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Aliments expréssement interdits à la consommation

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  • Aliments expréssement interdits à la consommation

    Il y a bien évidement le porc, l'alcool, le sang, ses dérivés, toute bête non abattue selon le rite.

    Cependant, j'ai trouvé plusieurs mentions interdisant le cheval, l'âne, le zèbre, les grenouilles, l’aigle, l’éléphant, le singe, les oiseaux carnassiers et en général tout omnivore.

    Quelles sont les sources de ces interdits? De mémoire, il me semble bien avoir des boucheries chevalines en Algérie? Je ne me souviens pas non plus d'un interdit à ce sujet.

    Je précise que ma demande est très sérieuse.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    A l'origine de la réglementation alimentaire il y a la conception de l'homme et du rôle qu'il a à jouer sur terre. S'il est naturellement constitué d'un corps et d'un esprit, il est également constitué d'une âme. S'il est donc fait pour vivre normalement sur terre et profiter des ressources de celles-ci, il est fait également pour vivre sa spiritualité et rendre un culte à Dieu, et pour donner naissance à un monde humain juste et fraternel. A celui qui accepte cette conception des choses en entrant en islam, les sources musulmanes enseignent qu'il a le droit de tirer profit de toutes les ressources de la terre, mais qu'il a le devoir, pour ce faire, de prendre en compte les autres aspects de son être. C'est dans ce cadre que se comprend la réglementation musulmane en matière alimentaire.

    Dieu dit au Prophète Muhammad (sur lui la paix) dans le Coran : "Ils te questionnent (pour savoir) qu'est-ce qui a été rendu licite pour eux. Dis : "Ont été rendu licites pour vous les bonnes choses …"" (Coran 5/4). "… il [= le Prophète] déclare licite pour eux les bonnes choses, et déclare illicites pour eux les mauvaises" (7/157). Les sources du Coran et des Hadîths ont ensuite détaillé – comme nous allons le voir – les aliments et les boissons qui sont illicites, tous les autres bénéficiant de la règle première de la licité. Les règles de ces sources entendent donc expliciter qu'est-ce qui fait partie des "choses bonnes" pour l'homme.
    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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    • #3
      Les "choses mauvaises" sont ce qui nuit à la santé de l'homme, qu'il s'agisse de sa santé physique, de sa santé mentale ou de sa santé spirituelle. Les interdits dans le domaine alimentaire – comme dans les autres domaines – n'ont pas donc comme objectif de priver l'homme, mais au contraire de le protéger, en lui révélant ce qui lui cause du tort, qu'il en soit conscient ou pas.

      Ibn Taymiyya écrit ainsi que "les choses bonnes que (Dieu ) a autorisées sont les aliments qui sont profitables au mental ou aux moeurs (akhlâq), tandis que les choses mauvaises sont ceux qui qui sont apportent du mal au mental ou aux moeurs (akhlâq)" (MF, cité dans le livret p. 141).

      Shâh Waliyyullâh, développant davantage cette idée, écrit pour sa part en substance que, des aliments et boissons que l'islam a interdits à la consommation, certains sont interdits avec l'objectif de protéger la santé physique et mentale de l'homme : ainsi en est-il des poisons, des enivrants et des stupéfiants. D'autres aliments et boissons sont quant à eux interdits avec l'objectif de protéger la santé spirituelle de l'homme. En effet, voulant non seulement le bien de l'homme sur le plan physique et mental mais aussi sur le plan spirituel, l'islam enseigne qu'il existe certains aliments qui sont certes profitables à l'homme sur le plan physique, mais qui lui sont dommageables sur le plan spirituel. Ces aliments laissent un effet négatif sur l'âme de l'homme, que celui-ci en soit toujours conscient ou pas. Shâh Waliyyullâh écrit ainsi que "on sait que le fait d'imiter les gestes spécifiques des êtres mauvais [Satan, chayâtîn al-jinn wa-l-ins] a été interdit dans des Hadîths parce qu'on risque ensuite d'avoir peu à peu de l'affinité pour ces êtres et, alors, se mettre à faire ce qu'ils font de mal. Or, le fait de consommer quelque chose a beaucoup plus d'effet sur celui qui le consomme que les gestes n'en ont sur celui qui les fait" (voir Hujjatullâh il-bâligha, tome 2 p. 484).
      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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      • #4
        1. La règle première est la permission, l'exception concerne ce qui a été interdit dans les sources :

        1.1. Concernant les aliments d'origine minérale et végétale, et les boissons en général :

        Tous les produits d'origine minérale et végétale, ainsi que les produits liquides en général, sont permis à la consommation, exception faite de tout ce qui cause du tort au corps (comme un poison), et de tout ce qui est enivrant (comme l'alcool et les drogues), et de tout ce dans quoi se qui est rituellement impur (najis) s'est trouvé mélangé sans changement de nature (istihâla).

