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Don d'organes

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  • Don d'organes

    Salam
    Que dit l'Islam à propos du don d'organes?

  • #2
    météore je me suis renseignée une fois on m'avait dis que c'était autorisé.

    Le geste étant un geste de générosité absolue, je n'aurai aucun mal à donner mon accord pour un don d'organe postmortem.

    Pour ce qui est du don d'organe en étant toujours en vie, je ne sais pas.
    Mais quand on fait ce geste par amour et dans l'intention d'améliorer ou de sauver une vie, sans avoir l'intention de se faire du mal à soi même, je ne trouve pas cela en contradiction avec les principes de l'Islam.

    Ouallahou a3lem.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      merci Megane pour ta réponse
      je voulais voir si y'avait des textes (coran et hadith) en relation avec ça..

      Je pense pareil...que pour sauver une vie sans se faire du mal est permi..
      Allah a3lem

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      • #4
        Je suis désolée météore, je sais que je t'ai donné une réponse artisanale.

        J'espère que d'autres te donneront les textes qui vont bien
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #5
          le don d'organe est autorise en islam sous certaine condition A) Ce qu'il n'est permis ni de greffer, ni de prélever :

          Il est des organes qu'il n'est pas permis de greffer (et donc, par voie d'incidence, de prélever) ; il s'agit des organes génitaux et des organes qui renferment des cellules gardant les caractéristiques de l'être humain sur qui le prélèvement a été fait (les testicules, l'ovaire, etc., dont les cellules reproductrices transmettront les caractéristiques génétiques de celui sur qui le prélèvement a été effectué) (Fatâwâ mu'âssira, al-Qardhâwî, tome 2 pp. 539-540).

          -
          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
          alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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          • #6
            B) Concernant la greffe d'autres organes que ceux cités ci-dessus :

            Certains ulémas considèrent que la greffe d'organes est permise en soi (dans le cadre du respect des principes de l'éthique musulmane). Ceci, disent-ils, car la règle première est celle de la permission originelle (al-ibâha al-asliyya) en l'absence d'un texte ou d'un principe extrait d'un texte indiquant une interdiction ; or, poursuivent-ils, en ce qui concerne la greffe d'organes, il n'y a bien sûr pas de texte explicite du Coran et des hadîths l'interdisant (puisque la greffe était inconnue de la médecine d'il y a quatorze siècles).

            Cependant, d'autres ulémas, objectant à cela certains textes et certains principes, sont opposés au principe même de la greffe d'organes.

            Le savant indien Khâlid Saïfullâh considère pour sa part que cela est permis pour cause de nécessité (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 88 ; voir aussi Jadîd fiqhî massâïl, tome 2 pp.388-409). Nous reprenons donc ici son avis, et citons ci-après les éléments de réponses apportés aux objections formulées par les savants qui sont d'avis que cela n'est pas autorisé.
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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            • #7
              "Un hadîth dit : "Casser l'os d'un défunt est comme casser l'os d'un vivant" (Abû Dâoûd, n° 3207, Ibn Mâja, n° 1616, 1617). Ne s'agit-il pas, dans le cas du prélèvement d'un organe de la dépouille mortelle, d'un cas similaire ?"
              Khâlid Saïfullâh rappelle d'abord que l'authenticité de la chaîne de transmission de ce hadîth est discutable, à cause de la présence de Sa'd ibn Sa'ïd, qui est un maillon faible (dha'îf jiddan). D'autre part, même à ne considérer que le contenu de ce texte sans égard pour l'authenticité de sa chaîne, l'interdiction qu'il formule concerne les cas habituels, lorsqu'aucune situation de nécessité n'existe ; or la greffe n'est permise qu'en cas de nécessité (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, pp. 81-82). Al-Qardhâwî écrit quant à lui que cette interdiction concerne un geste qui consiste à manquer de respect envers la dépouille mortelle d'un être humain ; or le prélèvement ne consiste pas en la même chose (Fatâwâ mu'âssira, tome 2 pp. 535-536).
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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              • #8
                Des juristes musulmans des siècles précédents ont écrit qu'il est interdit à un homme d'utiliser des organes humains, à cause de la nécessité du respect dont on doit témoigner vis-à-vis d'eux".
                Khâlid Saïfullâh approuve le principe du respect, mais poursuit en disant qu'il s'agit là d'un principe général, du genre de principes dont les sources de l'islam n'ont pas fixé les modalités d'application. Or, l'utilisation d'organes humains qui était faite auparavant n'a rien à voir avec "l'utilisation" qui en est faite aujourd'hui dans le cadre d'un prélèvement et d'une greffe ; celui qui donne son accord pour qu'on prélève tel organe de son corps ne se perçoit ni n'est perçu par la société comme manquant de respect à cet organe (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, pp. 73-76).

