C’est un jeune homme aux idées pré-nuptiales qui demande à son père :
« Combien ça coûte un mariage ? ».
Le père lui répond, un peu triste : « Je ne sais pas mon fils, je paye encore ».
Le mariage possède un coût qui n’est pas à la portée de tous mais qui n’a pourtant pas découragé les Algériens et Algériennes, prêts à s’endetter pour vivre l’amour officiel, enfin seuls dans une chambre fermée. Si le mariage de base ne coûte en théorie que 50 dinars, soit le prix du livret de famille en librairie papeterie, en pratique il faut compter avec les pressions des familles qui veulent une grande fête, pour impressionner l’entourage d’abord, pour bien manger ensuite.
Avec un salles des fêtes louée à 10.000 dinars, un orchestre à 10.000 - compter 30.000 dinars pour Amar Zahi le maître du Chaâbi ou 100.000 dinars pour les enfants de dignitaires qui peuvent se permettre un Mami entre deux coupes de champagne-, le repas à la maison avec mouton et cuisine à 30.000 dinars, les bijoux à 50.000 et la chambre à coucher à 60.000 dinars, la facture globale atteint facilement les 10 millions, réparti entre les deux familles dans le meilleur des cas, à la seule charge du malheureux époux ruiné sur quatre générations dans le plus mauvais. Le mariage un sport de riches ? Pas vraiment.
Sans compter le logement, clé centrale du bonheur. « Au pire on se serre et on vit chez les parents en attendant le décollage économique du pays »,
« Combien ça coûte un mariage ? ».
Le père lui répond, un peu triste : « Je ne sais pas mon fils, je paye encore ».
Le mariage possède un coût qui n’est pas à la portée de tous mais qui n’a pourtant pas découragé les Algériens et Algériennes, prêts à s’endetter pour vivre l’amour officiel, enfin seuls dans une chambre fermée. Si le mariage de base ne coûte en théorie que 50 dinars, soit le prix du livret de famille en librairie papeterie, en pratique il faut compter avec les pressions des familles qui veulent une grande fête, pour impressionner l’entourage d’abord, pour bien manger ensuite.
Avec un salles des fêtes louée à 10.000 dinars, un orchestre à 10.000 - compter 30.000 dinars pour Amar Zahi le maître du Chaâbi ou 100.000 dinars pour les enfants de dignitaires qui peuvent se permettre un Mami entre deux coupes de champagne-, le repas à la maison avec mouton et cuisine à 30.000 dinars, les bijoux à 50.000 et la chambre à coucher à 60.000 dinars, la facture globale atteint facilement les 10 millions, réparti entre les deux familles dans le meilleur des cas, à la seule charge du malheureux époux ruiné sur quatre générations dans le plus mauvais. Le mariage un sport de riches ? Pas vraiment.
Sans compter le logement, clé centrale du bonheur. « Au pire on se serre et on vit chez les parents en attendant le décollage économique du pays »,
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