        1.2. Concernant les aliments d'origine animale :

        1.2.1. Les animaux marins :

        D'après Ahmad ibn Hanbal et Mâlik, tous les animaux marins sont permis à la consommation : poissons, mollusques, crabes, etc.
        Par contre, d'après Abû Hanîfa, seuls les poissons sont permis à la consommation, les autres animaux de la mer non (mollusques, crabes, etc.).

        1.2.1. Les animaux terrestres :

        En ce qui concerne les animaux terrestres, sont interdits :
        1- le porc ;
        2- le sang ;
        3- l'âne et le mulet ;
        4- les quadrupèdes et les oiseaux carnassiers (c'est-à-dire qui sont féroces et attaquent), comme le lion, le loup, le chien, l'aigle, le vautour, etc. Abû Hanîfa est d'avis que, d'une façon plus générale, les quadrupèdes et les oiseaux carnivores (c'est-à-dire qui mangent la chair) sont tous interdits (Fiqh us-sunna) ;
        5- (selon certains savants uniquement tout animal que le Prophète a ordonné d'abattre parce qu'ils sont dangereux et / ou nuisibles ;
        6- d'autres animaux font l'objet d'autres divergences d'opinions entre les savants ; cela est vrai notamment du "dhabb", un petit iguane qui vivait dans le désert d'Arabie, que le Prophète n'a personnellement pas consommé, mais au sujet de la licité duquel ses Hadîths sont eux-mêmes divergents ;
        7- (selon certains savants uniquement ce que pour quoi les hommes ont du dégoût (comme le rat, les insectes, etc.) ("al-khabâ'ith") : selon des savants tels que Sayyid Sâbid et al-Qardhâwî, le critère à ce sujet est l'humanité dans sa majorité ; d'après d'autres savants, le critère est le goût des Arabes ; d'après d'autres savants encore, l'animal qui n'est pas explicitement interdit est autorisé.

        Parmi les animaux en soi autorisés, sont interdits :
        8- l'animal dont l'islam permet de consommer de la chair, mais qui n'a pas été abattu de la façon voulue par l'islam : soit qu'il est mort de lui-même, soit qu'il est mort en s'étant blessé, soit qu'il a été abattu sans avoir été saigné, soit qu'il a été abattu avec la prononciation du nom d'un autre que Dieu, soit qu'il ait été abattu sans qu'on ait prononcé le Nom de Dieu ni d'un autre que Lui ;
        9- le membre d'un animal dont la chair est en soi permise, mais quand ce membre a été sectionné de l'animal alors qu'il était vivant ;
        10- l'animal normalement permis, mais qui a consommé tellement de choses rituellement impures (par exemple des excréments) que sa chair et sa sueur exhalent l'odeur de cette impureté ("al-jalâla") : il faut le laisser quelque temps jusqu'à ce que cette trace disparaisse, puis on pourra le consommer.
        Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
        alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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        • #5
          2. Davantage de détails à propos de ces aliments et boissons :

          L'interdiction de consommer du poison figure dans le Hadîth où le Prophète a blâmé celui qui aura absorbé volontairement du poison pour mettre fin à ses jours. Il y a également le Hadîth où le Prophète a dit : "On ne doit pas se faire du tort, ni les uns ne doivent faire du tort aux autres" (rapporté par Ibn Mâja).

          L'interdiction de consommer le vin figure dans le Coran en 5/90. Le Prophète a dit : "Tout ce qui est enivrant est du vin. Et tout vin est interdit" (rapporté par Muslim, n° 2003). Omar disait : "Le vin est tout ce qui recouvre l'esprit" (rapporté par al-Bukhârî, n° 5266, Muslim, n° 3032). Le Prophète "a interdit tous les enivrants et les stupéfiants" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3686). "Ce qui provoque l'ivresse lorsque pris en grande quantité est interdit en petite quantité aussi" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1865, Abû Dâoûd, n° 3681). "Je vous interdis de prendre en petite quantité ce qui provoque l'ivresse lorsque pris en grande quantité" (rapporté par an-Nassaï, n° 5608).

