M. Fassi Fihri s'étonne de la couverture "à sens unique" que font les médias espagnols du cas Najem El Ghareh
Madrid- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a fait part, jeudi, de son étonnement de la couverture "à sens unique" que font des médias espagnols du cas du jeune Najem El Guareh.
Dans un entretien par téléphone avec l'agence de presse officielle espagnole (EFE), M. Fassi Fihri a affirmé que les médias espagnols font une couverture "à sens unique" de cet incident, sans trop s'interroger sur la présence d'un enfant à l'intérieur d'un véhicule, bourré d'explosifs, qui a tenté de forcer un barrage sécuritaire à Laâyoune.
Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort, suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints de riposter à cette agression.
"Que faisait cet enfant dans un véhicule rempli d'explosifs? Quelle est la responsabilité des parents? Pourquoi personne ne se pose cette question?", s'est interrogé le ministre des Affaires étrangères qui a affirmé ne pas comprendre cet intérêt démesuré de la part des médias espagnols.
"Pourquoi personne (NDLR: les médias espagnols) ne parlent jamais des plus de 2.000 personnes qui ont regagné cette année le Maroc", en provenance des camps de Tindouf en Algérie, dans le cadre de "la perspective de la régionalisation annoncée dans le discours Royal du 6 novembre dernier", s'est également demandé M. Fassi Fihri.
le ministre, qui a regretté que les journalistes espagnols viennent à Laâyoune avec des "idées préconçues" et ne publient qu'"une seule version des faits", a indiqué que "les autres parties ont délibérément choisi la voie de "l'instrumentalisation de la question des Droits de l'Homme comme elles le font depuis deux ans".
De toutes les façons, a-t-il dit, le gouvernement espagnol est en possession de "tous les éléments, de même qu'il est au courant" de l'enquête diligentée à la suite du décès du jeune Najem El Ghareh.
Concernant les revendications sociales de habitants sahraouis qui ont décidé de dresser des tentes en dehors du périmètre urbain de la ville de Laâyoune, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que le dialogue avec ces personnes est "entré dans une étape décisive". "Nous sommes parvenus à une phase concluante du dialogue, je l'espère", a-t-il dit.
MAP
M. Fassi Fihri dénonce l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols
Rabat, 28/10/10- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a dénoncé l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols, soulignant que le gouvernement du Maroc est outré et choqué par leur attitude à sens unique et subjective à outrance dans l'exploitation éhontée de cet incident malheureux.
Suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints à riposter à cette agression, Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort.
"Il s'agit d'une couverture et d'un traitement médiatique qui nous choque et que nous dénonçons parce qu'il est mu par des fantasmes et par une volonté de nuire plus que d'informer", a-t-il déploré, dans une déclaration à Radio "Medi1", diffusée dans son journal de la mi-journée.
"Pour nous, ce n'est pas une couverture médiatique faite par des journalistes professionnels et objectifs. Au contraire, il s'agit d'un traitement délibérément orienté et qui malheureusement constitue une caisse de résonance et un relais de la thèse des agresseurs de notre intégrité territoriale", a affirmé M. Fassi Fihri.
Il a noté, dans ce sens, que ces médias font feu de tout bois pour tenter d'instrumentaliser toutes les situations et faire diversion par rapport à leur obligation.
"Je m'exprime au nom du gouvernement de SM le Roi parce qu'on constate que certains médias espagnols ignorent volontairement les explications, les précisions et les informations que nous avons fournies tout au long de ces derniers jours et que nous continuons de délivrer", a expliqué M. Fassi Fihri, citant à ce propos les quatre communiqués déjà diffusés et les déclarations et les interviews à la télévision, outre la déclaration du père de l'enfant qui a affirmé avoir été autorisé par le parquet à enterrer son fils selon des procédures normales et légales.
M. Fassi Fihri a, en outre noté, que certains médias espagnols doivent arrêter de manipuler l'opinion publique espagnole au service d'objectifs obscurs.
