L'escalade des séparatistes signe de leur nervosité suite aux désertions croissantes dans leurs rangs (journal)
L'escalade des séparatistes signe de leur nervosité suite aux désertions croissantes dans leurs rangs (journal)
Dans un article publié dans sa rubrique "Opinion" sous le titre "Le facteur algérien au Sahara", signé Angel Tristan Pimienta, le journal ajoute qu'il s'agit d'une "réplique parmi d'autres, à la nomination du nouvel ambassadeur du Maroc à Madrid", car, rappelle-t-il, "il y a une année, Ahmed Ould Souilem avait un passeport diplomatique algérien et était un dirigeant du polisario".
Mais il ne s'agit pas d'un cas isolé, poursuit le quotidien, qui rappelle qu'"il y a quelques semaines, un responsable de la sécurité dans les camps du sud de l'Algérie - où règne une +démocratie+ à la nord-coréenne-, Mustapha Salma avait indiqué à Smara qu'il avait trouvé la proposition d'autonomie au Sahara satisfaisante pour les aspirations des Sahraouis et qu'il comptait la défendre à Tindouf.
Mais une fois de retour là-bas, il fut arrêté et selon sa famille, même torturé +sous la supervision d'officiers algériens+".
"A maintes reprises, souligne l'auteur de l'article, on perd de vue la perspective d'ensemble", faisant observer que "dans le conflit du Sahara, un pays instigateur du problème, l'Algérie, passe inaperçu grâce à une diplomatie +miellée+". Sa mainmise sur la soi- disant rasd est la conséquence du jeu de pouvoir dans la région, relève-t-il.
"Boumediène et ses héritiers, avec la déstabilisation du sud marocain, avaient l'ambition et l'ont toujours, d'accroître leur influence dans cette région riche en gaz, à frontières diffuses et controversées, de maintenir sous respiration assistée, un ennemi de Rabat pour freiner l'influence régionale du Royaume sur le flanc atlantique et concrétiser leur projet d'ouverture sur l'Océan avec une entité sahraouie satellite", selon cet analyste.
Et de poursuivre : "ll est très rare que l'Algérie prenne l'initiative à visage découvert, préférant tirer les ficelles de la trame. Les tentatives du Roi Mohammed VI pour améliorer les relations avec son voisin, qui a le tic des non alignés du temps de la guerre froide, n'ont pas connu de progrès substantiels, contrairement à ce qui s'est passé entre les ennemis d'hier en Europe, la France et l'Allemagne, dont l'union scellée après la défaite nazie a été mutuellement bénéfique pour les deux pays et pour l'Europe occidentale".
"Le contentieux entre l'Algérie et le Maroc est mauvais pour les deux Etats et pour l'ensemble du monde arabe. Il détourne l'attention du véritable danger imminent : Al Qaida et l'extrémisme", souligne le quotidien.
La publication rappelle que "le show business organisé par Aminatou Haidar à l'aéroport de Lanzarote, fut comme on s'y attendait, le premier chaînon de cette escalade du marketing humanitaire du polisario".
"Après le renforcement des groupes d'amitié, avec la présence de la star Willy Toledo, on a commencé à imaginer de nouvelles formules pour augmenter la pression sur le Maroc", note l'auteur, rappelant le coup mijoté par le polisario et ses soutiens de faire un +débarquement de Normandie+ à Laâyoune", croyant pouvoir faire l'amalgame avec le succès de la flottille humanitaire sur Gaza.
28/10/2010 17:47
(MAP) Maghreb Arabe Presse
L'escalade des séparatistes signe de leur nervosité suite aux désertions croissantes dans leurs rangs (journal)
Dans un article publié dans sa rubrique "Opinion" sous le titre "Le facteur algérien au Sahara", signé Angel Tristan Pimienta, le journal ajoute qu'il s'agit d'une "réplique parmi d'autres, à la nomination du nouvel ambassadeur du Maroc à Madrid", car, rappelle-t-il, "il y a une année, Ahmed Ould Souilem avait un passeport diplomatique algérien et était un dirigeant du polisario".
Mais il ne s'agit pas d'un cas isolé, poursuit le quotidien, qui rappelle qu'"il y a quelques semaines, un responsable de la sécurité dans les camps du sud de l'Algérie - où règne une +démocratie+ à la nord-coréenne-, Mustapha Salma avait indiqué à Smara qu'il avait trouvé la proposition d'autonomie au Sahara satisfaisante pour les aspirations des Sahraouis et qu'il comptait la défendre à Tindouf.
Mais une fois de retour là-bas, il fut arrêté et selon sa famille, même torturé +sous la supervision d'officiers algériens+".
"A maintes reprises, souligne l'auteur de l'article, on perd de vue la perspective d'ensemble", faisant observer que "dans le conflit du Sahara, un pays instigateur du problème, l'Algérie, passe inaperçu grâce à une diplomatie +miellée+". Sa mainmise sur la soi- disant rasd est la conséquence du jeu de pouvoir dans la région, relève-t-il.
"Boumediène et ses héritiers, avec la déstabilisation du sud marocain, avaient l'ambition et l'ont toujours, d'accroître leur influence dans cette région riche en gaz, à frontières diffuses et controversées, de maintenir sous respiration assistée, un ennemi de Rabat pour freiner l'influence régionale du Royaume sur le flanc atlantique et concrétiser leur projet d'ouverture sur l'Océan avec une entité sahraouie satellite", selon cet analyste.
Et de poursuivre : "ll est très rare que l'Algérie prenne l'initiative à visage découvert, préférant tirer les ficelles de la trame. Les tentatives du Roi Mohammed VI pour améliorer les relations avec son voisin, qui a le tic des non alignés du temps de la guerre froide, n'ont pas connu de progrès substantiels, contrairement à ce qui s'est passé entre les ennemis d'hier en Europe, la France et l'Allemagne, dont l'union scellée après la défaite nazie a été mutuellement bénéfique pour les deux pays et pour l'Europe occidentale".
"Le contentieux entre l'Algérie et le Maroc est mauvais pour les deux Etats et pour l'ensemble du monde arabe. Il détourne l'attention du véritable danger imminent : Al Qaida et l'extrémisme", souligne le quotidien.
La publication rappelle que "le show business organisé par Aminatou Haidar à l'aéroport de Lanzarote, fut comme on s'y attendait, le premier chaînon de cette escalade du marketing humanitaire du polisario".
"Après le renforcement des groupes d'amitié, avec la présence de la star Willy Toledo, on a commencé à imaginer de nouvelles formules pour augmenter la pression sur le Maroc", note l'auteur, rappelant le coup mijoté par le polisario et ses soutiens de faire un +débarquement de Normandie+ à Laâyoune", croyant pouvoir faire l'amalgame avec le succès de la flottille humanitaire sur Gaza.
28/10/2010 17:47
(MAP) Maghreb Arabe Presse
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