          L'interdiction de consommer le porc, le sang qui coule, l'animal qui est mort sans avoir été abattu de la façon voulue ainsi que l'animal qui a été sacrifié au nom d'une idole, est mentionnée dans le Coran en 5/3 et en 2/173, etc. L'interdiction de la consommation du porc concerne non seulement sa chair mais aussi, d'après un certain nombre de savants, sa graisse, sa peau, ses os, et toutes les autres parties de son corps.

          L'interdiction de la bête morte est due à son impureté (najâssa), principe à l'origine de l'interdiction de toute chose impure (najis) (Fat'h ul-bârî, tome p. 537). Cette interdiction concerne d'après Abû Hanîfa et Mâlik les parties du corps qui sont en contact avec du sang ou d'autres matières putrescibles après la mort : les parties du corps qui ne sont pas ainsi restent pures (comme les cornes, les os, etc.).

          L'interdiction de consommer la chair de l'âne a été mentionnée par le Prophète dans des Hadîths rapportés par al-Bukhârî, Muslim, n° 1540, et d'autres. Elle concerne l'âne domestique et non l'âne sauvage (onagre). L'interdiction de la chair du mulet figure également dans d'autres Hadîths, notamment celui rapporté par at-Tirmidhî (n° 1478). C'est également le Prophète qui a interdit de consommer la chair de "tout animal carnassier doté de canines et de tout oiseau doté de serres" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim, n° 1534).

          Le Prophète a également dit : "Le membre qui a été coupé d'un animal alors qu'il était vivant est (considéré) comme la bête morte" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1480, Abû Dâoûd, n° 2858).

          La divergence d'opinions à propos des produits de la mer est due à la présence de deux Hadîths : l'un dit : "Deux animaux morts nous sont autorisés : le poisson et le criquet" (rapporté par Ibn Mâja, n° 3218), l'autre que la mer est "ce dont l'animal mort est autorisé" (rapporté par Ibn Mâja, n° 386, at-Tirmidhî, n° 69, Abû Dâoûd, n° 83, an-Nassaï, n° 332). Le premier Hadîth est donc particulier, tandis que le second est général. Abû Hanîfa a donc appréhendé le général ("animal marin") selon la lettre du particulier ("poisson"), tandis que les autres savants ont appréhendé le général tel quel ("animal qui vit dans la mer").
          Un Hadîth interdit la consommation de la chair et du lait de l'animal "jalâla" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1824, Abû Dâoûd, n° 3785, an-Nassaï, n° 4447).

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          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
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          • #6
            3. Pourquoi ces animaux ont-ils été interdits à la consommation ?

            Des savants musulmans ont tenté ensuite de découvrir le "pourquoi" des limites et orientations (ce qui est obligatoire, recommandé, permis, déconseillé et interdit) communiquées par l'islam dans les différents domaines de la vie (celui de l'alimentation comme les autres). C'est-à-dire que ces savants ont fait un effort de réflexion pour tenter de découvrir "la philosophie", "la sagesse", "la raison profonde" qui est à la base de ces règles. On appelle cette sagesse : "hikma" ou "qasd". Cette sagesse ("hikma") se situe souvent à un degré plus subtil que la cause juridique ("'illa"), qui, quant à elle, commande la règle. L'application d'une règle, en islam, dépend de la cause juridique ("'illa") et non pas de la sagesse qui en est à la base.
            Si nous disons par exemple que la raison profonde de l'interdiction de l'alcool est qu'il annihile la raison et est la source de troubles familiaux et sociaux, nous aurons indiqué la sagesse ("hikma"). Mais on ne pourra pas se baser sur cette sagesse pour tout relativiser et dire ensuite : "Etant donné que la sagesse de l'interdiction de l'alcool est la volonté d'éviter ces problèmes, et que moi je suis capable de boire de l'alcool sans connaître ces problèmes, je devrais avoir le droit de le boire." Le droit occidental non plus ne va pas jusqu'à tout relativiser, et il enseigne la formule juridique suivante : "On ne peut juger qu'en droit, pas en équité." Autrement dit, en droit, la cause juridique a priorité sur la perception que l'on peut avoir de la sagesse de tel règlement.