                "Le jour du jugement, quand les hommes seront ressuscités, qu'adviendra-t-il de l'organe qui aura appartenu à une personne puis, à la mort de celle-ci, aura été greffée sur une autre ? En ce jour du jugement, les organes témoigneront de ce qu'aura fait leur possesseur sur terre ; eh bien, pour lequel des deux l'organe greffé viendra-t-il témoigner ?"
                Le jour du jugement l'homme sera certes ressuscité avec un corps, mais il ne sera pas composé de ces organes précis qu'ils aura eus sur terre : ceux-ci auront été réduits en poussière depuis longtemps ; il recevra d'autres organes ressemblant à ceux-ci. Le hadîth ne dit-il pas que les hommes seront ressuscités non circoncis (al-Bukhârî, n° 3071, Muslim, n° 2860) ? Il y a même des hommes qui auront été voyants sur terre et qui seront aveugles le jour du jugement (Coran). Le simple fait qu'un organe aura appartenu à l'un, puis, après son décès, aura été greffé sur un autre ne semble donc pas empêcher que l'un et l'autre auront tous leurs organes le jour du jugement.

                "Le corps n'est qu'un dépôt entre les mains de l'homme ; il appartient à Dieu ; comment l'homme pourrait-il être d'accord pour céder ce qui appartient à Dieu ?"
                Le fait que, de quelque chose, Dieu est le réel propriétaire et l'homme gérant est-il suffisant pour interdire à l'homme de céder cette chose ? S'il la cède d'une façon qui est hors des principes voulus par Dieu, alors oui. Mais sinon, non : la preuve c'est que l'homme peut – dans le cadre des principes voulus – offrir son argent à des nécessiteux ; pourtant, c'est bien Dieu qui est propriétaire de l'argent, comme le dit le verset coranique : "Et donnez-leur de ce bien de Dieu qu'Il vous a donné" (Coran).
                Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                • #9
                  C) Réponse concrète :

                  1) Le prélèvement et la greffe d'organe humains ne constituent pas en soi des manquements au respect de l'être humain et de ses constituants. Cependant, la vente d'organes humains est interdite. (Cf. Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, pp. 88-89.)

                  2) Il est permis de recevoir un greffon en cas de nécessité (danger de mort, ou présence de graves difficultés comme la cécité) et quand les médecins compétents jugent très probable la guérison par le moyen de la greffe (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 88). Le musulman peut tout à fait recevoir un organe prélevé sur un non musulman (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 89).

                  3) Le prélèvement d'un organe sur une personne défunte est possible à la première condition qu'il en ait donné l'accord lors de son vivant (car il en était alors le gérant) et à la seconde condition que ses proches en donnent aussi l'accord après son décès (car ce sont eux qui s'occupent de sa dépouille et qui peuvent, au cas où il a été assassiné, demander aux autorités d'un pays musulman l'application du talion au meurtrier) (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 89). Cependant, il n'est pas possible que l'on prélève la majeure partie du corps du défunt, ni une partie du corps telle que le bain mortuaire, l'enveloppement dans le linceul et la prière funéraire ne puissent plus être possibles ensuite (Fatâwâ mu'âssira, tome 2 p. 536). Muftî Radhâ' ul-Haqq a également fait l'exception du coeur, qui ne peut être prélevé sur une personne défunte : cette exception est très pertinente.

