Leader incontesté dans son domaine, avec 81% de parts du marché national des peintures, l’Entreprise nationale des peintures (Enap), qui cumule une quarantaine d’années d’expérience et qui vient d’être certifiée selon la norme Iso 9001 version 2008, après la version Iso 9001/2000, se fixe désormais pour objectif, pour l’année 2011, la certification Iso 14 001.
Les contrats arrachés face aux géants mondiaux de la peinture sont l’un des objectifs que s’est fixée la nouvelle direction de l’Enap, chapeautée par Hani Hocine, ancien cadre de l’entreprise qui vient d’être promu P-dg. Un objectif considéré, selon lui, comme un cheminement naturel de l’évolution de l’entreprise, d’abord, du point de vue qualitatif en étant toujours à l’affût de la moindre apparition sur le marché mondial d’un équipement moderne et nouveau pour son acquisition, ensuite, du point de vue recherches tant du côté de l’amélioration du produit que du côté environnemental. Ce souci de toujours mieux faire a placé l’Enap parmi les pionnières dans le domaine de la peinture, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Et ce n’est pas un hasard si cette entreprise «arrive à arracher des contrats de marchés avec des firmes pétrolières étrangères évoluant au Sud en supplantant, dans une concurrence loyale, des leaders mondiaux dans la peinture, tels que Agzo ou Ppg, ainsi qu’au niveau de la raffinerie de Skikda en arrachant le marché avec le groupe coréen Samsung pour la peinture industrielle », délcare notre interlocuteur. Créée par décrets 82/417 et 82/422, l’Enap est passée à l’autonomie le 31 mars 1990 avec un statut de Spa et un capital de 3 milliards de dinars, dont l’ensemble des actions est détenu par la SgpGephac ou Société de gestion des participations, chimie pharmacie. L’Enap, dont le siège social est situé à Lakhdaria, est composée de 2 unités de production situées à Chéraga et Oran et 4 complexes implantés à Lakhdaria, Oued Smar, Sig et Souk-Ahras. Concernant les principaux produits fabriqués par l’Enap, il y a d’abord les peintures pour bâtiment, carrosserie et industrie ; ensuite les diluants, les vernis, les résines, les siccatifs et, enfin, les colles.
La formation et la recherche, secrets de la réussite
Grâce à une gestion rigoureuse et une politique de remise en cause allant dans le sens de toujours bien faire, l’entreprise cumule des bénéfices chaque année et ce, depuis 1992 avec une croissance moyenne de 5% par an, surtout depuis les années 2000, et un chiffre d’affaires qui augmente de 7% par an et un RBE (résultat des bénéfices d’exploitation) qui tourne autour de 12/17 %. Ainsi et à titre d’exemple, selon un tableau récapitulatif de l’évolution des principaux indicateurs de gestion des 5 dernières années, il ressort que l’Enap est passée d’un chiffre d’affaires, — C.A.H.T — de 9 164 millions de dinars en 2005 à 11 310 millions de dinars en 2009. Ces résultats positifs ont généré pour l’entreprise des bénéfices nets, de l’ordre de 913 millions dinars en 2005 contre 1724 millions dinars en 2009. «Des bénéfices qui sont, comme l’explique Achouche Abdelghani, directeur de la production, après défalcation des taxes et autres impôts, ainsi qu’une partie réservée à la maintenance, l’achat des équipements et la formation, distribués à l’ensemble du personnel estimé à 1 660 agents, dont 221 cadres, 474 agents de maîtrise et 884 agents d’exécution, sous forme de prime sur le bénéfice. Ainsi, pour l’année 2009, a-t-il été réservé une somme de 187 millions de dinars, soit près de 18 milliards de centimes répartis entre les travailleurs d’une manière équitable. De ces bénéfices annuels, une partie est toujours réservée à la formation (12 millions de dinars en 2009), au renouvellement des équipements, à l’achat de la pièce détachée et à la maintenance ; mais également et surtout à la recherche scientifique assurée dans les différents laboratoires existant au niveau des 4 complexes. «Des recherches se font par des ingénieurs chimistes afin de répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante, et faire face à la concurrence mondiale», précise M. Hani. Par ailleurs, et parce que parmi les défis du moment, il y a l’aspect environnemental, l’Enap s’est dotée de commissions permanentes chargées de l’hygiène et de la sécurité au niveau de l’ensemble des unités et complexes. Les rapports de ces commissions sont constamment étudiés et leurs recommandations appliquées à la lettre. D’ailleurs, c’est dans cette optique que le P-dg note que la certification Iso 14 001 se fera durant l’année 2011, en rappelant que les différentes étapes nécessaires sont déjà réalisées comme l’installation des régénérateurs de solvants, ainsi que les incinérateurs au niveau de 3 complexes, alors que pour le 4e, les travaux d’installation sont en cours.