            La règle reste donc première, et la recherche de la sagesse n'est qu'un effort des savants musulmans pour découvrir le pourquoi de la règle. Si donc un jour la sagesse ("hikma") que la raison de certains hommes avait trouvée à une règle de l'islam était absente, la règle resterait quand même en vigueur. Car il se peut que ce soit une autre sagesse qui soit à la base de cette règle, et que la raison n'en ait pas connaissance. Ce qu'il faut cependant remarquer, c'est qu'en islam il n'est pas interdit de dire "pourquoi ?" La raison s'oriente à la lumière de la révélation ("islam"), mais son existence et sa nature ne sont pas reniées ni bafouées.
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
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            • #7
              Munis de cette entrée en la matière, nous pouvons maintenant passer en revue les sagesses liées à aux règles concernant la consommation de chair animale (la majorité de ces sagesses sont extraites du livre de Shâh Waliyyullâh, Hujjat ullâh il-bâligha).

              Ce qui cause du tort au corps (tel que poisons, plantes vénéneuses, etc.) est interdit parce qu'il fait du tort physiquement. Les enivrants (alcools) et les stupéfiants (drogues) sont interdits pour la même raison : ils font du tort à la santé physique et mentale, de même qu'ils sont responsables de graves troubles familiaux et sociaux. La boisson ou l'aliment dans lequel une impureté (najâssa) est tombée devient lui aussi impur (mutanajjis) et, en tant que tel, devient interdit à la consommation : cela se comprend par le fait que ce qui est classé impur en islam est également source de toxines – donc de tort au corps – et est d'autre part cause de tort à la santé spirituelle de l'homme.

              L'interdiction de la consommation de porc est citée ainsi dans le Coran : "... ou la chair de porc, car c'est une souillure" (Coran 6/145). Pourquoi et dans quelle mesure c'est une souillure, le Coran ne le précise pas. Il peut s'agir d'une souillure spirituelle (le terme "porc" lui-même étant synonyme de dégoûtant dans l'inconscient humain) et / ou d'une souillure physique (puisque l'on sait maintenant que la viande de porc est très souvent parasitée, etc.).
              Quant à l'âne, sa chair est interdite à la consommation car lui-même symbolise la bêtise dans l'inconscient humain. Les quadrupèdes et les oiseaux carnivores (ou carnassiers), eux, représentent la violence et l'absence de pitié. La même sagesse explique l'avis des savants qui pensent que sont interdits les animaux qui sont dangereux et / ou nuisibles au point qu'il est demandé de les abattre. Si les animaux pour lesquels la majorités des hommes dans la plupart des lieux et des temps ont du dégoût ne doivent pas non plus être consommés, la raison en est évidente.

              Quant au sang, à l'animal qui n'a pas été saigné (madh'bûh), au membre sectionné d'un animal, aux animaux qui ont tant consommé d'impuretés que celles-ci ont laissé trace dans leur chair, la raison en est évidente : ces choses sont sources de toxines et leur consommation est cause de tort à la santé physique de l'homme.

              Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
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              • #8
                En ce qui concerne les animaux terrestres, sont interdits :
                1- le porc ;
                2- le sang ;
                3- l'âne et le mulet ;
                4- les quadrupèdes et les oiseaux carnassiers (c'est-à-dire qui sont féroces et attaquent), comme le lion, le loup, le chien, l'aigle, le vautour, etc. Abû Hanîfa est d'avis que, d'une façon plus générale, les quadrupèdes et les oiseaux carnivores (c'est-à-dire qui mangent la chair) sont tous interdits (Fiqh us-sunna) ;

                5- (selon certains savants uniquement tout animal que le Prophète a ordonné d'abattre parce qu'ils sont dangereux et / ou nuisibles ;
                6- d'autres animaux font l'objet d'autres divergences d'opinions entre les savants ; cela est vrai notamment du "dhabb", un petit iguane qui vivait dans le désert d'Arabie, que le Prophète n'a personnellement pas consommé, mais au sujet de la licité duquel ses Hadîths sont eux-mêmes divergents ;
                7- (selon certains savants uniquement ce que pour quoi les hommes ont du dégoût (comme le rat, les insectes, etc.) ("al-khabâ'ith") : selon des savants tels que Sayyid Sâbid et al-Qardhâwî, le critère à ce sujet est l'humanité dans sa majorité ; d'après d'autres savants, le critère est le goût des Arabes ; d'après d'autres savants encore, l'animal qui n'est pas explicitement interdit est autorisé.
                C'est justement ce que je voudrais comprendre : sur quoi se base l'interdiction? Apparemment pas sur le Coran, ces animaux ne sont pas cités en tant que tels ni même, me semble-t-il de manière détournée.
                « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                • #9
                  OK merci, tu as répondu.
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                  Commentaire


                  • #10
                    Bon les hadiths en interdisent la consommation mais alors cela ne s'oppose-t-il pas à ce verset?

