L'Arabie saoudite, avec des réserves de 264 milliards de barils, est en mesure d'approvisionner le marché en brut pendant 80 ans au niveau de production actuel, "même si aucun nouveau baril n'était extrait", a déclaré lundi le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi.
"Toutefois, nous sommes en train de trouver de nouveaux barils. Et, même si nous avons produit 62 milliards de barils de brut entre 1990 et 2009, nos réserves n'ont pas baissé", a ajouté le ministre saoudien en marge d'une conférence sur l'énergie à Singapour.
"Grâce aux nouvelles découvertes et à une meilleure exploitation (du pétrole), nous rajoutons autant de pétrole que nous en produisons. Nous avons fait celà pendant les 20 dernières années", a également précisé M. al-Nouaïmi, dont le pays est le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Il a estimé qu'en se focalisant trop sur les avantages des énergies renouvelables -comme l'énergie éolienne et solaire-, on créait une situation difficile pour le pétrole.
"L'enthousiasme pour les bienfaits des énergies renouvelables crée le risque d'associer énergie renouvelable à énergie nouvelle", a souligné le ministre.
"Dans cette optique, le concept d'+énergie intelligente+ a marginalisé les énergies fossiles en tant qu'énergies vieilles. En effet, certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique.
En même temps que l'on promeut les énergies renouvelables, "on devrait diversifier les sources d'énergie et faire preuve de réalisme", selon le ministre saoudien.
"Aujourd'hui, la part des énergies renouvelables de l'ensemble est de seulement de 2% et cette part devrait atteindre les 4%. Et compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde va continuer à dépendre des énergies fossiles pendant les 50 prochaines années", a-t-il dit.
Il a enfin relevé que sur les 40% de hausse attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles", a-t-il conclu.
AFP
"Toutefois, nous sommes en train de trouver de nouveaux barils. Et, même si nous avons produit 62 milliards de barils de brut entre 1990 et 2009, nos réserves n'ont pas baissé", a ajouté le ministre saoudien en marge d'une conférence sur l'énergie à Singapour.
"Grâce aux nouvelles découvertes et à une meilleure exploitation (du pétrole), nous rajoutons autant de pétrole que nous en produisons. Nous avons fait celà pendant les 20 dernières années", a également précisé M. al-Nouaïmi, dont le pays est le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Il a estimé qu'en se focalisant trop sur les avantages des énergies renouvelables -comme l'énergie éolienne et solaire-, on créait une situation difficile pour le pétrole.
"L'enthousiasme pour les bienfaits des énergies renouvelables crée le risque d'associer énergie renouvelable à énergie nouvelle", a souligné le ministre.
"Dans cette optique, le concept d'+énergie intelligente+ a marginalisé les énergies fossiles en tant qu'énergies vieilles. En effet, certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique.
En même temps que l'on promeut les énergies renouvelables, "on devrait diversifier les sources d'énergie et faire preuve de réalisme", selon le ministre saoudien.
"Aujourd'hui, la part des énergies renouvelables de l'ensemble est de seulement de 2% et cette part devrait atteindre les 4%. Et compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde va continuer à dépendre des énergies fossiles pendant les 50 prochaines années", a-t-il dit.
Il a enfin relevé que sur les 40% de hausse attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles", a-t-il conclu.
AFP
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