                  3') Le prélèvement d'un organe sur une personne vivante est possible à condition qu'elle soit d'accord, que cela ne lui cause aucun problème de santé (Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 89). Pour qu'un tel don soit possible, il faut concrètement :
                  a) qu'il soit gratuit ;
                  b) que le donneur soit adulte (car le don de l'enfant – que ce don ait été décidé par lui-même ou par son tuteur légal – n'est pas permis ;
                  c) qu'il s'agisse d'un organe interne (car le don d'un organe externe – tel que main, pied, œil – n'est pas autorisé) ;
                  d) qu'il s'agisse d'un organe que l'on possède en double, comme le rein (car le don d'un organe interne qui n'est pas double – comme le foie – n'est pas autorisé) ;
                  e) que les médecins aient exprimé leur avis confiant que la personne pourra ensuite mener une vie normale avec l'organe restant (car sinon cela n'est pas autorisé) (Fatâwâ mu'âssira, tome 2 pp. 532-533).

                  Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
                  Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                  alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                  • #10
                    Pour nuancer...

                    La question est complexe mais je crois que beaucoup de savants sont pour l'interdiction car, entre autres, notre corps est un dépôt (amana) et on ne peut en disposer à notre gré et à forte raison après notre mort.

                    Commentaire


                    • #11
                      beaucoup de savants sont pour l'interdiction
                      C'est également ce qu'on m'a répondu à propos du don d'organe.

                      Une question, cependant, Ahmed, je constate que certains autorisent le prélèvement de certains organes uniquement: comment, en vivant dans un pays non-musulman, peut-on imposer ces restrictions et être sûr/e qu'elles vont bien être respectées ?

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                      • #12
                        on vous pose des reference et tous ce que l'on trouve a dire c'est beaucoup de savant sont contre et bien poser leurs avis on fera alors le tri
                        ambrine meme dans les pays non musulmans on ne peu prelever qu'avec une autorisation soit du donneur lui meme soit par la famille
                        Az-Zouaoui
                        l'avant dernier post repond a ta question http://www.algerie-dz.com/forums/sho...83&postcount=8
                        Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                        alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                        • #13
                          Tu n'as pas compris mon interrogation, Ahmed ... j'ai lu avec beaucoup d'intérêt toutes tes références et je t'en remercie. Et voilà, ce que j'en ai retiré:
                          le don est autorisé par certains savants, à des conditions particulières (je ne parle évidemment pas de l'accord du donneur ou de sa famille, cela va de soi*): certains organes et pas d'autres, "présence de graves difficultés comme la cécité", etc

                          ............... et je m'interrogeais donc sur la façon de faire entrer mes convictions dans un cadre non-musulman, comme celui des hôpitaux français.
                          De toute façon, j'ai trop de doutes, je préfère m'abstenir.



                          * Y a même une autorisation que le donneur signe de son vivant

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                          • #14
                            excuse moi ambrine je comprend toujours pas (je me fais vieux trop de neurone mortehumour)si j'ai compris c'est de savoir si c'est hallal de se faire soigner dans un hopital non musulman c'est sa?
                            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                            • #15
                              Wellah Ahmed, tu le fais exprès !

                              Je récapépète: je songeais à m'inscrire sur la liste des donneurs d'organes, j'ai posé la question autour de moi, je me suis renseignée et en lisant l'intitulé de ce topic, je me suis empressée de le lire .... (ça va jusque là ? )
                              Tu soulignes, dans tes posts, les limites du don d'organes, qui doit se faire mais pas n'importe comment, puisque le "bain mortuaire doit pouvoir se faire, etc" (je te cite) ...

                              Mon questionnement est le suivant: les médecins non-musulmans seront-ils à même de distinguer ce qui est prélevable ou pas pour un Musulman ?

                              Fhemt ?

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