                    «O vous qui croyez !
                    Mangez de ces bonnes choses que Nous vous avons accordées;
                    remerciez Dieu, si c'est Lui que vous adorez.
                    Dieu vous a seulement interdit la bête morte, le sang, la viande de porc
                    et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.

                    Nul péché ne sera imputé à celui qui serait contraint d'en manger
                    sans pour cela être rebelle, ni transgresseur.
                    Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux»
                    (Sourate: La Vache, 172-173).
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                    Commentaire


                    • #11
                      et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.
                      Qu'est ce que ça peut bien signifier à part que nous pouvons nous nourrir de tout le reste
                      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                      Hemingway

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                      • #12
                        Moi ce que je voudrais comprendre c'est pourquoi les hadiths interdisent ce que le coran n'interdit pas expressément ni même par allusions?

                        Il faut bien que cette interdiction trouve son origine quelque part dans le coran?
                        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                        • #13
                          Bon les hadiths en interdisent la consommation mais alors cela ne s'oppose-t-il pas à ce verset?

                          «O vous qui croyez !
                          Mangez de ces bonnes choses que Nous vous avons accordées;
                          remerciez Dieu, si c'est Lui que vous adorez.
                          Dieu vous a seulement interdit la bête morte, le sang, la viande de porc
                          et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.

                          Nul péché ne sera imputé à celui qui serait contraint d'en manger
                          sans pour cela être rebelle, ni transgresseur.
                          Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux»
                          (Sourate: La Vache, 172-173).
                          Dans ce cas en particuliers, il n'y a point de contradiction entre le hadith et le coran. C'est une restriction d'un absolu. C'est connu dans Ussoul Al Fiqh par: Al Mutlaq المطلق et Al Muqayad المقيد

                          Al Imran 7
                          هُوَ الَّذِي أَنْزَلَ عَلَيْكَ الْكِتَابَ مِنْهُ آيَاتٌ مُحْكَمَاتٌ هُنَّ أُمُّ الْكِتَابِ وَأُخَرُ مُتَشَابِهَاتٌ فَأَمَّا الَّذِينَ فِي قُلُوبِهِمْ زَيْغٌ فَيَتَّبِعُونَ مَا تَشَابَهَ مِنْهُ ابْتِغَاءَ الْفِتْنَةِ وَابْتِغَاءَ تَأْوِيلِهِ وَمَا يَعْلَمُ تَأْوِيلَهُ إِلَّا اللَّهُ وَالرَّاسِخُونَ فِي الْعِلْمِ يَقُولُونَ آمَنَّا بِهِ كُلٌّ مِنْ عِنْدِ رَبِّنَا وَمَا يَذَّكَّرُ إِلَّا أُولُو الْأَلْبَابِ

                          "C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent."
                          ~~~~~~~

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                          • #14
                            Moi ce que je voudrais comprendre c'est pourquoi les hadiths interdisent ce que le coran n'interdit pas expressément ni même par allusions?

                            Il faut bien que cette interdiction trouve son origine quelque part dans le coran?
                            Elle est ici:

                            Anour 54
                            قُلْ أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّمَا عَلَيْهِ مَا حُمِّلَ وَعَلَيْكُمْ مَا حُمِّلْتُمْ وَإِنْ تُطِيعُوهُ تَهْتَدُوا وَمَا عَلَى الرَّسُولِ إِلَّا الْبَلَاغُ الْمُبِينُ


                            Dis: "Obéissez à Allah et obéissez au messager. S'ils se détournent, ...il (le messager) n'est alors responsable que de ce dont il est chargé; et vous assumez ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés". Et il n'incombe au messager que de transmettre explicitement (son message).
                            ~~~~~~~

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                            • #15
                              "C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent."
                              C'est quoi le rapport avec le sujet et ma question?

                              Je veux comprendre sur quoi se sont appuyés les théologiens pour interdire ce qui n'est pas interdit dans le coran.

                              Et il n'y a aucun verset équivoque à propos de l'âne ou de l'aigle visant à en interdire la consommation que je sache.

                              PS : Normal, j'ai posé la question très sérieusement sans le moindre esprit polémique. Quelle que soit mon opinion, elle n'a strictement aucune importance. Si ton intention est de pourrir le topic, tes prochaines interventions seront signalées à la modération.
                              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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