a emporté aujourd’hui et nous pourrons poursuivre nos vies», a dit l’une de ses filles. «C'était une peine pour notre père, mais c'était aussi une peine pour nous et même pour nos enfants.»
Ivan Henry a maintenant trois petits-enfants.
Malheureusement, sa femme est décédée durant sa détention.
Par Agence QMI.
Il vivait en liberté depuis un an après qu’un procureur spécial chargé de son dossier eut soulevé des doutes au sujet de l’intégrité du processus judiciaire qui avait mené à sa condamnation.
En 1983, il avait été trouvé coupable de 10 chefs d’agression sexuelle – viol et tentative de viol à l’époque – commises sur huit femmes de mai 1981 à juin 1982 à Vancouver. Par la suite, il avait été déclaré «délinquant dangereux et à contrôler» et, si ce n’avait été de son dernier appel devant la justice, il aurait pu finir ses jours derrière les barreaux. Depuis, la police a identifié un autre suspect de cette série d’agressions sexuelles, mais une ordonnance de non-publication nous empêche de l’identifier autrement que par les initiales DM et de dire qu’il a été condamné pour trois viols dans la même région.
Ivan Henry a toujours clamé son innocence et il a déposé 55 demandes d’appel à la cour pour en appeler de sa condamnation. Trois juges de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique ont établi que l’homme avait été condamné sur la seule foi de la description d’une victime.
«Il n’y avait aucune preuve en 1983 et il n’y a pas de fondement pour une condamnation aujourd’hui», a déclaré son avocat à la sortie du palais de justice.
«Je ne suis pas en colère. Quel bien cela me ferait-il ?» a demandé Ivan Henry. «Ça ne me soulagerait pas d’être en colère.»
Les deux filles de Henry, âgées de 3 et 9 ans au moment du procès, étaient aussi présentes pour célébrer avec la victoire de leur père.
«La justice l’a emporté aujourd’hui et nous pourrons poursuivre nos vies», a dit l’une de ses filles. «C'était une peine pour notre père, mais c'était aussi une peine pour nous et même pour nos enfants.»
Ivan Henry a maintenant trois petits-enfants.
Malheureusement, sa femme est décédée durant sa détention.
Par Agence QMI.
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