Il a, à cette occasion, rappelé les faits exacts de cet incident, en expliquant qu'une bande criminelle, comme il en existe partout, en Europe et en Espagne, emmenée par un mafieux notoire, au dossier judiciaire bien rempli de toutes sortes d'activités criminelles et illicites, qui force le point de contrôle et qui ouvre le feu sur les forces de sécurité.
M. Fassi Fihri s'est interrogé sur la présence de cet enfant parmi une bande criminelle, un gang de trafiquants, à la tombée de la nuit dans un véhicule bourré de drogue et d'armes et de cocktails Molotov qui donne l'assaut contre le poste de contrôle et qui mitraille le premier les forces de sécurité.
Il a précisé, à cet égard, que le père du défunt a introduit une requête auprès du Procureur général de Laâyoune, ajoutant que ce dernier s'est saisi de cette affaire comme dans tous les Etats de droit pour connaître la vérité.
"Nous avons parlé aux médias espagnols et leur expliqué ce qui s'est réellement passé à différents titres, médias écrits et télévisuels, mais aussi l'agence EFE, et nous ne comprenons pas ce traitement à sens unique et cette volonté de nuire de présenter des choses qui pourtant sous d'autres cieux auraient été traitées autrement", a-t-il fait savoir.
"Sous d'autres cieux et notamment en Espagne quelle est la responsabilité des parents ? il faut la connaître, et je suis sûr qu'ailleurs, nous aurions décidé de dépêcher une assistance sociale pour s'interroger sur la responsabilité des parents : pourquoi leur enfant en bas âge, cet adolescent fragile par définition se retrouve emmené par ce gang, par ces criminels et utilisés eux-mêmes dans cette opération qui n'a absolument rien de politique", s'est-il interrogé.
Le ministre s'est également interrogé sur les véritables motivations d'une certaine presse espagnole qui, au lieu d'aller à l'essentiel, faire le travail correctement et s'assurer que la négociation se poursuit conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, exploite ces évènements insidieusement sans aucune retenue, malgré les explications qui lui ont été fournies à temps réel par les autorités marocaines et les différents acteurs locaux et nationaux, en particulier par le gouvernement.
Madrid- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a fait part, jeudi, de son étonnement de la couverture "à sens unique" que font des médias espagnols du cas du jeune Najem El Guareh.
Dans un entretien par téléphone avec l'agence de presse officielle espagnole (EFE), M. Fassi Fihri a affirmé que les médias espagnols font une couverture "à sens unique" de cet incident, sans trop s'interroger sur la présence d'un enfant à l'intérieur d'un véhicule, bourré d'explosifs, qui a tenté de forcer un barrage sécuritaire à Laâyoune.
Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort, suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints de riposter à cette agression.
"Que faisait cet enfant dans un véhicule rempli d'explosifs? Quelle est la responsabilité des parents? Pourquoi personne ne se pose cette question?", s'est interrogé le ministre des Affaires étrangères qui a affirmé ne pas comprendre cet intérêt démesuré de la part des médias espagnols.
"Pourquoi personne (NDLR: les médias espagnols) ne parlent jamais des plus de 2.000 personnes qui ont regagné cette année le Maroc", en provenance des camps de Tindouf en Algérie, dans le cadre de "la perspective de la régionalisation annoncée dans le discours Royal du 6 novembre dernier", s'est également demandé M. Fassi Fihri.
le ministre, qui a regretté que les journalistes espagnols viennent à Laâyoune avec des "idées préconçues" et ne publient qu'"une seule version des faits", a indiqué que "les autres parties ont délibérément choisi la voie de "l'instrumentalisation de la question des Droits de l'Homme comme elles le font depuis deux ans".
De toutes les façons, a-t-il dit, le gouvernement espagnol est en possession de "tous les éléments, de même qu'il est au courant" de l'enquête diligentée à la suite du décès du jeune Najem El Ghareh.
Concernant les revendications sociales de habitants sahraouis qui ont décidé de dresser des tentes en dehors du périmètre urbain de la ville de Laâyoune, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que le dialogue avec ces personnes est "entré dans une étape décisive". "Nous sommes parvenus à une phase concluante du dialogue, je l'espère", a-t-il dit.
