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30-10-2010 20:17:42
Maroc- Polisario- Sahara
Un dirigeant du Polisario pro-marocain "blessé par balles" après une tentative d’évasion
APA- Rabat (Maroc) L’ancien patron de la police du Polisario, Mustapha Salma, a été "blessé par balles" après une tentative d’évasion des camps du Front dans le sud ouest algérien, a appris APA samedi à Rabat de sources concordantes.
Cinq semaines après sa détention par le Polisario près des camps de Tindouf l’ancien dirigeant souffre de blessures au niveau de la jambe après « des tirs de ses geôliers », selon le comité d’action mis en place pour suivre l’affaire Mustapha Salma qui avait annoncé en août dernier son adhésion au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Composé de militants sahraouis, ce comité a notamment appelé à « l’ouverture d’une enquête urgente » sur les circonstances des tirs qui ont mis en péril la vie de Mustapha Salma, devenu un véritable héros au Maroc notamment après son arrestation par le Polisario, qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara depuis fin 1975.
Le comité évoque notamment « la torture et les pressions auxquelles il est soumis pour le contraindre à renoncer à sa position ».
Seize ONG marocaines de droits de l’Homme envisagent même de se rendre dans les camps de Tindouf pour élucider le sort de Mustapha Salma surtout que le Polisario avait annoncé sa libération après deux semaines de son arrestation le 21 septembre dernier alors qu’il se dirigeait aux camps pour y défendre le plan marocain d’autonomie au Sahara.
Pour la diplomatie marocaine, l’Algérie, en tant que pays d’asile, » assume pleinement et entièrement, la responsabilité de l’arrestation et de la détention au secret » de Mustapha Salma, conformément au droit international des réfugiés, notamment la Convention de Genève de 1951 sur le Statut des Réfugiés.
Lors d’une visite à son père en août dernier à Smara, une des principales villes du Sahara, le patron de la police du Polisario avait défrayé la chronique en annonçant qu’il allait regagner les camps.
Le retour est le premier du genre puisqu’aucun dirigeant du Polisario ayant renoncé à la thèse « séparatiste » et retourné au Maroc n’a entrepris une telle démarche.
Plusieurs ONG internationales ont fait siennes le cas « Mustapha Salma » qui avait multiplié ses sorties médiatiques anti-Polisario depuis le territoire mauritanien avant le retour aux camps dont la situation humanitaire de quelque 90 000 personnes est jugée « très inquiétante ».
Une grande médiatisation accompagne le cas Mostafa Ould Salma surtout que sa décision est intervenue dans la foulée d’un « grand retour » des Sahraouis des camps du Polisario.
Près de 1600 Sahraouis auraient fui les camps depuis le début de l’année, soit « une véritable hémorragie » dans les rangs du Polisario qui réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale
YB/of/APA
30-10-2010
Maroc- Polisario- Sahara
Un dirigeant du Polisario pro-marocain "blessé par balles" après une tentative d’évasion
APA- Rabat (Maroc) L’ancien patron de la police du Polisario, Mustapha Salma, a été "blessé par balles" après une tentative d’évasion des camps du Front dans le sud ouest algérien, a appris APA samedi à Rabat de sources concordantes.
Cinq semaines après sa détention par le Polisario près des camps de Tindouf l’ancien dirigeant souffre de blessures au niveau de la jambe après « des tirs de ses geôliers », selon le comité d’action mis en place pour suivre l’affaire Mustapha Salma qui avait annoncé en août dernier son adhésion au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Composé de militants sahraouis, ce comité a notamment appelé à « l’ouverture d’une enquête urgente » sur les circonstances des tirs qui ont mis en péril la vie de Mustapha Salma, devenu un véritable héros au Maroc notamment après son arrestation par le Polisario, qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara depuis fin 1975.
Le comité évoque notamment « la torture et les pressions auxquelles il est soumis pour le contraindre à renoncer à sa position ».
Seize ONG marocaines de droits de l’Homme envisagent même de se rendre dans les camps de Tindouf pour élucider le sort de Mustapha Salma surtout que le Polisario avait annoncé sa libération après deux semaines de son arrestation le 21 septembre dernier alors qu’il se dirigeait aux camps pour y défendre le plan marocain d’autonomie au Sahara.
Pour la diplomatie marocaine, l’Algérie, en tant que pays d’asile, » assume pleinement et entièrement, la responsabilité de l’arrestation et de la détention au secret » de Mustapha Salma, conformément au droit international des réfugiés, notamment la Convention de Genève de 1951 sur le Statut des Réfugiés.
Lors d’une visite à son père en août dernier à Smara, une des principales villes du Sahara, le patron de la police du Polisario avait défrayé la chronique en annonçant qu’il allait regagner les camps.
Le retour est le premier du genre puisqu’aucun dirigeant du Polisario ayant renoncé à la thèse « séparatiste » et retourné au Maroc n’a entrepris une telle démarche.
Plusieurs ONG internationales ont fait siennes le cas « Mustapha Salma » qui avait multiplié ses sorties médiatiques anti-Polisario depuis le territoire mauritanien avant le retour aux camps dont la situation humanitaire de quelque 90 000 personnes est jugée « très inquiétante ».
Une grande médiatisation accompagne le cas Mostafa Ould Salma surtout que sa décision est intervenue dans la foulée d’un « grand retour » des Sahraouis des camps du Polisario.
Près de 1600 Sahraouis auraient fui les camps depuis le début de l’année, soit « une véritable hémorragie » dans les rangs du Polisario qui réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale
YB/of/APA
30-10-2010
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