La pénétration du marché africain et arabe comme objectif
Cela étant et outre l’objectif environnemental cité plus haut, M. Hani parle également de celui de la consolidation de leur position au niveau national, mais aussi la conquête du marché africain et arabe. «Notre objectif est de renforcer notre position sur le marché national par la diversification de nos produits et le développement de la gamme de production, en étant toujours au diapason des évolutions à l’échelle mondiale, ensuite d’étendre notre marché par le développement des exportations, notamment des produits semi-finis, à savoir les résines», préciset- il. En somme, grâce à une gestion rigoureuse et une abnégation dans le travail, l’Enap a réussi d’abord le pari d’être opérationnelle, même au plus fort moment du terrorisme, lorsque les terroristes faisaient régner la peur et la mort, surtout à Lakhdaria, tristement connue pour être la plaque tournante et le fief du terrorisme islamiste. Grâce également à des hommes comme Hani Hocine, actuel P-dg, Achouche Abdeghani, directeur de la production, qui traîne aujourd’hui les séquelles de cette époque, Mme Hacini, directrice des finances et de la comptabilité, M. Ikhlef, DRH, ou encore tous ces directeurs des unités et complexes qui ont toujours travaillé dans la transparence. Grâce à tous ces anonymes qui ont résisté malgré toutes le menaces et, enfin, grâce aux méthodes modernes de gestion adoptées, notamment avec le système de gestion intégré ou SGI, un suivi permanent et une comptabilité semestrielle minutieusement suivie par un commissaire aux comptes, l’Enap a réussi amplement le statut de pionnier dans son domaine, et le meilleur indicateur en est cet environnement social des plus sains qui prévaut au sein de l’entreprise.
H. M. (Le Soir d'Algérie).
Les contrats arrachés face aux géants mondiaux de la peinture sont l’un des objectifs que s’est fixée la nouvelle direction de l’Enap, chapeautée par Hani Hocine, ancien cadre de l’entreprise qui vient d’être promu P-dg. Un objectif considéré, selon lui, comme un cheminement naturel de l’évolution de l’entreprise, d’abord, du point de vue qualitatif en étant toujours à l’affût de la moindre apparition sur le marché mondial d’un équipement moderne et nouveau pour son acquisition, ensuite, du point de vue recherches tant du côté de l’amélioration du produit que du côté environnemental. Ce souci de toujours mieux faire a placé l’Enap parmi les pionnières dans le domaine de la peinture, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Et ce n’est pas un hasard si cette entreprise «arrive à arracher des contrats de marchés avec des firmes pétrolières étrangères évoluant au Sud en supplantant, dans une concurrence loyale, des leaders mondiaux dans la peinture, tels que Agzo ou Ppg, ainsi qu’au niveau de la raffinerie de Skikda en arrachant le marché avec le groupe coréen Samsung pour la peinture industrielle », délcare notre interlocuteur. Créée par décrets 82/417 et 82/422, l’Enap est passée à l’autonomie le 31 mars 1990 avec un statut de Spa et un capital de 3 milliards de dinars, dont l’ensemble des actions est détenu par la SgpGephac ou Société de gestion des participations, chimie pharmacie. L’Enap, dont le siège social est situé à Lakhdaria, est composée de 2 unités de production situées à Chéraga et Oran et 4 complexes implantés à Lakhdaria, Oued Smar, Sig et Souk-Ahras. Concernant les principaux produits fabriqués par l’Enap, il y a d’abord les peintures pour bâtiment, carrosserie et industrie ; ensuite les diluants, les vernis, les résines, les siccatifs et, enfin, les colles.