MAP
M. Fassi Fihri dénonce l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols
Rabat, 28/10/10- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a dénoncé l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols, soulignant que le gouvernement du Maroc est outré et choqué par leur attitude à sens unique et subjective à outrance dans l'exploitation éhontée de cet incident malheureux.
Suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints à riposter à cette agression, Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort.
"Il s'agit d'une couverture et d'un traitement médiatique qui nous choque et que nous dénonçons parce qu'il est mu par des fantasmes et par une volonté de nuire plus que d'informer", a-t-il déploré, dans une déclaration à Radio "Medi1", diffusée dans son journal de la mi-journée.
"Pour nous, ce n'est pas une couverture médiatique faite par des journalistes professionnels et objectifs. Au contraire, il s'agit d'un traitement délibérément orienté et qui malheureusement constitue une caisse de résonance et un relais de la thèse des agresseurs de notre intégrité territoriale", a affirmé M. Fassi Fihri.
Il a noté, dans ce sens, que ces médias font feu de tout bois pour tenter d'instrumentaliser toutes les situations et faire diversion par rapport à leur obligation.
"Je m'exprime au nom du gouvernement de SM le Roi parce qu'on constate que certains médias espagnols ignorent volontairement les explications, les précisions et les informations que nous avons fournies tout au long de ces derniers jours et que nous continuons de délivrer", a expliqué M. Fassi Fihri, citant à ce propos les quatre communiqués déjà diffusés et les déclarations et les interviews à la télévision, outre la déclaration du père de l'enfant qui a affirmé avoir été autorisé par le parquet à enterrer son fils selon des procédures normales et légales.
M. Fassi Fihri a, en outre noté, que certains médias espagnols doivent arrêter de manipuler l'opinion publique espagnole au service d'objectifs obscurs.
Il a, à cette occasion, rappelé les faits exacts de cet incident, en expliquant qu'une bande criminelle, comme il en existe partout, en Europe et en Espagne, emmenée par un mafieux notoire, au dossier judiciaire bien rempli de toutes sortes d'activités criminelles et illicites, qui force le point de contrôle et qui ouvre le feu sur les forces de sécurité.
M. Fassi Fihri s'est interrogé sur la présence de cet enfant parmi une bande criminelle, un gang de trafiquants, à la tombée de la nuit dans un véhicule bourré de drogue et d'armes et de cocktails Molotov qui donne l'assaut contre le poste de contrôle et qui mitraille le premier les forces de sécurité.
Il a précisé, à cet égard, que le père du défunt a introduit une requête auprès du Procureur général de Laâyoune, ajoutant que ce dernier s'est saisi de cette affaire comme dans tous les Etats de droit pour connaître la vérité.
"Nous avons parlé aux médias espagnols et leur expliqué ce qui s'est réellement passé à différents titres, médias écrits et télévisuels, mais aussi l'agence EFE, et nous ne comprenons pas ce traitement à sens unique et cette volonté de nuire de présenter des choses qui pourtant sous d'autres cieux auraient été traitées autrement", a-t-il fait savoir.
"Sous d'autres cieux et notamment en Espagne quelle est la responsabilité des parents ? il faut la connaître, et je suis sûr qu'ailleurs, nous aurions décidé de dépêcher une assistance sociale pour s'interroger sur la responsabilité des parents : pourquoi leur enfant en bas âge, cet adolescent fragile par définition se retrouve emmené par ce gang, par ces criminels et utilisés eux-mêmes dans cette opération qui n'a absolument rien de politique", s'est-il interrogé.
Le ministre s'est également interrogé sur les véritables motivations d'une certaine presse espagnole qui, au lieu d'aller à l'essentiel, faire le travail correctement et s'assurer que la négociation se poursuit conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, exploite ces évènements insidieusement sans aucune retenue, malgré les explications qui lui ont été fournies à temps réel par les autorités marocaines et les différents acteurs locaux et nationaux, en particulier par le gouvernement.
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