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Maroc : les logements inoccupés, casse tête fiscal

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  • Maroc : les logements inoccupés, casse tête fiscal

    Trouver un logement dans les grandes villes marocaines est chose aisée. Il suffit seulement d’y mettre le prix, car les loyers sont devenus quasiment hors de prix. Fatalement, les logements inoccupés augmentent, la crise du logement aussi. Solution en vue : imposer une taxe sur les logements inoccupés.

    Sur un parc de 4,45 millions de logements urbains, ce sont presque un million de logements qui sont aujourd’hui vacants, soit 22,5% du total. Or, des experts immobiliers marocains estiment que la crise de logements pourrait être résolue d’un coup si ces logements fermés étaient loués, car ils combleraient le déficit que connaît le pays et qui s’élève à 800 000 unités aujourd’hui. Selon Driss Effina, du holding Al Omrane, ‘’la structure du parc vacant est composée de 4% de villas, 30% d’appartements, 60% de maisons modernes et de 6% de maisons traditionnelles’’. Un recensement effectué en 2004 par le haut commissariat marocain au plan (HCP) dénombrait près de 850.000 logements inoccupés sur un parc global national de 6,2 millions d’unités. Le parc de logements vacants représentait à lui seul 19% du parc total de logements urbains en 2004 (740.000 unités), et 22,5% actuellement. Or, pour le ministère de l’habitat, qui se base sur ses propres critères pour définir la vacance d’un logement, il n y aurait que 526.302 logements vacants en 2004.


    Tout est dans la définition


    Pour Driss Effina, la notion de vacance de logements au Maroc regrouperait ‘’25% de maisons secondaires, 4% de logements en construction et 71% de vacants’’, en 2009. «Le parc vacant représente un investissement de 320 milliards de Dh, soit 45% du PIB, soit un manque à gagner significatif pour la collectivité. L’immobilier représente un moyen de placement à long terme sûr et rentable, de l’ordre de 5% par an’’, affirme t-il. L’augmentation moyenne annuelle du parc logements au Maroc entre 1994 et 2004 était de 4% contre 6% pour le parc vacant. La hausse du parc des logements vacants au Maroc est expliquée par plusieurs facteurs, en plus des effets de la crise économique, la hausse des loyers et la baisse du pouvoir d’achat. Selon un expert en immobilier marocain, ‘’la principale raison qui bloque le locatif réside généralement dans la dégradation du climat de confiance entre propriétaires et locataires, malgré la promulgation de plusieurs lois définissant les relations entre les deux parties’’. Selon Driss Effinna, ‘’les fraudes fiscales sont fréquentes et ne permettent pas de ce fait d’encadrer de manière juridique la transaction locative’’. Mais, la raison est, comme toujours, à rechercher du côté du ‘’fisc’’.

    Une taxe sur les logements inoccupés ?


    En fait, le ministère de l’habitat n’est pas favorable à une taxation des propriétaires de logements ou habitations individuelles, qui font pratiquement ‘’dormir’’ leurs biens. ‘’Un impôt moyen annuel de 3.000 DH et ajustable selon le standing du logement et sa situation générerait 3 milliards de DH de recettes à l’Etat. Cet impôt inciterait le parc vacant à être vendu ou loué’’, estime encore Driss Effina. La vacance des logements au Maroc, ou la hausse des loyers viendrait ainsi de l’absence de mesures fiscales qui sanctionneraient les propriétaires dont les logements sont inoccupés. ‘’Cette hémorragie doit être stoppée. (…) Un impôt annuel de 3.000 euros est dérisoire’’, relève le même expert immobilier marocain. Beaucoup au sein des professionnels de l’immobilier au Maroc appellent de leurs vœux une telle taxe, qui n’est pas appliquée car elle toucherait les marocains résidant à l’étranger, qui possèdent des résidences secondaires inhabitées tout au long de l’année. Et, comme preuve, ils rappellent qu’un impôt sur les logements vacants s’applique en France, en Espagne, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Mais, les patrons et promoteurs immobiliers espèrent que le programme des 350.000 logements à bas prix 250.000 Dh) lancé en 2010 par le gouvernement comblerait le déficit d’ici l’an 2020, à défaut d’une solution immédiate qui prendrait la forme d’une taxe fiscale sur les logements inoccupé.

    maghreb emergent

  • #2
    C'est normal les gens préfèrent laisser leur appartement vide que loué à certaine personne

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    • #3
      surtout que la législation est très permissif :

      exemple , quelqu'un qui paie sont loyer , mais que le propriétaire souhaite récupéré le logement il ne peux absolument rien faire de légale pour le faire sortir du logement .

      et quand quelqu'un ne paie pas de loyer il faut lancé des procédure judiciaire et là entre le délais d'attente et la corruption ambiante tu en as pour des dizaines d'années ...

      ps : j'ai le même cas j'ai loué un étage de ma maison depuis plus de 15 ans aujourd'hui sa fait 10 ans qu'il n'a jamais payé , et pourtant pénalement vu qu'il a des enfants je ne peux rien faire !!!

      je peux utilisé la manière forte en payant les flic et qu'ils aille le foutre dehors de force , je verrai bien l'année prochaine pendant l'été !!

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