La formation et la recherche, secrets de la réussite
Grâce à une gestion rigoureuse et une politique de remise en cause allant dans le sens de toujours bien faire, l’entreprise cumule des bénéfices chaque année et ce, depuis 1992 avec une croissance moyenne de 5% par an, surtout depuis les années 2000, et un chiffre d’affaires qui augmente de 7% par an et un RBE (résultat des bénéfices d’exploitation) qui tourne autour de 12/17 %. Ainsi et à titre d’exemple, selon un tableau récapitulatif de l’évolution des principaux indicateurs de gestion des 5 dernières années, il ressort que l’Enap est passée d’un chiffre d’affaires, — C.A.H.T — de 9 164 millions de dinars en 2005 à 11 310 millions de dinars en 2009. Ces résultats positifs ont généré pour l’entreprise des bénéfices nets, de l’ordre de 913 millions dinars en 2005 contre 1724 millions dinars en 2009. «Des bénéfices qui sont, comme l’explique Achouche Abdelghani, directeur de la production, après défalcation des taxes et autres impôts, ainsi qu’une partie réservée à la maintenance, l’achat des équipements et la formation, distribués à l’ensemble du personnel estimé à 1 660 agents, dont 221 cadres, 474 agents de maîtrise et 884 agents d’exécution, sous forme de prime sur le bénéfice. Ainsi, pour l’année 2009, a-t-il été réservé une somme de 187 millions de dinars, soit près de 18 milliards de centimes répartis entre les travailleurs d’une manière équitable. De ces bénéfices annuels, une partie est toujours réservée à la formation (12 millions de dinars en 2009), au renouvellement des équipements, à l’achat de la pièce détachée et à la maintenance ; mais également et surtout à la recherche scientifique assurée dans les différents laboratoires existant au niveau des 4 complexes. «Des recherches se font par des ingénieurs chimistes afin de répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante, et faire face à la concurrence mondiale», précise M. Hani. Par ailleurs, et parce que parmi les défis du moment, il y a l’aspect environnemental, l’Enap s’est dotée de commissions permanentes chargées de l’hygiène et de la sécurité au niveau de l’ensemble des unités et complexes. Les rapports de ces commissions sont constamment étudiés et leurs recommandations appliquées à la lettre. D’ailleurs, c’est dans cette optique que le P-dg note que la certification Iso 14 001 se fera durant l’année 2011, en rappelant que les différentes étapes nécessaires sont déjà réalisées comme l’installation des régénérateurs de solvants, ainsi que les incinérateurs au niveau de 3 complexes, alors que pour le 4e, les travaux d’installation sont en cours.
La pénétration du marché africain et arabe comme objectif
Cela étant et outre l’objectif environnemental cité plus haut, M. Hani parle également de celui de la consolidation de leur position au niveau national, mais aussi la conquête du marché africain et arabe. «Notre objectif est de renforcer notre position sur le marché national par la diversification de nos produits et le développement de la gamme de production, en étant toujours au diapason des évolutions à l’échelle mondiale, ensuite d’étendre notre marché par le développement des exportations, notamment des produits semi-finis, à savoir les résines», préciset- il. En somme, grâce à une gestion rigoureuse et une abnégation dans le travail, l’Enap a réussi d’abord le pari d’être opérationnelle, même au plus fort moment du terrorisme, lorsque les terroristes faisaient régner la peur et la mort, surtout à Lakhdaria, tristement connue pour être la plaque tournante et le fief du terrorisme islamiste. Grâce également à des hommes comme Hani Hocine, actuel P-dg, Achouche Abdeghani, directeur de la production, qui traîne aujourd’hui les séquelles de cette époque, Mme Hacini, directrice des finances et de la comptabilité, M. Ikhlef, DRH, ou encore tous ces directeurs des unités et complexes qui ont toujours travaillé dans la transparence. Grâce à tous ces anonymes qui ont résisté malgré toutes le menaces et, enfin, grâce aux méthodes modernes de gestion adoptées, notamment avec le système de gestion intégré ou SGI, un suivi permanent et une comptabilité semestrielle minutieusement suivie par un commissaire aux comptes, l’Enap a réussi amplement le statut de pionnier dans son domaine, et le meilleur indicateur en est cet environnement social des plus sains qui prévaut au sein de l’entreprise.
H. M. (Le Soir d'Algérie).